Film, Megalopolis disponible en DVD, Blu-ray et Steelbook Blu-ray + 4K UHD
DISPONIBLE EN DVD, BLURAY, STEELBOOK, BLURAY ET 4K UHD LE 26 FEVRIER 2025
Bonus :
Commentaire audio par le scénariste, producteur et réalisateur Francis Ford Coppola
Introduction par Francis Ford Coppola
Un cheminement de 40 ans
Construction d’une Utopie (disponible seulement sur BD et 4K)
C’est une fin de tournage ! (disponible seulement sur BD et 4K)
MEGALOPOLIS
Réalisé par Francis Ford Coppola
Avec : Adam Driver, Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel, Aubrey Plaza, Shia
LaBeouf, Jon Voight, Jason Schwartzman, Talia Shire, Grace Vanderwaal,
Laurence Fishburne, Kathryn Hunter, Dustin Hoffman
Distribué par Le Pacte
Genre : Drame, Science-Fiction
Origine : Etats-Unis
Durée : 2 h 18
Synopsis :
Megalopolis est une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire
en pleine décadence. La ville de New Rome doit absolument changer, ce
qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant
le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn
Cicéron. Le premier rêve d’un avenir utopique idéal alors que le second
reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité,
des privilèges et des milices privées.
La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicéron, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité.
La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicéron, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité.
A propos du réalisateur :
FRANCIS FORD COPPOLA - Scénariste / Producteur /Réalisateur :
Francis Ford Coppola est l’un des cinéastes les plus influents et plébiscités de notre époque. Il a remporté cinq Oscars comme réalisateur, scénariste ou producteur des films PATTON, la trilogie du PARRAIN, AMERICAN GRAFFITI, CONVERSATION SECRÈTE, APOCALYPSE NOW, OUTSIDERS et DRACULA. Il fait partie du petit cercle des cinéastes ayant remporté deux Palmes d’or, plusieurs Golden Globes, des Writers et Director’s Guild Awards et le prestigieux Irving G. Thalberg Memorial Award. En tant que fondateur de la société de production American Zoetrope aux côtés de George Lucas, il a accompagné des metteurs en scène comme Carroll Ballard, John Milius, et Sofia Coppola, et contribué à la carrière d’acteurs comme Al Pacino, Robert De Niro, James Caan, Harrison Ford, Richard Dreyfus, Diane Keaton, Robert Duvall, Laurence Fishburne, Matt Dillon, et Diane Lane. Les films produits par Zoetrope ont remporté 16 Oscars sur 70 nominations. En tant que scénariste, réalisateur, producteur et initiateur de technologies révolutionnaires, Coppola a créé une œuvre qui a largement façonné le cinéma américain contemporain.
Né en 1939 à Detroit dans une famille de musiciens, il grandit dans le Queens, à New York. Son grand-père maternel, Francesco Pennino, était auteur-compositeur de chansons et son père, Carmine, premier flûtiste de l’orchestre symphonique de la NBC sous la direction de Toscanini. Paralysé par la polio pendant son enfance, il écrit des histoires, joue avec des marionnettes et nourrit un vif intérêt pour le cinéma lorsqu’on lui offre un projecteur pour enfants. Il rencontre des camarades qui partagent les mêmes affinités au lycée de Great Neck puis, à nouveau, à l’université d’Hofstra où son remarquable travail au sein du département d’études théâtrales lui vaut plusieurs Dan Laurence Theater Awards, puis la plus haute distinction de l’école, le Beckerman Award. Après avoir obtenu sa licence en 1959, il s’inscrit en études de cinéma à UCLA. À UCLA, il écrit le scénario PILMA PILMA qui remporte le Samuel Goldwyn Writing Award et lui permet d’être engagé comme scénariste chez Seven Arts. Après avoir occupé différentes fonctions sur des films de genre à petit budget produits par Roger Corman, celui-ci lui offre la possibilité de réaliser son premier film à partir d’un scénario personnel, celui de DEMENTIA 13. C’est sur le plateau de ce film qu’il rencontre Eleanor Neil qui deviendra son épouse et avec qui il aura trois enfants : Gian-Carlo, Roman, et Sofia.
