Réalisé par François-Xavier Destors & Alfonso Pinto
Distribué par JHR Films
Genre : Documentaire
Origine : Italie, France
Durée : 1 h 16
Synopsis :
En Sicile, au Nord de Syracuse, l'un des plus grands complexes
pétrochimiques d’Europe empoisonne depuis 70 ans l'environnement et les
hommes. « Mieux vaut mourir d’un cancer que mourir de faim », entend-on
sur la plage qui borde la raffinerie. Dans un contexte d’omerta et de
résignation, le film donne la parole à ceux qui luttent et qui survivent
au cœur d’un territoire sacrifié sur l’autel du progrès et de la
mondialisation.
A propos des réalisateurs :
- Historien de formation, réalisateur autodidacte, François-Xavier Destors explore dans ses films les enjeux de mémoire des crimes de masse. Son premier long-métrage documentaire, Rwanda, la surface de réparation (86’, 2014) raconte ce génocide populaire à travers le rôle social, politique et culturel du sport au Rwanda. En parallèle de ses documentaires d’histoire pour la télévision (Les voix de Srebrenica, Paris une histoire capitale, Les Années 68, Mandela, Thiaroye 44...), il tourne son second long métrage dans la ville polaire de Norilsk, un ancien goulag transformé en une ville fermée interdite aux étrangers et contrôlée d’une main de fer par le premier producteur mondial de cuivre et de nickel. Norilsk, l’étreinte de glace (2018) questionne notre capacité à s’adapter et à survivre à l’histoire collective de nos sociétés industrielles. En 2024, il sort trois nouveaux films: Didy (tourné au Rwanda avec Gaël Kamilindi), Invisibles (avec des soldats français traumatisés en Afghanistan), et Toxicily, qui lève le voile sur un écocide aux portes de l’Europe.
- Alfonso Pinto
(Palermo, 1983) est chercheur, photographe et auteur. Après des études
en Lettres Modernes et Histoire et Géographie, en 2016 il soutient un
thèse de doctorat à École Normale Supérieure de Lyon sur les imaginaires
urbains dans le cinéma catastrophe. De 2018 à 2022 a travaillé comme
chercheur postdoc auprès de l’École Urbaine de Lyon en coordonnant le
Pôle Images et en s’occupant d’esthétiques, imaginaires et expériences
de l’Anthropocène. Conjuguant les méthodes des Sciences Humaines et
Sociales et des cultures visuelles, ses recherches concernent
l’avènement de la modernité industrielle, les catastrophes industrielles
et environnementales et les sites sacrifiés. Il est auteur de
nombreuses publications scientifiques et grand public. En 2024 auprès
des Éditions 205 l’essai Anthroocène âge du désastre. Les catastrophes
industrielles et leurs imaginaires. Toxicily est sa première expérience
cinématographique.
Les réalisateurs nous entraînent en Italie, non loin de chez nous donc, dans le monde de la pétrochimie.
Après des recherches approfondies, des repérages de lieux, des témoignages poignants, les auteurs nous livrent un documentaire tellement réaliste. Dans ce lieu lieu hostile, ou les cancers sont légions, les protagonistes qui habitent là bas, non pas bien le choix de partir. Quitter les lieux alors qu'ils n'ont rien, qu'ils ont battit leur famille, leur vie, avec un travail dans cette région, sans savoir les conséquences, et l'impact que cela aurait sur leur futur.
A la base on leur a promis monts et merveilles, presqu'un eldorado qui s'est avéré être plus un cimetière pour tous car la pollution est partout et omniprésente.
L'urgence est plus que palpable mais faute d'implication de la part de l'état, avec une mafia qui règne et plus particulièrement en Sicile, ces gens sont livrés à eux-mêmes et peinent à se défendre.
Les lois sont détournées, et du moment que l'argent rentre, peu importante le peuple. Bien entendu certains luttent comme ce prêtre mais comment peut-il réellement agir ?
