Critique film Hyacinthe réalisé par Bernard Mazauric
Ont suivi documentaires, téléfilms, longs métrages avec François Truffaut, José Giovanni, Francis Weber, Otto Preminger, Joseph Losey, Blake Edwards, Herbert Ross, David Lean (oui, pour « Nostromo », film qui n’a jamais été tourné malheureusement à cause de son décès), Franck Oz, Martin Campbell…
Il a appris le métier sur le tas. Il a travaillé comme accessoiriste, régisseur d’extérieur, assistant réalisateur, directeur de production et « line producer » sur de nombreuses productions internationales.
Il a pris gout à l’écriture en collaborant avec le talentueux scénariste Charles Spaak. Au cours des réunions de production auxquelles il participait, ses interventions à propos des scripts étaient souvent appréciées.
Au fil des ans, il se prenait à rêver d’être scénariste.
Plus tard, il a écrit et réalisé le long métrage « Chronique Indienne » qui avait été sélectionné à Cannes dans la section Perspective du Cinéma qui n’existe plus. Produit par les Studios de la Victorine,
le film avait sombré avec la faillite de cette respectable institution et dort sur une étagère d’archivage dans le Labo Eclair.
Longtemps après, il a écrit et réalisé « IRINA » sélectionné dans la section Juniors à Cannes et au Festival Olympia à Athènes, a remporté deux récompenses, le prix UNICEF et le Prix du Meilleur Film.
L'année 2024, « Hyacinthe » le dernier film de Bernard Mazauric, a été nominé au Festival du Film Indépendant à Montréal. Sans médaille !
Des rencontres, parfois des images d’actualités éveillaient son désir de raconter la suite de destins inconnus. Cette envie de prolonger ces visions furtives évoluait dans sa tête pour prendre la forme d’un récit structuré, puis l’inspirait un scénario qui lui tenait à cœur de réaliser lui-même.
Ainsi « Hyacinthe », inspiré de personnes réelles confrontées à l’adversité et au danger raconte la vie de deux êtres à la dérive avec son lot de rires, de sourires et d’émotions.
Il privilégie des récits linéaires, des dialogues avec des mots de tous les jours, une absence de messages qui pour la plupart reprennent des lieux communs, enfoncent de nouveau des portes largement ouvertes. Cependant, en arrière fond, modestement, résonne une petite musique qui ouvre les cœurs à la tolérance, à la bienveillance et à l’amitié.
A propos des interprètes

VLAD, un gangster impitoyable l’accuse d’avoir triché dans son tripot. Reda doit se mettre au vert. Hyacinthe insiste pour le suivre. Malgré les épreuves et les dangers, cette cavale les rapproche, leurs relations s’améliorent. Une vraie et profonde amitié les lie désormais.
Mais Vlad ne lâche pas l’affaire. Le destin reprend la main.
Entre hiatus et jacinthe,
Sous l’œil des hyènes à l’œil de lynx.
Suspens - sur quel sujet-
Genre, mais quel genre?
Pour cette engeance bigarrée.
Société des humains,
Avec ces hauts fonds et ces plafonds bas!
Heureusement, le ciel
Et de possibles vendanges propices,
Récolte de délices
Au-delà de vengeances et maléfices.
Bon, deux gars, bons garçons :
Un petit nerveux vivace
Un grand un peu beta mais plus sagace.
Les deux qui font la paire
presque malgré eux.
Se font la belle aussi vers d’autres cieux
Toutes les mafias slaves au train
- des cruels, ceux là-
Et si la police s’en mêle…
Affaire de haine, d’envie, de calomnie
Entre les mains d’un petit dealer
pourtant bien averti.
Alors, course poursuite
Impitoyable et bucolique
Aux trousses de ce duo improbable:
Hyacinthe et Réda.
Le David et son Goliath.
Réunis pour un cap au moins pire.
Souffle et reprise de souffle
D’une liberté toujours menacée.
Chacun rattrapé tôt ou plus tard par
son destin,
Quand les mésalliances font toujours
du vilain.
Mais Ah, pouvoir compter sur son prochain
Même à mettre les gants
Pour éponger une dette de jeux.
Et puis toujours le flegme et le sourire
Face a l’incurable bêtise
Qui hante sous toute sorte de cieux
Notre belle espèce humaine..!"
Denis LAVANT
BANDE ANNONCE
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