Au début de sa carrière, Coppola écrit PATTON, qui remporte sept Oscars dont ceux du Meilleur Film, du Meilleur Acteur et du Meilleur Scénario adapté, le premier pour Coppola. Avec son deuxième film, BIG BOY, il valide son Master à UCLA et il est pour la première fois en sélection au Festival de Cannes. Puis, il signe LA VALLÉE DU BONHEUR et LES GENS DE LA PLUIE. Sa capacité à produire LES GENS DE LA PLUIE en dehors du système des studios le pousse à fonder American Zoetrope, à San Francisco, avec son ami George Lucas. Celui-ci produit ses deux premiers longs métrages, THX 1138 et AMERICAN GRAFFITI pour Zoetrope. Lorsque la société est en difficulté financière, Coppola se laisse convaincre de réaliser un film de gangsters tiré du best-seller de Mario Puzo, Le Parrain. Le film, LE PARRAIN, est un tel événement qu’il marque à tout jamais la carrière de Coppola. La suite, LE PARRAIN, 2ÈME PARTIE, remporte six Oscars et impose l’idée des suites comme étant parfaitement respectable et incroyablement lucrative Entre deux opus du PARRAIN, Coppola signe CONVERSATION
SECRÈTE (1974). Ce thriller singulier, qui aborde la surveillance et la responsabilité́ individuelle, demeure l’un de ses films les plus marquants et admirés et lui vaut sa première Palme d’Or au Festival de Cannes. En 1976, le cinéaste se lance dans APOCALYPSE NOW, finançant lui-même cette vaste fresque sur la guerre du Vietnam. La malchance s’acharne sur la production et le tournage du film : Martin Sheen fait une crise cardiaque, Marlon Brando débarque avec un important surpoids, un typhon emporte les décors. Le tournage est arrêté, puis reprend, et le budget explose, reportant la date de sortie à 1979. Le style, si inattendu, en particulier pour un film de guerre, divise la critique. Ses résultats en salles restent tout à fait honorables et le film s’avèrera même très rentable sur le long terme. Il occupe une place unique dans les annales du cinéma américain et a depuis influencé plusieurs générations de cinéastes dans le monde entier.
En 1980, Coppola rachète General Studios et les rebaptise Zoetrope Studios. Il entame immédiatement le tournage de COUP DE CŒUR. Plusieurs innovations accompagnent cette production, comme la «prévisualisation» (expression imaginée par Coppola), l’usage de l’Ethernet comme moyen de communication entre départements techniques, le traitement de texte pour les scénarios (suscitant la méfiance de la Writers Guild qui estimait que l’ordinateur écrivait les scénarios), le retour de l’assistant vidéo, le développement du son stéréo 5.1 (expérimenté pour APOCALYPSE NOW), le montage électronique et l’expérimentation de la haute définition. Coppola enchaîne avec deux films axés sur de jeunes personnages, se déroulant dans l’Oklahoma : : OUTSIDERS et RUSTY JAMES. Malgré le succès considérable du premier, les recettes ne suffisent pas à éponger les dettes du studio qui passe entre les mains de ses créanciers. Les difficultés financières obligent le cinéaste à travailler pour d’autres studios afin de régler ses dettes et de pouvoir faire vivre sa famille. Mais même s’il réalise des films dont il ne détient pas les droits d’auteur, il choisit des projets qui stimulent son imagination et s’efforce d’en faire des œuvres mémorables. Au cours des années suivantes, Francis et Eleanor Coppola développent leur vignoble dans la Napa et la Sonoma Valleys et Coppola réalise LE PARRAIN 3 qui reçoit sept nominations à l’Oscar. Bien plus tard, il pourra remonter le film, en respectant sa construction et celle de Puzo, et renommera le film : LE PARRAIN DE MARIO PUZO, ÉPILOGUE : LA MORT DE MICHAEL CORLEONE. En 1992, il tourne DRACULA qui remporte trois Oscars sur quatre nominations. DRACULA est un immense succès commercial qui permet au réalisateur de rembourser toutes ses dettes. Désormais, il n’est plus obligé de travailler pour d’autres et il se lance dans trois projets personnels : L’HOMME SANS ÂGE, TETRO et B’TWIXT NOW AND SUNRISE. En 2023, il accomplit son rêve en tournant MEGALOPOLIS, un film dont il nourrissait le projet depuis quarante ans.