L'espoir est maigre et certains personnages se battent en vain car pour changer ce système il faudrait beaucoup d'investissements, de combats, mais la rentabilité est un mot plus fort que le reste pour le moment.
Les
réalisateurs dénoncent et osent montrer l'incroyable mais pas dans le
bon sens du terme. Comment arriver à mettre un terme à ce fléau ?
Avec une affiche accrocheuse, avouons-le, en
proposant ce film sur grand écran c'est déjà un grand pas vers, peut
être une avancée, et que certains prennent conscience du futur, qui est
pourtant déjà là, à nos portes, mais qu'il faut combattre et faire
cesser.
Avec : JOEYSTARR, ASIA ARGENTO, MICHELE RIONDINO, JOAQUIM FOSSI
Distribué par Kap Films
Genre : Thriller
Origine : France/Belgique/Italie
Durée : 1 h 29
Interdit au moins de 12 ans
Synopsis :
Frank est un tueur sur le déclin avec un contrat et un plan de fuite trahissant son employeur et s’échappant avec la femme qui l’aime. Mais Franck va croiser le chemin de Virgil, un sociopathe qui décide de l’emmener au fond du gouffre
A propos du réalisateur :
Jean Luc Herbulot est un réalisateur franco-congolais. Il s’est notamment fait remarquer pour son court-métrage « Concurrence loyale », un film de 16 minutes mêlant suspens, action et humour noir. Co-produit avec Thierry Frémont et Sagamore Stévenin, le film est acheté par Canal Plus, Orange et distribué en Italie, Espagne, en Russie et en Afrique du Nord.
En 2014, il écrit et réalise le film « Dealer », son premier film indépendant en France. C’est l’un des premiers films français achetés par Netflix . Il est également le créateur et réalisateur de la série « SAKHO et MANGANE », une série policière africaine, créée pour Canal + Afrique et 1ère série africaine francophone, distribuée par Netflix.
En 2020, il écrit et réalise son deuxième long-métrage « Saloum ». Un western horrifique tourné au cœur de la région mystique du Saloum, au Sénégal. En juin 2021, il tourne son troisième long-métrage et premier film américain « ZERO » au Sénégal.
A propos des interprètes :
JoeyStarr est avant tout un chanteur lorsqu'il débute. Depuis il a tracé son chemin et est également compositeur de musique de films, scénariste et acteur comme dans Authentiques, film dans lequel il a commencé sa carrière de comédien.
Par la suite on a pu le voir aussi bien à la télévision qu'au cinéma comme dans L'immortel, Polisse, Je ne suis pas votre nègre, etc... Il a remporté le prix Patrick Dewaere en 2012 et dans le film Jour de colère il interprète Frank.
Asia Argento est Anna dans ce long métrage. Cette actrice Italienne a plusieurs casquettes car elle est aussi bien comédienne que productrice, scénariste, réalisatrice. Parmi les rôles les plus marquants comme actrice on peut citer La reine Margot, Marie-Antoinette, Seule : les dossiers Silvercloud. On pourra la retrouver dans de nombreux rôles à venir.
Joaquim Fossi interprète Virgil. Avec 7 ans de carrière on peut nommer parmi ses films Le test, Nouveau départ, Gérald le conquérant.
Sans oublier des comédiens tels Michele Riondino, (qui jouait dans Saloum), Michaël Abiteboul, qui ont des rôles secondaires.
Note du réalisateur :
"« JOUR DE COLÈRE » est un film sur la rédemption d’un homme condamné. Symboliquement, la route qu’emprunte Frank est comparable à la rivière de Joseph Conrad dans In The Heart of Darkness. Plus Frank remonte la rivière, plus ses péchés vont lui sauter au visage comme des grenades dégoupillées, lancées dans un passé qui refait surface. « JOUR DE COLÈRE » c’est deux côtés de la route : devant lui il y a Virgil, derrière lui il y a César. Le début et la fin. Le passé et le présent.
