(Critique) Film La beauté du geste - danse et éternité réalisé par Xavier de Lauzanne

 

Film La beauté du geste - danse et éternité réalisé par Xavier de Lauzanne
 
SORTIE EN SALLE LE 13 MARS 2024

LA BEAUTÉ DU GESTE - DANSE ET ÉTERNITÉ
Réalisé par Xavier de Lauzanne
Avec : Avec Norodom Buppha Devi, Voan Savay, Sophiline Cheam Shapiro, Proeung Chhieng, Suppya Hélène Nut, Serei Van Kosaun, Sok Nalys
Distribué par Aloest Films
Genre : Documentaire
Origine : France
Durée : 1 h 26

Synopsis

En 1906, Auguste Rodin découvre les danseuses cambodgiennes lors d’une représentation du Ballet royal à Paris. Bouleversé par cette expérience et par leur gestuelle, il produit en quelques jours une œuvre magistrale de 150 aquarelles. Depuis cette date, jusqu’à la création d’un nouveau spectacle pour une tournée en France et en Suisse un siècle plus tard, le Ballet royal cambodgien survit aux épreuves de l’Histoire et nous transporte, entre Orient et Occident, dans un univers de splendeur et de mystère.

Film La beauté du geste - danse et éternité réalisé par Xavier de Lauzanne

A propos du réalisateur

Né en région parisienne en 1970, Xavier de Lauzanne a suivi des études d’hôtellerie avant de mettre en place des formations hôtelières pour les jeunes issus de milieux défavorisés en Martinique, au Vietnam puis au Cambodge. Passionné par l’image, il achète sa première caméra numérique en 1999 et réalise au Vietnam son premier film documentaire, Retour sur la RC4 (pour « route coloniale 4 »), sur des anciens combattants français et vietnamiens de la guerre d’Indochine. Il co-réalise ensuite, pour France 5, le documentaire Pour un sourire d’enfant qu’il tourne à Phnom Penh en 2002.

En 2003, l’association « Enfants du Mékong » lui commande son film de communication Vivre comme un enfant qu’il tourne en Thaïlande, au Cambodge, au Laos, au Vietnam et aux Philippines. De 2002 à 2005, il réalise plusieurs reportages et documentaires, en France et à l’étranger, pour la télévision. Dès 2004, il passe au cinéma en développant son premier projet de long métrage documentaire D’une seule voix, sur des musiciens israéliens et palestiniens rassemblés par un Français pour une vaste tournée en France. Après sa sortie en salle en novembre 2009, il enchaîne avec Enfants valises qu’il tourne dans une classe d’adolescents « primo-arrivants », en provenance du Maghreb et d’Afrique centrale. Le film sort en septembre 2013.
 
En 2014, il tourne au Cambodge son film Les Pépites, qui sort au cinéma en octobre 2016 et attire dans les salles françaises plus de 220 000 spectateurs. Suivra la réalisation d’une trilogie de longs-métrages documentaires consacrés à l’après Daech en Irak et en Syrie. Le premier volet intitulé 9 jours à Raqqa, est retenu dans la Sélection officielle de Cannes 2020 et sort en France le 8 septembre 2021. Le second volet, En toute liberté, est sorti en France le 8 mars 2023.


Xavier de Lauzanne

A propos des interprètes principaux

- La princesse Norodom Buppha Devi était la fille ainée du roi Sihanouk et la demi-sœur de Sihamoni, l’actuel roi du Cambodge. Figure majeure des arts et de la culture cambodgienne, elle était célèbre pour ses talents de danseuse du Ballet royal, un art traditionnel transmis de génération en génération au sein de la famille royale. Formée à cet art dès son plus jeune âge, elle fut danseuse étoile, puis chorégraphe et maitresse de ballet de renom.

Artiste accomplie, la princesse Buppha Devi occupa également des postes importants au sein du gouvernement et des institutions cambodgiennes : elle fut ministre de la Culture et des Beaux-Arts ainsi que présidente de l’Académie royale de danse. Elle joua, à ce titre, un rôle éminent dans la renaissance et la préservation de la danse khmère et d’autres arts traditionnels, menacés de disparition pendant le régime Khmer rouge.

Buppha Devi est décédée le 18 novembre 2019 à l’âge de 76 ans. Elle reste dans les mémoires comme une icône de la culture cambodgienne. L’engagement dont elle fit preuve tout au long de sa vie, en faveur des arts et de la culture de son pays, continue d’inspirer et d’influencer des générations d’artistes au Cambodge et au-delà. A titre posthume, La Beauté du geste lui rend hommage en suivant son ultime travail de création.

- Voan Savay commença à danser au Palais royal à l’âge de neuf ans, en 1960, lorsque la reine Sisowath Kossamak Nearirath (la mère de Norodom Sihanouk) décida d’ouvrir les classes de danse au public une fois par semaine. Son talent et sa motivation furent vite remarqués par ses professeures qui l’encouragèrent à rejoindre la troupe du Ballet royal. Elle se vit confier, très tôt, les rôles féminins principaux et fut promue danseuse étoile à l’âge de 15 ans. En 1971, après la destitution de Norodom Sihanouk et l’abolition de la monarchie, Voan Savay devint la danseuse « star » de la Compagnie nationale de danse du Cambodge (nouvelle appellation du Ballet royal), notamment lors d’une tournée aux États-Unis d’Amérique.