Francis Ford Coppola a toujours été un rêveur, mais il fait partie de ces rares personnes qui se montrent déterminées à accomplir leurs rêves. Grâce à son imagination enfantine et à son esprit insatiablement curieux, il reste convaincu que le métissage magique entre le talent et la technologie – à l’origine de la naissance du cinéma – peut continuer à produire des œuvres novatrices.
A propos des interprètes :
ADAM DRIVER - Cesar Catilina :
Adam Driver a été nommé à l’Oscar pour sa prestation dans MARRIAGE STORY de Noah Baumbach et BLACKKKLANSMAN – J’AI INFILTRÉ LE KU KLUX KLAN de Spike Lee. On l’a encore vu dans FERRARI de Michael Mann, HOUSE OF GUCCI, LE DERNIER DUEL de Ridley Scott, WHITE NOISE de Noah Baumbach, ANNETTE de Leos Carax, PATERSON de Jim Jarmusch, L’HOMME QUI TUA DON QUICHOTTE de Terry Gilliam, LOGAN LUCKY de Steven Soderbergh, SILENCE de Martin Scorsese. Il s’est imposé pour son interprétation de Kylo Ren dans la trilogie STAR WARS. Il a reçu quatre nominations à l’Emmy – trois pour Girls et une autre pour avoir animé l’émission Saturday Night Live.
Au théâtre, il s’est produit à Broadway et off-Broadway. On l’a ainsi vu dans Look Back in Anger de John Osborne et, plus récemment, dans la première reprise à Broadway de Burn This de Lanford Wilson qui lui a valu une nomination au Drama League Award et une autre au Tony Award. Ancien Marine, Adam Driver a étudié le théâtre à Juilliard.
GIANCARLO ESPOSITO - Maire Franklyn Cicéron :
Acteur et metteur en scène américain, Giancarlo Esposito est né à Copenhague d’un père italien et d’une mère cantatrice d’opéra afro-américaine. Il s’est fait connaître pour son interprétation légendaire du baron de la drogue Gustavo « Gus » Fring dans la série plébiscitée Breaking Bad, qui lui a valu le Critics’ Choice Award en 2012 et une nomination à l’Emmy. Il a endossé le même rôle dans Better Call Saul, qui
lui a valu deux autres nominations à l’Emmy. Il a également réalisé un épisode de la sixième et dernière saison, intitulé Axe and Grind.
Il s’est récemment illustré dans Parish qu’il a aussi produit. On l’a vu dans la série Kaleidoscope et Godfather of Harlem qui lui a valu deux nominations au NAACP Image Award. Pour The Mandalorian, il a été nommé à deux reprises à l’Emmy. Toujours pour le petit écran, on l’a vu dans The Gentlemen, The Boys, Westworld, The Get Down, Drunk History, et Community.
Au cinéma, il s’est produit dans BEAUTY, STARGIRL, OKJA, CODA, LE LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL, LE LABYRINTHE, RABBIT HOLE, USUSAL SUSPECTS, SMOKE, VACANCES SUR ORDONNANCE, DO THE RIGHT THING, MO’ BETTER BLUES, SCHOOL DAZE et MALCOLM X. Il a entamé sa collaboration avec Francis Ford Coppola en 1984 avec COTTON CLUB.
Esposito a fait ses débuts au théâtre en s’illustrant à Broadway dans la comédie musicale Maggie Flynn en 1968. Il a également participé à Merrily We Roll Along ou encore à La Chatte sur un toit brûlant, Sacrilege et Don’t Get God Started.
