A propos de Katia et Maurice Krafft :

KATIA ET MAURICE KRAFFT : deux mythes de l’exploration française. Passionnés de volcans, ils ont parcouru le monde pendant 20 ans. Couple à la ville et devant la caméra, Katia et Maurice ont filmé les plus spectaculaires éruptions du XXème siècle.

À 15h18, le 3 juin 1991, Kyushu, au Japon, un tsunami de cendres et de roches incandescentes dévale à plus de 500 km/h les pentes du Mont Unzen, détruisant tout sur son passage. La scène est filmée. Quarante-trois personnes sont tuées sur le coup. La catastrophe fait le tour du monde. Parmi les morts, les deux volcanologues français. Mythique, parfois mystique, puissante et captivante, leur passion les aura emportés.

La narration : 

WERNER HERZOG la dévoile à travers ce film incandescent où sa voix nous emporte pour honorer leur mémoire, dans un véritable requiem.

Très honnêtement, j'avoue avoir été quelque peu déçue par ce documentaire dont j'attendais beaucoup plus. Nous sommes loin du meilleur film de Werner Herzog.

Pourtant l'intention était bonne, passionné des volcans, il désirait rendre un hommage à Katia et Maurice Krafft, et en cela l'idée est bonne mais le documentaire est très décousu.

Certes, il présente ce couple, et nous propose de les découvrir au cours de leurs innombrables voyages afin d'étudier les volcans, mais en fait, pour les novices, dont je fais partie, je ne sais jamais ce qu'ils accomplissent comme travail et mis à part voir Katia Krafft filmée par son mari, marcher, monter, toucher des morceaux de pierre, il ne se passe pas grand chose.

Si au départ, Maurice Krafft était assez novice avec une caméra, il va vite devenir un expert et se consacrer à ce nouvel exercice qui lui permet de saisir des moments incroyables.

Parfois, on se dit que tous les deux vivent dangereusement et l'on s'aperçoit que plus d'une fois ils sont passés près de la mort, avant que celle-ci, presque inévitable, vienne les foudroyer au Japon.

La musique, certainement sélectionnée avec soin, devient parfois "irritable" lorsque l'on visionne ce documentaire.

Nous voyons qu'ils sont allés dans de nombreux lieux, mais l'argument est toujours le même et cela devient redondant. Peut être le réalisateur aurait-il dû se consacrer qu'à deux ou trois endroits, plutôt que de nous emmener d'un endroit à l'autre.

On ne peut pas nier, que ce long métrage possède d'époustouflantes images filmées par le précurseur qu'était Maurice Krafft. Les images sont exclusivement celles du volcanologue ainsi que les photos, celles de sa femme, et elles ont été puisées dans plus de 800 heures d’images filmées et 300 000 photos, qui ont été restaurées, scannées et remasterisées en 4K. Un travail titanesque il faut l'avouer.

Cette passion pour les volcans était toute la vie du couple Krafft et ils ne vivaient que pour et par cela. Elle leur aura coûté la vie.

Au cœur des volcans vaut surtout pour les photos et vidéos qui nous sont présentées et qui sont juste incroyables.

À l’occasion de l’anniversaire des 30 ans de la découverte de la grotte Chauvet en décembre 1994, le maître allemand Werner Herzog présente son film en 3D La Grotte des rêves perdus (2010) au Centre Pompidou. Dans le cadre de cette célébration, et en prolongement de la rétrospective qui lui avait été consacrée en 2009, une sélection de ses films réalisés entre 2010 et 2020 sera également projetée.

Plus d’information sur le site du Centre Pompidou.

Lundi 16 décembre avant-première de Au cœur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Krafft. 20h au Centre Pompidou, Cinéma 1.