(Critique) Film Que notre joie demeure réalisé par Cheyenne-Marie Carron
Le père Jacques Hamel et Adel Kermiche, deux destins se sont croisés pour le pire. En juillet 2016, Adel Kermiche a tué le père Jacques dans son église. Le parcours chaotique, tourné vers la destruction a anéanti une vie tournée vers l’autre et le sacré. Pourtant de cet anéantissement a jaillit mondialement un témoignage de bonté, celui du père Jacques. Un prêtre, discret, dont la vie d’engagement était tournée vers son prochain. À Saint-Etienne du Rouvray, dans la ville frappée par cet attentat, musulmans et chrétiens ont renforcé leur dialogue dans le respect.
A propos de la réalisatrice :
Réalisatrice, productrice, scénariste, actrice, Cheyenne-Marie Carron possède plusieurs cordes à son arc. Cette dernière est passée derrière la caméra pour A une madone où elle jouait dedans. Puis dans sa filmographie on peut noter Ne nous soumets pas à la tentation, La fille publique, L'apôtre, Le fils d'un roi, La beauté du monde, Je m'abandonne à toi. Des films faisant souvent référence à la religion.
A propos des interprètes :
Daniel Berlioux est un acteur français qui joue dans ce film le père Hamel. On a pu le voir dans des seconds rôles comme dans Riens du tout, Coup de chaleur, Le pantin, Demi-sœur, Une vie après ainsi que dans de nombreuses apparitions à la télévision.
Oussem Kadri interprète Adel. Avec trois ans de carrière il était à l'affiche de Pax Massilia et La couleur dans les mains.
Quant à Majida Ghomari, qui interprète Fatima dans ce long métrage la mère d'Adel, elle a déjà beaucoup tourné à la télévision et dans quelques films comme La ritournelle, Maman a tort, Santa & Cie, Soumaya, Intraitable, Mon fils Malik. A noté qu'elle a déjà tourné par deux fois sous la direction de Cheyenne-Marie Carron.
Il tenait à la réalisatrice de faire un film hommage à ce prêtre et cela au lendemain même de cet attentat. Elle a pris le temps, mais le 24 avril elle aura tenu parole et ce long métrage sera sur les écrans.
Il fait écho avec ce qu'il se déroule et pourtant la réalisatrice ne porte pas de jugement elle donne juste les faits tels qu'ils se sont produits.
Jusqu'au final de ce long métrage c'est un processus qui se met en place pour amener Adel à commettre cet acte. Sa mère a fait tout ce qu'elle pouvait pour l'élever et qu'il trouve sa place dans la société, mais de rencontres, en rencontres, il ne prendra pas le chemin imaginé par Fatima qui a tenté de le guider. Il se radicalisera et ira jusqu'au geste fatal. On assiste donc au long cheminement qui s'opère dans la tête d'Adel jusqu'à ce jour J.
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