NATHALIE EMMANUEL - Julia Cicéron :
Nommée à l’Emmy, Nathalie Emmanuel s’est surtout faite connaître pour son interprétation de Missandei dans la série plébiscitée par la critique Game of Thrones. Pour sa prestation dans les saisons successives de la série, Nathalie Emmanuel a décroché six nominations au Screen Actors Guild Award de la meilleure interprétation d’ensemble. Au cinéma, elle a interprété Ramsey dans les septième, huitième, neuvième et dixième opus de la saga FAST & FURIOUS. Elle a été nommée au Primetime Emmy pour sa prestation dans Die Hart, puis elle a endossé le même rôle dans la deuxième saison qui a connu un succès phénoménal. L’actrice a reçu sa deuxième nomination au Primetime Emmy pour sa prestation et une autre au NAACP Image Award. On l’a encore vue dans LE BAL DE L’ENFER, ARMY OF THIEVES, comédie policière pour Netflix, et Quatre mariages et un enterrement, produit par Mindy Kaling. Elle a prêté sa voix à Dark Crystal : le temps de la résistance.
Nathalie Emmanuel donne par ailleurs la réplique à Omar Sy dans THE KILLER de John Woo, remake de son propre film de 1989 qu’il produira également.
AUBREY PLAZA - Wow Platinum :
Comédienne et productrice primée, Aubrey Plaza a été saluée par la critique pour ses prestations aussi bien dans le registre du drame que de la comédie. Elle a joué dans la deuxième saison de The White Lotus de Mike White, qui lui a valu des nominations à l’Emmy et au Golden Globe, ainsi qu’un Screen Actors Guild Award pour l’interprétation d’ensemble. Plus tôt dans sa carrière, on l’a vue dans EMILY, CRIMINELLE MALGRÉ ELLE, film salué par la critique qu’elle a produit pour sa société Evil Hag. Pour sa prestation, elle a été nommée au Gotham Award et à l’Independent Spirit Award. Elle a récemment fait ses débuts sur scène, off-Broadway, dans Danny and the Deep Blue Sea, aux côtés de Christopher Abbott, qui lui a valu une nomination au Drama League Award.
Elle est à l’affiche de MEGALOPOLIS de Francis Ford Coppola, présenté en avant-première mondiale au festival de Cannes cette année. On la retrouvera dans MY OLD ASS de Megan Park, présenté au festival de Sundance, et Agatha: Darkhold Diaries aux côtés de Kathryn Hahn et Patti LuPone. Elle a récemment joué dans ANIMAL FRIENDS aux côtés de Ryan Reynolds, Dan Levy, et Jason Momoa et elle sera à l’affiche de HONEY DON’T ! d’Ethan Coen aux côtés de Margaret Qualley et Chris Evans.
Côté cinéma, on l’a vue dans BLACK BEAR (dont elle est aussi productrice), INSTALIFE (dont elle est aussi productrice), MA BELLE-FAMILLE, NOËL ET MOI, OPERATION FORTUNE : RUSE DE GUERRE, BEST SELLERS, LES BONNES SŒURS (dont elle est aussi productrice), FUNNY PEOPLE, SCOTT PILGRIM, SAFETY NOT GUARANTEED, LIFE AFTER BETH, MIKE AND DAVID NEED WEDDING DATES, DIRTY PAPY et THE SEX LIST. Elle s’est surtout faite connaître pour la série nommée à l’Emmy Parks and Recreation. Elle a été classée parmi les 100 personnalités les plus influentes de 2023 selon Time Magazine.
SHIA LABEOUF - Clodio Pulcher :
Shia LaBeouf a été plébiscité pour sa prestation dans HONEY BOY dont il a aussi écrit le scénario. Le film a reçu le prix du jury au festival de Sundance. Il a aussi joué dans LE CRI DU FAUCON qui a remporté le prix du public au SXSW Film Festival en 2019.
Au cinéma, il a joué dans PIECES OF A WOMAN, THE TAX COLLECTOR, BORG/MCENROE, AMERICAN HONEY, FURY, NYMPHOMANIAC : VOLUME 1 et VOLUME 2, les trois premiers volets de la saga TRANSFORMERS, SOUS SURVEILLANCE, DES HOMMES SANS LOI, L’ŒIL DU MAL, PARANOIAK, IL ÉTAIT UNE FOIS DANS LE QUEENS, BOBBY, UN PARCOURS DE LÉGENDE, CONSTANTINE et LA MORSURE DU LÉZARD, son premier long métrage. Côté petit écran, LaBeouf a été salué pour la série La Guerre des Stevens qui lui a valu un Daytime Emmy Award. Il a réalisé plusieurs projets dont certains clips pour Kid Cudi et Future Unlimited.
