(Critique) Film When the light breaks réalisé par Rúnar Rúnarsson
SORTIE EN SALLE LE 19 FÉVRIER 2025
WHEN THE LI GHT BREAKS
Réalisé par Rúnar Rúnarsson
Avec : Elín Hall, Mikael Emil Kaaber, Katla Njaálsdóttir, Baldur Einarsson, Águst Wigum, Gunnar Kristjánsson
Distribué par Jour2Fête
Genre : Drame
Origine : Islande, Pays-Bas, Croatie, France
Durée : 1 h 20
Synopsis :
Le jour se lève sur une longue journée d’été en Islande. D’un coucher de
soleil à l’autre, Una une jeune étudiante en art, rencontre l’amour,
l’amitié, le chagrin et la beauté.
Après Driving Mum il y a quelques jours, retournons en Islande avec le très beau film When the light breaks qui sortira en salle le 19 février prochain.
Une histoire d'amour, un groupe d'amis blessés par un deuil, ainsi que tout un pays car ce fait devient un deuil national, le tout sur 24 heures.
Pour ne pas spoiler la trame du film, je ne m'étalerai pas plus sur cette épreuve que vivent ces jeunes gens, mais des liens vont se tisser, et même si on les voit boire, s'amuser, danser, c'est pour se remémorer des moments passés avec le défunt. De plus, une rencontre entre deux jeunes filles qui n'auraient pas du se connaître, va avoir lieu et donnera lieu à des non dits, mais le resteront ils ?
Le soleil y a une grande importance, surtout le coucher de soleil qui apporte une lumière exceptionnelle au moment où certaines scènes sont primordiales au film.
Un autre rayon de soleil est Elín Hall qui irradie par sa beauté et sa prestation ce film.
D'une
délicatesse inouïe, elle cache sa tristesse comme elle le peut et nous
entraîne avec elle dans les moments où elle craque.
Elle possède un langage visuel rare et fait passer ses différents sentiments par son corps, ses yeux, tout bonnement magnifique.
Cette jeunesse, montrée au travers un fait divers, et la perte d'un être cher, nous montre qu'il n'est pas aisé de se tenir dans l'ombre de quelqu'un alors que l'on souffre.
La fin viendra déjouer tout ce que l'on pouvait imaginer. Un film qui nous rappelle que le cinéma Islandais est bien présent et que Rúnar Rúnarsson est un grand réalisateur qui sait terriblement bien filmer les sentiments.
Pour en savoir plus
A propos du réalisateur :
Rúnar Rúnarsson fait ses débuts dans le cinéma en 2011 avec la présentation de son premier long-métrage VOLCANO à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes. Le film reçoit 17 récompenses dans un grand nombre de festivals internationaux. Son deuxième long-métrage, SPARROWS (2015), bénéficie aussi d’une carrière brillante en festival : lauréat de 20 prix, il se voit notamment décerner la Coquille d’or, la récompense suprême du Festival international du Film de San Sebastián. Quatre ans plus tard, après avoir été sélectionné pour l’Atelier du Festival de Cannes, il dévoile son troisième long-métrage ECHO au Festival du Film de Locarno, qui remportera 6 récompenses à l’internationale.
En parallèle, Rúnar Rúnarsson s’est distingué par ses courts-métrages. Sa trilogie de destins à la croisée des chemins, composée de THE LAST FARM (nommé aux Oscars en 2006), 2 BIRDS (en sélection officielle à Cannes et aux Prix du cinéma européen en 2008) et ANNA (Quinzaine des réalisateurs), a reçu plus de 100 récompenses dans le monde.
A propos des interprètes :
Elín Hall est une actrice Islandaise que l'on a déjà pu voir dans Let me fall et Kuldi. Ici elle est omniprésente et tient le rôle principal de Una.
MA NOTE : 3.8/5
Festivals & Prix :
Film d’Ouverture Un Certain Regard, Festival de Cannes 2024
Prix de la Jeunesse, Festival du Film de Cabourg 2024
Crédits photos et vidéo : © compassfilm - Jour2Fête
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Vous êtes passés me lire, laissez moi un petit mot - Merci