Le passé, c’est César et toute la vie que Frank tente de fuir. Le futur c’est Virgil et ce que Frank ne veut pas devenir. Frank est un homme coincé entre deux mondes, entre deux bourreaux, entre deux destins et littéralement, entre deux genres de films, le polar et le film fantastique. C’est là, où « Interstate », le script d’origine d’Anthony Jaswinski réussissait un tour de force : marier deux genres, tout en liant le tout avec des personnages en trois dimensions, et un large panel d’émotions.
Frank n’est pas seulement un tueur avec des remords qui se bat contre deux bad guys, c’est quelqu’un qui va lentement réaliser qu’il n’y a aucune issue à les combattre et que ce voyage est une traversée du Styx pour le salut de son âme. Au milieu de tout cela, tout est émotions : émotion liée à la trahison envers un ami d’enfance (César), émotion liée à la culpabilité en voyant ce qu’il aurait pu devenir si la haine l’avait consumé (Virgil), émotion liée à l’amour perdu (sa relation avec Anna, la femme qu’il veut emmener avec lui), émotion liée à sa rédemption (son passé et ce qu’il a fait).
« JOUR DE COLÈRE » est bien plus qu’un polar, bien plus qu’un film fantastique, bien plus qu’un film d’action, c’est un film somme, qu’il est important d’incarner et de faire incarner. C’est en même temps, un film d’action et un tiroir à symboliques. C’est le miroir posé en face d’un homme qui va mourir et qui va lentement décider de choisir sa mort, dans une apothéose.
C’est un film à double lecture : au premier degré, c’est l’histoire d’un anti-héros, qui après une vie de violence, se convainc que tout peut encore changer. En filigrane, c’est bien l’amour inconditionnel et tardif pour une femme, qui en est le déclencheur. Mais, cet anti-héros, c’est JoeyStarr, le bad guy préféré des français ! Donc le spectateur est avec lui dès le début, et s’identifie à ce gangster dépourvu de haine. C’est un peu le mélange de « Driver » du film de Winding Refn et de Winston Wolfe dans « Pulp Fiction ». C’est aussi un gangster « gentleman » parce que prêt à aider une femme en détresse, rencontrée sur le bord de la route, ou plus loin, un étudiant perdu au milieu de la nuit.
Au premier degré, on frissonne pour Frank lors de son voyage, lorsque le destin met sur sa route, un psychopathe de plus en plus redoutable, à mesure qu’il avance vers son objectif. De psychopathe, il va passer à un personnage surnaturel : le diable en personne, qui ne peut laisser échapper un si bon serviteur. Mais en deuxième lecture, c’est la lutte entre le nouveau Frank, celui qui croit en la vie et en l’amour d’Anna, la seule femme probablement qu’il ait aimée. Et l’ancien Frank, le tueur qui a vécu une vie entière de violence. C’est un face-à-face quasi biblique entre deux parties de sa conscience. La mise en scène laisse le spectateur dans l’ambiguïté. Est-ce que Virgil existe réellement ? (Il n’y a aucune interaction à l’écran entre Virgil et un autre personnage que Frank jusqu’au twist final). Les différentes victimes qui jalonnent le parcours de Frank, peuvent aussi bien être son œuvre. Est-ce que Frank n’a pas finalement exécuté Tony comme il devait le faire ? L’étudiante n’était-elle pas une jeune femme enlevée pour le trafic de prostitution de César, puis tuée parce qu’en fuite ? Est-ce que le policier Belge n’a pas tenté de l’arrêter ? De même que Stefano, le garde du corps de César ? Et le chemin avec toutes ces routes existe-t-il réellement ? N’est-ce pas plutôt un cheminement mental ?