JON VOIGHT - Hamilton Crassus III :
Jon Voight a quelque soixante ans de carrière à son actif. Il s’est fait connaître à la fin des années 1960 avec MACADAM COWBOY qui lui a valu une nomination à l’Oscar. Puis, il s’est rendu célèbre avec des films comme DÉLIVRANCE, LE CHAMPION, et RETOUR qui lui a valu l’Oscar du meilleur acteur. On l’a encore vu dans RUNAWAY TRAIN, HEAT, MISSION : IMPOSSIBLE, ENNEMI D’ÉTAT et L’IDÉALISTE de Francis Ford Coppola qui lui a valu une nomination au Golden Globe.
Voight s’est illustré dans plusieurs films historiques au début des années 2000, comme ALI et PEARL HARBOR. Puis, il a joué dans d’énormes succès comme LARA CROFT : TOMB RAIDER et ZOOLANDER, puis dans des sagas comme BENJAMIN GATES, TRANSFORMERS et LES ANIMAUX FANTASTIQUES. Il a remporté son 4ème Golden Globe et deux nominations au Primetime Emmy Award pour la série Ray Donovan. Le 21 novembre 2019, il s’est vu remettre la National Medal of Arts.
DUSTIN HOFFMAN - Nush Berman, alias le “the fixer” :
Deux fois oscarisé et plusieurs fois nommé à l’Oscar, Dustin Hoffman s’est fait remarquer grâce à ses prestations dans LE LAURÉAT, MACADAM COWBOY, LENNY, TOOTSIE (qu’il a aussi produit pour sa société Punch Productions), DES HOMMES D’INFLUENCE, KRAMER CONTRE KRAMER et RAIN MAN. Il a joué dans THE MEYEROWITZ STORIES de Noah Baumbach, présenté à Cannes en 2017 et plébiscité par la critique.
Il réalise son premier long métrage avec QUARTET, salué comme l’un des dix meilleurs films indépendants de 2012 par le National Board of Review et a remporté le prix du meilleur premier long métrage décerné lors des Hollywood Film Awards. On l’a encore vu dans MON BEAU-PÈRE, MES PARENTS ET MOI, L’INCROYABLE DESTIN DE HAROLD CRICK, NEVERLAND, J’ADORE HUCKABEES, LITTLE BIG MAN, LES HOMMES DU PRÉSIDENT, MARATHON MAN, HOOK OU LA REVANCHE DU CAPITAINE CROCHET et ALERTE.
Côté télévision, il a joué dans Luck et a remporté l’Emmy pour ESIO TROT. Sur scène, il a fait ses débuts à Broadway dans Jimmy Shine et a signé sa première mise en scène avec All Over Town. Il a remporté un Drama Desk Award pour son interprétation de Willy Loman dans la reprise de La mort d’un commis-voyageur à Broadway et reçu une nomination au Tony pour Le marchand de Venise.
LAURENCE FISHBURNE - Fundi Romaine :
Laurence Fishburne est à la fois comédien, producteur etréalisateur. Il est apparu pour la première fois à la télévision à l’âge de 10 ans dans la série On ne vit qu’une fois et a fait ses débuts sur le grand écran dans CORNBREAD, EARL AND ME deux ans plus tard. À 15 ans, il a joué dans APOCALYPSE NOW de Francis Ford Coppola.
Il a remporté un Tony Award pour Two Trains Running d’August Wilson et a été nommé au même prix pour Thurgood son one-man show. Il a raflé son premier Emmy Award pour l’épisode de Tribeca intitulé The Box, et été nommé à l’Oscar du meilleur acteur pour TINA. Miss Evers’ Boys, dont il a assuré la production exécutive, lui a valu une nomination aux Emmy Awards et un NAACP Image Award.