Comme tous les artistes de sa génération, elle dut renoncer à la pratique de son art pendant toute la durée du régime de terreur instauré par les Khmers rouges où 90% des artistes disparurent. Pour survivre, Voan Savay cacha son identité et son passé. En 1981, soit deux ans après la chute du régime, Savay et son mari décidèrent de quitter leur pays en proie à la famine. Ils arrivèrent dans un camp de réfugiés à la frontière avec la Thaïlande (Site II), avec l’espoir de trouver refuge à l’étranger. Mais quand Savay découvrit la misère des camps et notamment les conditions de vie des enfants, elle renonça à émigrer et décida d’ouvrir une école de danse traditionnelle cambodgienne. Ses danseuses et danseurs furent bientôt invités à se produire un peu partout en Thaïlande, puis aux États-Unis en 1991.

Plus tard cette même année, elle put enfin retourner au Cambodge où elle rejoignit, avec sa troupe, le ministère de la Culture et des Beaux-arts. Suite au coup de force de 1997, craignant qu’il ne bascule à nouveau dans la guerre civile, elle quitta son pays et trouva refuge en France, dans la région parisienne. Pendant vingt ans, Savay et son mari y ont vécu et enseigné la danse traditionnelle cambodgienne. En 2016, Voan Savay fut invitée par la princesse Buppha Devi et le prince Sisowath Tesso à retourner s’installer au Cambodge pour aider à la transmission de la danse classique khmère. Depuis, elle partage son temps entre la France, qui reste son pays d’attache, et le Cambodge où elle prend part à différents projets.

- Sophiline Cheam Shapiro est une danseuse cambodgienne, chorégraphe et enseignante de renom. En 1975, Sophiline avait 8 ans lorsqu’elle dut quitter Phnom Penh avec sa famille, suite à l’évacuation forcée de la ville par les Khmers rouges. Après la chute du régime de Pol Pot, Sophiline fut l’une des premières étudiantes à suivre les enseignements des maîtres de danse qui avaient survécu, et elle fit partie de la première génération des danseuses classiques cambodgiennes diplômées de l’École des Beaux-arts à Phnom Penh. En 1991, elle émigra dans le sud de la Californie et entreprit des études supérieures d’ethnologie de la danse à la faculté des Arts et cultures du monde de UCLA.

En 2002, à Long Beach, Sophiline fonda avec son mari l’Académie des arts khmers. Grâce à ses ateliers de danse et de musique, elle forma aux arts et à la culture traditionnelle du Cambodge toute une nouvelle génération de ‘Khmericains’, grandis au sein de la plus grande communauté de réfugiés cambodgiens de Californie. En 2006, Sophiline Shapiro et son mari partirent s’installer au Cambodge et créèrent le «Sophiline Arts Ensemble », une troupe professionnelle de danse et de musique. Les chorégraphies de Sophiline Shapiro sont connues pour leur richesse et leur façon d’infuser formes classiques et nouvelles inspirations, plus contemporaines. Sophiline s’est vu décerner de nombreuses distinctions internationales en reconnaissance de son travail. En 2009, elle a reçu le National Heritage Fellowship du Fonds National pour les Arts — la plus prestigieuse des marques de reconnaissance accordées par l’État américain dans le domaine des arts folkloriques et traditionnels.

- A l’instar de la princesse Buppha Devi, Proeung Chhieng fut lié au Ballet royal dès l’enfance. Sa grand-mère était une maîtresse de ballet renommée qui enseignait au palais. Ayant vu son petit-fils imiter les mouvements des danseurs alors qu’il avait à peine cinq ans, elle encouragea sa vocation précoce et suggéra à la reine de l’intégrer dans l’école du Ballet royal trois ans plus tard. C’est ainsi que Proeung Chhieng emménagea au palais avec son père à l’âge de 8 ans. Il fut l’un des premiers danseurs à se voir confier le rôle du singe au sein du Ballet royal.

A la fin des années 1960, Proeung Chhieng devint, à son tour, maître de ballet, expert dans l’interprétation des rôles de singe. A l’entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh en 1975, Proeung Chhieng se trouvait en Corée du Nord, à Pyongyang, où il avait repris ses études de scénographie. Il rentra au Cambodge en 1978 et y fut immédiatement interné par le régime de Pol Pot dans un camp réservé aux étudiants revenus de l’étranger. Son expérience des Khmers rouges, bien que brève, fut celle d’un « déracinement complet de toute forme de culture locale ». Après la fuite de ces derniers, Proeung Chhieng dédia sa vie à la formation des jeunes talents, afin que la pratique de cet art qui lui est si cher puisse reprendre racine au Cambodge.