Dans la mise en scène et le choix du casting, j’ai voulu superposer ces deux niveaux de lecture, et ces deux genres de façon à dire au spectateur qu’il est dans un film de gangster, mais que quelque chose cloche. Types de plans, mouvements de caméras, musique, ça commence avec le motif du gangster solitaire. Mais bientôt, le sound design dans la forêt et la musique qui introduit progressivement des leitmotivs angoissants, envoient des alertes au spectateur.
Le personnage de Frank ressemble au parcours de nombreux voyous marseillais qu’on rencontre dans les faits divers, extrême violence comprise, et ceux des chefs, sont malheureusement bien proches deceux de « Gomorra ». Comme l’histoire veut se concentrer sur le voyage de Frank, il n’y avait que très peu de place pour les personnages secondaires. Anna et César n’ont chacun que quelques scènes avant de retrouver Frank. Ainsi, était-il nécessaire de choisir des acteurs dont le charisme et la filmographie nourrissent d’eux-mêmes les personnages. Avec Asia Argento, on sait immédiatement à qui on a à faire, et Michele Riondino que j’ai découvert au casting, porte l’histoire du cinéma de gangster italien sur son visage !
« JOUR DE COLÈRE » est fondamentalement un film noir, et mystérieux. J’ai essayé de varier le rythme et les scènes pour plonger le spectateur dans une forme de malaise inexplicable sans pour autant ne jamais cesser de le divertir. - Jean-Luc Herbulot
Pour les amateurs de thriller, celui-ci en est un dans tous les sens du terme. Action, bagarres, ambiance froide et sordide. Sans compter JoeyStarr qui se fond dans son personnage de dur, mais qui au fond de lui même a une part de tendresse que l'on découvre au fur et à mesure du film.
Jour de colère débute sur une route avec une voiture qui roule à vive allure, et avec la bande musicale de Pierre Nesi nous sommes de suite baignés dans le bain.
En croisant une voiture abandonnée, puis cette jeune femme apeurée qui fuit dans la nuit, et la rencontre avec Virgil, tous ces moments vont faire que les plans établis par Frank vont s'en trouver quelque peu contrariés.
Jour de colère, à la base appelé Interstate, oscille entre polar et fantastique. On retrouve bien la patte de Jean-Luc Herbulot, déjà bien ressentie et pressentie par son genre, dans son précédent film Saloum.
Rythmé ce long métrage l'est. Glacial également de par son histoire et ce qu'il se passe et par l'interprète principal qui montre peu ses émotions. Pourtant Frank en a avec son passé que l'on va découvrir petit à petit, et par ce futur en compagnie d'Anna celle avec qui il veut poursuivre sa vie mais différemment. Ses plans vont être contrariés en croisant la route de Virgil quelque peu fou et machiavélique.
Si on ne cherche pas un cinéma pointilleux, on peut se laisser prendre au jeu de Jour de colère qui, avec la signature cinématographique du réalisateur que l'on ne peut pas nier, nous entraîne dans une histoire étrange, dérangeante, mais qui a du sens.
Bien entendu il y a quelques imperfections dans ce long métrage, mais tout n'est pas à jeter, comme j'ai pu le lire dans certaines critiques à mon avis trop sévères.
Pour ma part, jusqu'à la fin, ce polar/thriller/fantastique, m'a tenue en haleine et les interprétations sont cohérentes et crédibles.
Le final m'a quelque peu déstabilisée et je ne savais plus trop quoi penser. Jour de colère est réellement un film de genre on ne peut pas l'interpréter autrement et qui nous entraîne vers les ténèbres.
En fait, Jean-Luc Herbulot, si on lit bien la note citée plus haut, nous ouvre des pistes, à nous de les interpréter comme on le souhaite. Pour ma part j'ai choisi la fin que je veux donner à ce film, et vous ?