Il s’est sans doute fait connaître grâce à son interprétation de Morpheus dans la trilogie MATRIX, mais on l’a aussi vu dans la saga JOHN WICK, BOYZ N THE HOOD, LA COULEUR POURPRE, À LA RECHERCHE DE BOBBY FISCHER, FIÈVRE À COLUMBUS UNIVERSITY, MYSTIC RIVER, DERNIÈRE LIMITE, THE KING OF NEW YORK, le remake de Roots, Madiba et la série audio intitulée Bronzeville. En 2020, il a remporté un Audie Award pour avoir assuré la narration de The Autobiography of Malcolm X et entre 2021 et 2022, il s’est produit dans American Buffalo à Broadway.
En 2000, Laurence Fishburne a fondé Cinema Gypsy Productions et produit plusieurs projets comme THURGOOD, FIVE FINGERS, AKEELAH, ONCE IN THE LIFE, La rage de survivre et HOODLUM. Il a produit la série Moon Girl et Devil le dinosaure et Black-ish qui a remporté des nominations à l’Emmy et au Golden Globe et donné lieu à deux spinoffs. Laurence Fishburne est ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF depuis 1996. En 2007, il a été sacré Artiste de l’année par l’université d’Harvard pour sa contribution dans le domaine des arts du spectacle aux États-Unis et à l’international ainsi que pour son engagement humanitaire.
TALIA SHIRE - Constance Crassus Catilina :
Talia Shire s’est surtout faite connaître pour avoir campé Connie Corleone dans la trilogie du PARRAIN et Adrian Balboa dans la saga ROCKY. Pour ces prestations légendaires, Talia Shira a reçu deux nominations à l’Oscar – l’une pour le meilleur second rôle dans LE PARRAIN 2ÈME PARTIE, et l’autre pour la meilleure actrice pour ROCKY, film pour lequel elle a également obtenu le National Board of Review Award et le New York Film Critics Circle Award. Talia Shire s’est notamment illustrée dans plusieurs films plébiscités par la critique comme J’ADORE HUCKABEES, PALO ALTO, COLD HEAVEN, WORKING MAN, CHANTILLY BRIDGE et le premier long métrage de son fils Robert Schwartzman, DREAMLAND. Côté petit écran, elle a joué dans la minisérie Le Riche et le pauvre, et Grace et Frankie, ou encore la série sur la boxe Kingdom. Elle a également réalisé ONE NIGHT STAND et produit CŒUR DE LION. À Broadway, elle a produit la pièce Golden Child, nommée au Tony Award. Elle a élevé cinq enfants avec son regretté mari Jack Schwartzman – les garçons qu’ils ont eus ensemble, Robert et Jason, le fils de Talia, Matthew Shire, et les enfants de Jack, John Schwartzman et Stephanie Kuhlman – qui sont tous artistes et collaborent souvent ensemble sur leurs divers projets.
