(Critique) Film La couleur dans les mains réalisé par Nora Hamdi
En quête de son histoire, à travers sa vie d’artiste, Yasmine va trouver la lumière en découvrant le secret qu’elle porte.
Après cinq romans, dont trois ont été adapté au cinéma, Des Poupées et des Anges et La Maquisarde, son nouveau long métrage La Couleur dans les Mains, adapté à nos jours, aborde une partie autobiographique
sur l’arrivée à Paris de l'auteure et une partie fictionnelle, inspirée de la période où l’Algérie a été l'une des premières victimes, du terrorisme islamiste, avant La France.
résonance aux sujets toujours d'actualité ...
A propos de l'interprète principale :
Kenza Moumou a été repérée pour ce film après un casting et elle a exactement l'âge du rôle. Elle est étudiante au théâtre. Auparavant elle a fait le conservatoire d'art dramatique à Orléans. C'est donc son premier grand rôle au cinéma.
Ce long métrage est le troisième volet d'une série de films aux thèmes engagés vers un cinéma plus indépendant à travers la diversité.
Il est également est une adaptation qui peint une jeunesse actuelle, en résonance avec des sujets toujours d'actualité …
Au travers de ce long métrage il y a une grande similitude entre l'héroïne et la réalisatrice.
Nora Hamdi aborde les thèmes de la discrimination, du racisme, en effet pour avoir un appartement la jeune Yasmine va devoir changer de nom sur sa boîte aux lettres et surtout elle va découvrir un lourd secret qui lui était cachée depuis son plus jeune âge.
Ce changement ne serait-ce que sur ce lieu, va changer littéralement sa vie. Ce détail qu'elle pensait anodin, va la pousser dans un questionnement plus profond.
On va y découvrir un monde, celui de l'art, et plus spécialement celui de la peinture pour lequel Yasmine se passionne.
Cette passion va être son exutoire et elle va pouvoir partager au travers de ses œuvres ce qu'elle peut ressentir.
Ayant toujours cherché à savoir ce qui avait pu se passer concernant ses parents, elle percera le secret du problème identitaire, de l'immigration, mais aussi des victimes du terrorisme en islamiste en Algérie.
Ce long métrage est également féministe. Yasmine va croiser de nombreuses personnes tout au long du film, dont son copain qui au contraire d'elle vient d'un milieu aisé.
Yasmine fait partie de la génération actuelle, la peinture tient une grande place dans ce film et on comprend que l'art n'a pas de frontière, et d'identité, et que le tout est de préserver sa liberté d'être et de penser.
Crédits photos et vidéo : B&Films Production
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Vous êtes passés me lire, laissez moi un petit mot - Merci