(Critique) Film Almamula réalisé par Juan Sebastian Torales
En prélude à son premier long métrage Almamula, qu’il a développé avec le soutien d’un Eurimages Development Award, il a réalisé deux courts métrages, Sacha et Maco, qui, comme le long métrage, se déroulent dans sa ville natale de Santiago del Estero.
ALMAMULA est né dans cette terre, comme le résultat d’une blessure émotionnelle de mon enfance. Lorsque j’ai commencé à écrire le scénario, je voulais réinterpréter cette légende, plonger dans son contexte et comprendre pourquoi elle a été créée. Comme pour beaucoup de choses inventées par l’église catholique, l’Almamula a été créée pour effacer tout ce qu’ils considéraient comme immoral ou une menace.
Ainsi, ALMAMULA ne raconte pas l’histoire du monstre qui vit dans la forêt, mais le monstre que nous, en tant qu’êtres humains, avons créé autour de la sexualité". - Juan Sebastian Torales
A propos des interprètes :
Nicolás Díaz est un jeune comédien argentin remarqué dans une série télévisée Fiction crew. Avec Almamula et son interprétation de Nino, il trouve son premier grand rôle au cinéma.
Le réalisateur s'est inspiré de faits qui lui sont arrivés en Argentine. Après être venu en France, il s'est senti nostalgique de son pays et comme il le dit lui même : "...Je vois ce film comme une lettre d’amour à l’enfant qui vit encore en moi et à ma ville natale, bien sûr".
De nombreux symboles jalonnent ce long métrage et il y a également ce mythe, cette créature qu'est l'Almamula qui est une légende dans ce pays et qui fait que cette oeuvre peut être catégorisée un peu en film d'horreur.
Le jeune Nicolas Diaz livre une interprétation remarquable alors qu'il débute sur grand écran.
Admirablement filmé, avec des plans excellents, des images et photos magnifiques, Almamula est esthétiquement très réussi. Ne serait-ce que cette forêt qui est intriguante et qui attire indéniablement le protagoniste principal.
Ce long métrage aborde la question de l'homosexualité, bien qu'à l'époque où se déroule l'histoire, ce sujet était tabou. De nos jours, dans ce pays, la question a beaucoup évoluée. Le réalisateur évoque également le racisme qui est bien présent en Argentine.
Un film sombre, avec des scènes très réalistes et réussies, une interprétation remarquable, et de sublimes images, on peut dire qu'Almamula a tout pour plaire à une catégorie de spectateurs, mais notons tout de même une fin qui peut laisser pantois.
MA NOTE : 3.5/5
Festivals :
Festival International Du Film De Berlin | Berlinale Génération 14plus
Cine Latino Bergen
Festival International Du Film De l’Uruguay | Compétition Young Audience
Festival International Du Film De Seattle | Cinéma Ibéro-Américain
FICG Guadalajara | Compétition De Longs Métrages Ibéro-Américains
IFF Puerto Vallarta
Festival MIX México | Compétition Officielle
Festival Du Film De Taipei | Future Lights
Festival International Du Film d’Oslo/Fusion · Mention Honorable
Festival International Du Film De Chicago | Perspective
Festival International Du Film De São Paulo | Compétition Des Nouveaux Réalisateurs
Festival Du Film Pink Screens
Festival International Du Film De Stockholm | Découverte
Festival Du Film Ibéro-Américain De Huelva | Compétition De Longs Métrages
Festival Du Film LGBTQI De Paris Chéries-Chéris
Festival International Du Film Du Kerala | Cinéma Mondial
Festival FILMAR En América Latina | Compétition Du Premier Long Métrage
Crédits photos et vidéo : Outplay Films
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