Note d'intention de Francis Ford Coppola :
"Le projet de MEGALOPOLIS a commencé à germer dans mon esprit quand j’ai vu, très jeune, LA VIE FUTURE, d’après H.G. Wells. Ce classique des années 30 produit par Alexander Korda, qui parlait de la construction du monde du futur, m’a toujours accompagné, d’abord à l’époque où je dévorais The Boy Scientist [ouvrage de vulgarisation scientifique destiné aux enfants, NdT], puis lorsque je suis devenu cinéaste. Je n’ai pas développé ce scénario pendant quarante ans comme on le raconte souvent, mais j’ai conservé des notes et des coupures de presse dans un album réunissant des éléments que je trouvais intéressants pour un futur scénario, ou encore des exemples de dessins politiques ou d’autres sujets historiques. Finalement, au bout de nombreuses années, je me suis décidé pour une épopée romaine. Puis, au fil du temps, c’est devenu une épopée romaine située dans l’Amérique contemporaine, si bien que je me suis vraiment attelé à l’écriture du scénario, en m’interrompant par intermittences, il y a environ douze ans. Par ailleurs, étant donné que j’ai réalisé plusieurs films dans des genres et des styles très différents, j’espérais pouvoir trouver un projet, en vieillissant, qui puisse me permettre de mieux comprendre quel est mon style propre. J’ai toujours été soucieux de respecter les auteurs des œuvres dont s’inspirent les films que j’ai réalisés, et j’ai toujours tenu à ce que leur nom apparaisse au-dessus du titre : c’est le cas de Mario Puzo pour LE PARRAIN ou de Bram Stoker pour DRACULA. Il n’y qu’avec LES GENS DE LA PLUIE et CONVERSATION SECRÈTE que j’aurais pu me permettre d’inscrire mon propre nom sur l’affiche, en tant qu’auteur du scénario original. Mais à l’époque je n’avais pas suffisamment confiance en moi pour me mettre en avant d’une manière aussi égocentrique. Cependant, il y a quelque temps, je me souviens avoir pris un bloc de 130 pages blanches et inscrit sur la première page, un rien fanfaron, MEGALOPOLIS DE FRANCIS FORD COPPOLA, et en-dessous Tous les chemins mènent à Rome. Je faisais comme si ce bloc n’était pas totalement vierge en le soupesant dans la main, afin d’imaginer ce que cela me ferait lorsqu’un jour le scénario serait écrit. Plus tard, alors que j’avais enfin une première version, j’ai dû réécrire le script 300 fois, dans l’espoir que chaque nouvelle mouture puisse l’améliorer, même de manière infime.
J’ai envisagé de nombreuses hypothèses et je me suis intéressé à un événement connu sous le nom de «Conjuration de Catilina», en partant du principe que l’Amérique contemporaine était l’équivalent actuel de la Rome antique et que la Conjuration de Catilina, telle qu’elle est racontée par l’historien Salluste, pourrait se dérouler aux États-Unis de nos jours – tout comme l’intrigue d’Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad avait été transposée dans le contexte de la guerre du Vietnam dans APOCALYPSE NOW. J’ai commencé à esquisser une intrigue : un noble malveillant (Catilina) intrigue pour renverser la République, mais le complot est déjoué par le consul Cicéron. J’ai renommé Catilina César, comme me l’a conseillé Mary Beard, car d’après Suétone, le jeune Jules César était de mèche avec Catilina et que les spectateurs connaissent davantage le nom de César que celui de Sergius (patronyme historique de Catilina). Je me suis demandé si la représentation traditionnelle de Catilina comme un personnage « maléfique » et celle de Cicéron comme une figure « intègre » était forcément conforme à la réalité. Historiquement, Catilina a perdu et a été tué, tandis que Cicéron a survécu. Mais comme l’histoire est racontée par le survivant, je me suis demandé si, au fond, le projet de Catilina pour sa nouvelle société n’était pas de parvenir à un meilleur équilibre du pouvoir en place et s’il n’était pas, en réalité, «visionnaire» et « juste », tandis que la vision de Cicéron pouvait être qualifiée de «réactionnaire» et de «malveillante».
L’histoire allait se dérouler dans une sorte de New York stylisé, dépeint comme le cœur du pouvoir mondial, et Cicéron en serait le maire à une époque de vaste tourmente financière, à l’image de la crise financière qui s’est déclenchée lorsque Dinkins était maire de New York. César, de son côté, serait un maître bâtisseur, un grand architecte, un créateur, et un scientifique, inspiré à la fois de Robert Moses, tel qu’il est évoqué dans la brillante biographie The Power Broker, mais aussi des architectes Frank Lloyd Wright, Raymond Loewy, Norman Bel Geddes, ou Walter Gropius. Une fois ce postulat de départ posé, j’ai fouillé dans mes albums pour en extraire les affaires new-yorkaises les plus intéressantes : l’affaire criminelle Claude Von Bülow, le scandale Mary Cunningham/James Agee Bendix, l’émergence de Maria Bartiromo (une très belle journaliste spécialisée dans les infos financières et surnommée « The Money Honey » par les traders de la Bourse de New York), les folles soirées du Studio 54 et la crise financière qui a secoué la ville (ville qui a été sauvée de la banqueroute par Felix Rohatyn), afin que tous es événements relatés dans mon histoires soient véridiques et se soient déroulés dans le New York moderne ou dans la Rome antique. Je dois ajouter à ces sources d’inspiration l’ensemble de mes lectures et de mes connaissances. Je n’aurais pu réaliser MEGALOPOLIS sans m’appuyer sur George Bernard Shaw, Voltaire, Rousseau, Bentham, Mill, Dickens, Emerson, Thoreau, Fuller, Fournier, Morris, Carlyle, Ruskin, Butler, et Wells; ou encore sur Euripide, Thomas More, Molière, Pirandello, Shakespeare, Beaumarchais, Swift, Kubrick, Murnau, Goethe, Platon, Eschyle, Spinoza, Durrell, Ibsen, Fellini, Visconti, Bergman, Bergson, Hesse, Hitchcock, Kurosawa, Cao Xueqin, Mizoguchi, Tolstoï, McCullough, Moïse et l’ensemble des prophètes.