MA NOTE : 3.5
Festival :
BIFF International Competition 2024
Crédits photos et vidéo : KapFilms
SORTIE EN SALLE LE 18 SEPTEMBRE 2024 JOUR DE COLÈRE Ou Interstate Réalisé par Jean-Luc Herbulot Avec : JOEYSTARR, ASIA ARGENTO, MICH...
De nombreux albums sont sortis durant l'été ainsi que depuis la rentrée. Je ne peux pas passer à côté de celui de OK Cowgirl.
Depuis la formation du projet en 2018, Leah Lavigne a progressivement rassemblé le groupe (complété par le guitariste principal Jake Sabinsky, le guitariste et joueur de synthé John Miller, le bassiste Ryan Work et le batteur Matt Birkenholz)
de son environnement de Brooklyn - des camarades de collège, des
barmans locaux et le producteur des premières sorties du projet font
tous des apparitions dans le lineup.
Après avoir profité du torrent
d'énergie post-lockdown émanant des cercles indie new-yorkais et s'être
transformé en un groupe tout-terrain et éprouvé sur scène, le groupe a
cherché un collaborateur clé en la personne d'Alex Farrar, le producteur visionnaire d'Asheville responsable d'un pourcentage stupéfiant de sorties dans le panthéon moderne de l'indie rock. La combinaison s'avère idéale sur Couldn't Save Us From My Gut, car le penchant de Farrar pour
faire sonner les groupes de manière cataclysmique est à l'origine d'une
série de performances dignes d'être associées à son travail avec Wednesday ou Indigo de Souza.
Dans
chacun des dix titres de l'album, le groupe se débat avec
l'autonomisation dans différents contextes - l'amour romantique,
l'obligation sociétale, la dureté d'une journée en Amérique - et
s'efforce d'extraire sa vérité d'un enchevêtrement de bruits hérités.
Mais le titre de l'album est en quelque sorte un aveu de succès - OkCowgirl a
commencé à vivre selon son propre code, et n'est pas prêt d'arrêter. La
confiance que le groupe dégage est palpitante - les six années qu'ils
ont passées à préparer leur premier album sont mises en évidence.
Sur Couldn't Save Us From My Gut, le groupe libère son dynamisme dans des directions inattendues. Plus simplement, ils déchirent - à voir, le favori en live Larry David
pour un défoulement furieux sur un disque rempli d'ambivalence
refoulée. « Everything is fucked » annonce la couleur dès les premières
secondes et son tempo à taper du pied parfait permet de s'aligner
facilement sur le sens de tension et de relâchement de l'auditeur - un
résultat obtenu par un après-midi de spontanéité dans la salle de
répétition.
OK COWGIRL
Couldn't Save Us From My Gut
Disponible depuis le 16 août 2024
EASY DOES IT RECORDS
Crédits photos et vidéo : OK Cowgirl - EASY DOES IT RECORDS
De nombreux albums sont sortis durant l'été ainsi que depuis la rentrée. Je ne peux pas passer à côté de celui de OK Cowgirl . Depuis ...
Fujino,
adolescente surdouée, a une confiance absolue en son talent de mangaka
en herbe. Kyômoto, elle, se terre dans sa chambre et pratique sans
relâche le même art. Deux jeunes filles d'une même ville de province,
qu'une passion fervente pour le dessin va rapprocher et unir par un lien
indéfectible.
A propos du réalisateur :
Kiyotaka Oshiyama est un animateur qui a commencé sa carrière en 2004. Il s’est rapidement distingué comme un animateur de talent, participant à DORAEMON ou NEON GENESIS EVANGELION puis en devenant un artiste régulier pour Ghibli en intervenant sur ARIETTY, LE VENT SE LÈVE ou LE GARÇON ET LE HÉRON. Cette réputation permet à Oshiyama d’inviter de grands talents sur LOOK BACK, à commencer par Toshiyuki Inoue, surnommé « l’animateur parfait ».
