(Critique) Film Pompo the cinephile réalisé par Takayuki Hirao
A propos des personnages :
- Pompo, productrice
Du haut de son jeune âge, Joel D. Pomponette dite Pompo dirige une société de production de films commerciaux à succès. Passionnée de films de série B, la talentueuse productrice a pour ambition de réussir à émouvoir les gens avec ce cinéma qu’elle affectionne tant. Lorsqu’elle décide de produire un film d’auteur plus personnel, elle en confie la réalisation à son assistant Gene.
- Gene Fini, assistant de production / réalisateur / monteur
Assistant de production qui rêve secrètement de réaliser des films, son nom n’est pas sans rappeler le fameux Gene Kelly. Personnage solitaire et renfermé, Gene est passionné et détient un réel talent pour la réalisation. Son sens de l’image singulier lui donne également un réel avantage en tant que monteur. Il espère être à la hauteur de ses nouvelles responsabilités.
- Natalie Woodward, actrice (aspirante)
Depuis toujours, Natalie n’a qu’un rêve: devenir une grande actrice, telle Natalie Wood. C’est dans ce but qu’elle travaille avec acharnement et enchaîne les auditions pour faire de ses rêves une réalité. Mais ce sont surtout les déceptions qu’elle enchaîne, jusqu’au jour où elle passe un casting pour devenir la star du prochain film de Pompo...
- Martin Braddock & Mystia, acteur & actrice
Inspiré par Marlon Brando, Martin Braddock est LA star de Nyallywood. Mais, convaincu qu’un film se créer à plusieurs, il est toujours prêt à prendre les conseils qu’on lui donne. Mystia, quant à elle, est la tête d’affiche de tous les films de Pompo.Vedette adulée, c’est en grande partie à elle que la productrice doit le succès de ses films de série B !
- Alan Gardener, gestionnaire d’investissements
Malheureux dans son métier d’investisseur dans l’une des plus grandes banques de Nyallywood, le «pire endroit» selon lui, le personnage d’Alan cherche à donner un sens à sa vie en aidant les autres à réaliser leurs rêves, et pourquoi pas à réaliser un film...
- J.D. Peterzen, producteur
A l’image de Wolfgang Petersen, J.D. Peterzen est un géant de l’industrie dont la réputation n’est plus à faire. Grand-père de Pompo, c’est lui qui a transmis à cette dernière le goût du cinéma. Il est source de bons conseils pour le novice Gene et lui confie que "chaque instant possède une beauté fugace".
Un film d'animation qui rend hommage au cinéma ce n'est pas commun. Avec une fenêtre sur les métiers de l’industrie cinématographique, Pompo the cinephile est une ode au 7ème art et pour les novices une initiation à tous les corps de métier qui peuvent s’exercer au sein d'un long métrage.
On notera que Pompo, the cinephile est une adaptation directe du populaire manga avec un titre éponyme.
Bien que Pompo fasse très jeune, genre fillette de 14 ans, elle dirige de main de maitre sa société de production et sait exactement le genre d’œuvre qui va faire mouche et est une vraie découvreuse de talents.
Jusqu'à présent elle n'a opté que pour des longs métrages du même genre, mais elle décide de changer de genre afin de révéler à la fois une nouvelle actrice, mais aussi son assistant Gene, peu sûr de lui, et qui pourtant a un vrai talent.
Un film idéal dans le temps pour Pompo doit être de 1 h 30, celui-ci dure 1 h 34 (avec le générique), c'est à croire que le réalisateur a du beaucoup s'inspirer de son passé afin de nous plonger dans son univers. En effet, ce dernier a longtemps été assistant avant de se lancer aux manettes d'un long métrage.
MA NOTE : 3.8/5
© “Pompo the Cinephile” Production committee - © 2020 Shogo Sugitani KADOKAWA Pompo Project
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