Critique film Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d'emprunté
Les femmes sont primordiales et sont au cœur de ce long métrage. Elles perpétuent ce qui appartenait auparavant plus aux hommes, mais de lourds secrets seront dévoilés.
Quant au titre assez énigmatique, pour le rendre plus lisible, je reprends l'interprétation du réalisateur qui dit : "Quelque chose de vieux représente la continuité, quelque chose de nouveau annonce l’optimisme pour l’avenir et quelque chose d’emprunté symbolise le bonheur emprunté".
En nous proposant des scènes issues d'anciens films, qui sont d'un genre amateur, je dirais même granuleuses, et d'autres plus de notre époque, l'ensemble donne un tout assez confus où l'on se perd parfois.
De plus, au niveau du son, il y a parfois des moments où l'on entend à peine les interprètes, d'autres hors champ, choix voulus par le réalisateur afin de nous faire participer par l'imaginaire aux conversations. Au niveau de la musique, elle est surtout présente lors des films d'archives.
Même si l'idée de départ de nous plonger dans les paris sportifs était intéressante, le réalisateur tombe dans un cinéma très particulier, avec une manière de tourner qui lui est propre. Même si celle-ci n'est pas inintéressante, elle est perturbante. Après visionnage on ne sait quoi penser car cette œuvre est à la fois intéressante par le sujet mais aussi déstabilisante par la manière d'être présentée. Un film vraiment à part.
Pour en savoir plus :
A propos du réalisateur
Hernán Rosselli est né en 1979 en Argentine. En 2002, il intègre l’ENERC (l’école de cinéma de Buenos Aires) où il se spécialise en écriture de scénarios et en montage. Puis il fonde et édite Las Naves, un magazine consacré au cinéma d’auteur.
En 2014, il réalise son premier long métrage, “Mauro,“ en compétition au Festival de Rotterdam dans la section Bright Future, il gagne le Prix Fipresci. Il remporte également le Prix Spécial du Jury au BAFICI où il est en compétition. Le film est présenté au Festival des 3 Continents de Nantes, à Rotterdam, Rome et Vienne entre autres.
En avril 2018, son documentaire “Casa del Teatro“ consacré au comédien Oscar Brizuela, est également sélectionné au BAFICI.
Il est aujourd’hui réalisateur et professeur en réalisation documentaire à l’Université de cinéma de Buenos Aires (FUC). Il collabore à plusieurs revues de cinéma en tant que critique. Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d’emprunté est son quatrième long métrage. Il a été présenté en première mondiale à la Quinzaine des cinéastes (Cannes 2024).
FICUNAM (Mexico, Mexique) - Prix du meilleur film dans la Compétition Internationale
FIDOCS (Santiago, Chili) - Mention Spéciale
Festival de Cine de Lima (Lima, Pérou) - Meilleure Actrice
Márgenes (Madrid, Espagne) - Meilleur Film
Viña del Mar International Film Festival (Viña del Mar - Chili) - Mention Spéciale
Cinélatino (Toulouse, France)
À l’Est – Festival du film d’Europe Centrale et Orientale et d’Amérique Latine (Rouen, France)
Festival Ciné 32 Indépendance(s) et Création (Auch, France)
Semaine Hispanique (Le Mans, France)
Festival du film ibérique et latino-américain (Villeurbane, France)
Cannes a Roma Mon Amour (Rome,Italie)
Bogota International Film Festival (Bogota, Colombie)
Sao Paulo International Film Festival (Sao Paulo, Brésil)
Director’s Fortnight in Los Angeles (Los Angeles, USA)
Doc Fortnight - MoMA (New-York, USA)
Hong Kong IFF (Hong-Kong)
Jeonju International Film Festival (Jeonju - Corée du Sud)
Viennale (Vienne, Autriche)
Thessalonik International Film Festival (Thessalonique, Grèce)
FilmFest Hamburg (Hambourg, Allemagne)
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