Oshiyama s’est fait remarquer en animant et réalisant seul ou quasiment seul certains épisodes de séries telles que Devilman Crybaby ou Space Dandy, mais aussi en signant les designs de certains monstres dans Chainsaw Man, autre manga de Tatsuki Fujimoto. Cette dévotion et cet amour du mouvement sont à retrouver dans LOOK BACK puisqu’Oshiyama a travaillé sur le film jusqu’à la veille de sa diffusion au Japon.
En 2017, il fonde son petit studio Durian qui sera en charge de plusieurs anime comme Shishigari (un projet original encore non diffusé), LOOK BACK et bientôt Rising Impact (série sur le golf). Via le site en ligne du studio, il donne des cours et corriges les jeunes animateurs en herbe.
A propos de l'auteur :
Tatsuki Fujimoto est un jeune mangaka de seulement 30 ans mais qui est déjà un grand nom dans le milieu du manga.
Après avoir écrit plusieurs One Shot (histoire courte édité en un seul volume), il écrit sa première série Fire Punch entre 2016 et 2018 (8 volumes).
Mais c’est réellement en 2018 que l’auteur acquiert une notoriété internationale avec sa série Chainsaw Man (série toujours en cours) qui s’est vendu à plus de 4,4 millions d’exemplaire et qui depuis 2022 bénéficie de sa propre série animée.
L’auteur écrit en parallèle des histoires courtes comme Look Back créée en 2021. C’est sans doute une de ses œuvres les plus personnelles.
En racontant l’histoire de deux filles, voulant devenir mangaka, l’auteur se livre sur sa vision de la profession. Il met en lumière les deux pendants du manga, à savoir raconter et dessiner une histoire, Fujimoto y livre ici une histoire revenant aux bases de son métier.
A propos du doublage :
YUUMI KAWAI est FUJINO
« Look Back est un manga qui a touché le cœur de nombreuses personnes. Le réalisateur Kiyotaka Oshiyama et l’équipe de production ont créé l’animation, puis j’ai utilisé mon souffle et ma voix pour tenter d’ajouter une nouvelle couleur à l’histoire de ces deux filles.
C’était la première fois que je m’aventurais dans le monde de l’animation, alors je me suis donnée à fond pour utiliser une voix sincère afin d’accompagner la merveilleuse vivacité de Fujino. »
MIZUKI YOSHIDA est KYOMOTO
« Lorsque j’ai lu Look Back pour la première fois, j’ai ressenti un choc, l’art de Tatsuki Fujimoto est d’une telle vivacité et j’étais excitée de savoir ce que cela donnerait dans un film.
Lorsque j’ai passé l’audition et que j’ai vu les images pour la première fois, j’ai été ébahie, même s’il s’agissait d’un dessin inachevé. J’en pleurais, je me souciais réellement des deux personnages. Comme c’était la première fois que je faisais du doublage, j’ai vraiment joué de tout mon cœur. »
Ce film d'animation est donc inspiré d’après l’œuvre originale Look Back créée par Tatsuki Fujimoto. Ce manga publié en version complète le 19 juillet 2021 sur le site Shonen Jump+ puis en version physique le 3 septembre par Shueisha, fut directement un succès à la fois public et critique.
Ce One Shot de 134 pages a été lu plus de 4 millions de fois seulement deux jours après sa publication. Racontant l’amitié de deux passionnées et surdouées de dessin de manga, l’œuvre courte et touchante met en avant la différence entre bien dessiner et savoir raconter des histoires, la complémentarité entre un illustrateur et un auteur.
En plus de trouver son public, Look Back a également reçu la reconnaissance de ses pairs et les compliments de nombreux autres mangaka reconnus.
Il nous plonge donc, comme dans de nombreux films Japonais, dans le monde des mangas et est très bien restitué. Les personnages sont bien créés, les expressions également. De nombreux détails afin de rendre très plausible aussi bien les individus mais aussi tout ce qui les entoure.