Estimant que j’avais les fondements du projet en 2001, j’ai monté un bureau de production dans le quartier de Park Slope, à Brooklyn, et je me suis mis au travail. J’ai organisé le casting et des lectures et j’ai monté une 2ème équipe dirigée par le brillant chef-opérateur Ron Fricke, en me disant que ce serait plus simple, et moins cher, d’effectuer quelques prises de vue avant même d’annoncer une date de début de tournage. Les plans de la 2ème équipe ont été réalisés avec une des premières caméras numériques Sony qui, à mon avis, serait de qualité suffisante pour tourner en toutes saisons et capable de filmer les activités et services essentiels de la ville (distribution de nourriture, eaux usées, traitement des déchets) pour les riches comme pour les pauvres. Depuis le début, il y avait dans le scénario un engin qui me faisait penser à un satellite soviétique vieillissant qui quittait son orbite et menaçait de s’écraser sur Terre, si bien qu’il nous fallait quelques plans de destruction et de zones déblayées. Mais bien entendu, personne n’aurait pu prévoir les événements du 11 septembre 2001 et la tragédie du World Trade Center. Étant donné qu’on tournait avec notre 2ème équipe à ce moment-là, nous avons pu capter certains plans bouleversants.
Ma priorité est toujours de faire un film avec tout mon cœur, et je me suis donc rendu compte que le film parlerait d’amour et de loyauté, dans toutes leurs manifestations chez l’être humain. MEGALOPOLIS faisait écho à ces sentiments : l’amour s’y exprimait d’une manière étonnamment complexe, la planète était en danger et la famille humaine était au bord du suicide – jusqu’à ce que MEGALOPOLIS devienne un film très optimiste qui fait confiance à l’être humain pour avoir le génie de régler n’importe quel problème auquel il est confronté. J’ai foi en l’Amérique. Nos pères fondateurs se sont appuyés sur une constitution qu’ils ont empruntée, le droit romain et le Sénat pour leur gouvernement révolutionnaire sans roi. L’histoire des États-Unis n’aurait pu se dérouler, et le pays n’aurait pu se développer, sans l’héritage des classiques pour le guider.
Je rêve que MEGALOPOLIS devienne un film traditionnel de réveillon du nouvel an et que les spectateurs discutent, après la projection, non pas de leur nouveau régime ou de leur résolution d’arrêter de fumer, mais de cette simple question : « La société dans laquelle nous vivons est-elle la seule à notre disposition?». Francis Ford Coppola
Bien que ce film ait bénéficié d'un gros budget, d'une grosse publicité avec des de nombreux acteurs connus et reconnus, avec bien entendu une mise en scène par Francis Ford Coppola que l'on adore et que l'on admire pour toute son oeuvre, Megapolis n'a pas su trouver son public et ne restera pas, malheureusement, dans les meilleurs longs métrages de ce grand réalisateur.
Festivals et prix :
- Razzie Awards 2025
- Festival du Film Américain à Deauville 2024
- Sélection officielle - Compétition - Festival de Cannes 2024
Crédits photos et vidéo : © Phil Laruso - 2024 Caesar Film LLC - Le Pacte
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