Les couleurs sont vives, très belles. Pas de temps mort et l'on suit avec intérêt les aventures de ces deux jeunes filles totalement différentes.
Le film, tout comme le manga, se concentre essentiellement sur Fujino et Kyomoto. Une certaine amitié va se créer sous nos yeux et leur histoire est assez émouvante.
Esthétiquement et techniquement très réussi, Look Back est très agréable à visionner et n'a qu'un défaut qu'il ne dure pas plus longtemps et surtout qu'il ne soit visible que les 21 et 22 septembre prochain. Alors prenez note et ne le loupez pas.
Un programme pour plonger dans les mondes marins... Partez sur les traces d’un célèbre marin, découvrez d’incroyables légendes insulaires, explorez des univers aquatiques merveilleux et vibrez au son de l’océan. Un véritable voyage en immersion pour les petits comme les grands !
Réalisation, scénario et décors : Anastasia Sokolova
Animation : Anastasia Sokolova, Anna Kritskayaet Yulia Mikushina
Musique: Evgeny Karmazin
Son : Nadezhda Shestakova
Bruitages :Nina Denshchikova
Producteurs : Georgy Negashev et Irina Snezhinskaya
Histoire :
En haut d’une falaise, des jeunes pingouins se préparent à accomplir leur premier plongeon dans l’océan. Tous y parviennent sauf un, effrayé par les profondeurs sous-marines. Heureusement, il recevra l’aide d’un compagnon inattendu...
A propos de la réalisatrice :
Anastasia Sokolova est née à Ekaterinbourg en Russie. Elle a obtenu un diplôme en graphisme et en animation à l’Académie d’État de l’Architecture et des Art de l’Oural. Depuis 2018, elle travaille en tant que réalisatrice de films d’animations. Son court métrage Le saut du pingouin a reçu le prix du meilleur film d’animation lors du 1er Festival International du film pour enfants Magic Lamp àMoscou. Depuis, elle a réalisé deux autres films: Womanen 2022 et Dance of lifeen 2023.
Jakub Kouřil, 8 min, 2013, République Tchèque. Animation en dessins 2D et animation 3D
Réalisation, scénario et direction artistique : Jakub Kouřil
Montage : Roman Tesáček
Son : Vladimír Chorvatovič
Effets sonores : Stanislav Cajthaml
Compositeur : Marek Gabriel Hruška
Production : Bára Příkaská, Ondřej Šejnoha
L'histoire :
Fasciné par les exploits du Commandant Cousteau, célèbre explorateur des mondes marins, un petit garçon passionné de plongée rêve de vivre lui aussi de formidables aventures. Une drôle de rencontre au détour d’une rue enneigée le conduira sur les pas de son idole..
A propos du réalisateur :
Jakub Kouřil est né en 1987 en République Tchèque. Il est diplômé en section animation à l’Université Tomas Bata de Zlín. Il a ensuite effectué un stage de six mois à l’ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs) à Paris puis il a poursuivi ses études à l’École de Cinéma et de Télévision de l’Académie des Arts du Spectacle de Prague. Il a réalisé de nombreux films durant et après ses études: Perla (2019), Gracie (2008) ou encore M.O (2012) Le Petit Cousteau est son cinquième court métrage, il a reçu de nombreux prix à travers le monde (FAMUFEST à Prague, Festival de Zlín, Festival de Palm Springs...).
Penché par-dessus sa pirogue, un petit garçon contemple les poissons du récif. Il s’interroge: d’où leur viennent toutes ces magnifiques couleurs? Son grand-père lui raconte alors une mystérieuse légende
A propos de la réalisatrice :
Née en 1981 à Madang, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Ursula Ulmia grandi entre la Suisse et le Kenya. En 2008 elle obtient son diplôme en animation à la Haute École de Lucerne. Son film de fin d’études Moon Children a été présenté et primé dans plus de 50 festivals dans le monde entier. Elle a été animatrice 2D, modélisatrice de marionnettes et directrice de production pour le cinéma, la télévision et les médias. Elle a aussi été directrice de production pour des films et des séries télévisées en Europe. Depuis 2016, elle est productrice d’animation indépendante et réalisatrice. Elle a notamment réalisé The Edge (2020), Only a Child (2015) et elle a participé à la série d’animation The Amazing World of Gumball
Réalisation, décors, animation et scénario : Aliona Baranova
Montage : Jan Saska
Son : Jiři GráfMusique: Petr Mazoch
Producteur : Université Tomas Bata de Zlín
L'histoire :
Un gigantesque marin conduit chaque jour des passagers en bateau à travers le monde. Un jour il se voit offrir une feuille d’automne par une petite fille. Des souvenirs refont alors surface. Depuis combien de temps n’est-il pas rentré chez lui ?
A propos de la réalisatrice :
Aliona Baranova est née en Russie et a grandi en Biélorussie. Elle a ensuite étudié l’animation en République Tchèque, où elle vit désormais. Ses deux films d’étudiante, Home (2016) et Le marin et la feuille (2020) traitent du mal du pays et débordent de couleurs.
- LE HARENG
Lena von Döhren et Eva Rust, 9 min, 2023, Suisse.Animation 2D.
Réalisation : Lena von Döhren et Eva Rust
Animation : Lena von Döhren, Simon Eltz, Ramon Schoch
Décors : Eva Rust
Montage : Fee Liechti
Musique : Martin Waespe
Conception sonore : Tobias Diggelmann, Thomas Gassmann, Martin Waespe
Mixage : Thomas Gassmann
Production : Catpics AG, Sarah Born, Rajko Jazbec, Dario Schoch
L'histoire :
Suite à l’attaque d’une mouette, un petit hareng se retrouve loin de son banc. Perdu, il va se lier d’amitié avec d’autres créatures marines grâce à la magie de la musique. Ensemble, pourront-ils vaincre leur ennemi commun?
A propos des réalisatrices :
Lena von Döhren est née en 1981 à Berlin. Elle a obtenu en 2007 son Bachelor en communication audio-visuelle à l’Académie Gerrit Rietveld à Amsterdam. Elle s’installe à Lucerne en 2009 puis obtient un Master à l’Université des sciences appliquées et des arts. C’est durant ses années d’études que grandit son projet Little Bird. Les quatre épisodes de cette mini-série ont été chaque fois présentés en avant-première mondiale à la Berlinale. Les films d’animation de Léna ont été montré dans de nombreux festivals et reçu des récompenses à Sapporo, Paris, Hiroshima, Ottawa et La Bourboule, et bien d’autres encore.
Eva Rustr est née en 1986 in Zurich, en Suisse. Elle sort diplômée en 2017 de l’Université des sciences appliqués et des arts de Lucerne en communication audiovisuelle. En plus de son travail d’illustratrice, elle enseigne à la SfG BB (école de design de Berne et de Bienne). Ses livres Hilda et la princesse (2019) et Hilda et Mélusine trouvent un œuf (2021) ont été publiés à travers le monde entier.
Avec ces 5 petits courts-métrages une manière pour les plus petits de découvrir ce qu'il se passe sous l'eau et de voir également que plusieurs mers ou océans existent tout autour du monde.
Il n'y a pas que des animaux que les enfants pourront découvrir mais aussi des personnages issus de différents lieux du globe.
Des contes simples mais réalistes qui en apprendront beaucoup aux bambin avec de belles images et couleurs. Une manière de voyager et de découvrir cet élément sans forcément prendre l'avion.
L'amitié revient régulièrement tout au long de ces histoires ainsi que l'entraide. Chacun aura sa préférence, j'avoue avoir un petit penchant pour le petit Cousteau.
MA NOTE : 3.6/5
Crédit : Les films du Préau
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