Proeung Chhieng fut l’un des premiers enseignants à rejoindre l’École puis l’Université des Beaux-Arts. Il en devint le doyen et y enseigna jusqu’à sa retraite. En tant que chorégraphe, il demeura l’un des plus proches collaborateurs de la princesse Buppha Devi, jusqu’au décès de cette dernière. Bien qu’à la retraite, Proeung Chhieng est toujours aussi passionné par son art et sa transmission. Il reste d’ailleurs fortement impliqué dans le secteur de la création et des politiques artistiques en sa qualité de conseiller ministériel.

- Suppya Hélène Nut, après avoir été élève à l’école de danse du Palais royal à Phnom Penh avant l’avènement des Khmers rouges, est arrivée en France adolescente. Elle est aujourd’hui chargée de cours à l’université de Cologne et à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), à Paris, en langue et littérature cambodgiennes et arts performatifs de l’Asie du Sud-Est. Elle est l’auteure de deux ouvrages avec Michel Réthy Antelme : “Dictionnaire français-khmer” (l’Asiathèque, 2013) et “Le Khmer” (Assimil, 2014). Dans le cadre de ses recherches, elle a réalisé des interviews filmées des artistes du Ballet royal, du théâtre khol (2008-2011), pour le compte de la Bibliothèque publique de New York (New York Public Library), du Centre d’études khmères, et du Centre Bophana fondé par Rithy Panh. Elle est aussi la fondatrice du « Khmer Dance Project » en collaboration avec le Centre d’études khmères, la Fondation Anne Hendricks Bass et la Division Jerome Robbins à la Bibliothèque publique de New York pour les arts du spectacle. Elle était conseillère éditoriale de la princesse Buppha Devi depuis 2006 et jusqu’à sa disparition en 2019.

- Diplômée de l’Université des Beaux-Arts, Serei Van Kosaun est danseuse classique professionnelle depuis plus de dix ans. Elle interprète les rôles féminins. Elle a participé à un très grand nombre de spectacles et de cérémonies. Maitresse reconnue dans la pratique de son art, elle a dansé pour des publics aussi bien nationaux qu’internationaux. Kosaun travaille à l’Université royale des Beaux-Arts depuis 2017. En 2018, Kosaun s’est vu confier par la princesse Buppha Devi l’un des deux rôles principaux dans « Neang Wadhana Devi » ou « Metamorphosis », l’ultime création de la princesse. Kosaun continue de consacrer sa vie à la promotion et à la préservation du patrimoine culturel légué par ses ancêtres, tout en explorant sans cesse de nouvelles façons de faire vivre ce patrimoine dans le Cambodge d’aujourd’hui.

- Nalys se produit sur les scènes locales et internationales depuis de nombreuses années, en tant que danseuse et chorégraphe. Elle interprète les rôles masculins. En 2013, elle est sélectionnée par ses professeurs pour suivre une formation spéciale, dispensée par le roi Norodom Sihamoni en personne, et danser dans le ballet Fondamentus, à l’occasion d’une cérémonie royale organisée par l’UNESCO dans le temple d’Angkor Wat. En 2018, elle a interprété l’un des rôles principaux de « Neang Wadhana Devi » ou « Metamorphosis », le dernier spectacle de la princesse Buppha Devi. En 2018, Nalys a obtenu sa licence de chorégraphie à l’Université royale des Beaux-Arts de Phnom Penh. Elle suit actuellement un Master en études de l’Holocauste, à l’Université de Haïfa (Israël).

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A propos du ballet Royal Cambodgien

Le Ballet royal du Cambodge, ou “la danse classique” cambodgienne, est une forme ancienne de théâtre dansé intimement liée à la fonction royale. Faute de témoignages écrits et en raison de son confinement relatif à l’enceinte du palais, les origines et l’évolution de cette danse sont mal connues. Il est frappant de constater que parmi les plus anciennes sources écrites, datant de la période préangkorienne, certaines comportent des listes de danseurs, de musiciens et de chanteurs, hommes et femmes, affectés à des temples. Autrement dit, la pratique des danses rituelles semble presque aussi ancienne que les premiers écrits khmers il y a plus de mille ans. D’autre part, la présence obsédante des silhouettes des apsaras dans les vestiges des temples angkoriens et la similitude de leurs poses avec la gestuelle du Ballet royal nous montre que la danse était bel et bien au cœur de la civilisation khmère, au temps de son rayonnement maximal.

Le répertoire classique comporte quatre types de personnages : la femme (neang), l’homme (neayrong), le géant (yeak) et le singe (sva). Tous les rôles sont interprétés par des femmes, sauf celui des singes depuis les années 50. Chacun possède des costumes et des masques qui lui sont propres. La gestuelle et les postures, dont la maîtrise exige des années de formation intensive, traduisent toute une gamme d’actions et
d’émotions humaines, de la crainte et de la rage à l’amour et à la joie. Les danseuses étaient considérées comme des messagers des rois auprès des ancêtres et des dieux. Investie d’un rôle sacré et symbolique, cette danse incarne les valeurs traditionnelles de raffinement, de respect et de spiritualité.

Son répertoire immortalise les légendes fondatrices du peuple khmer. C’est pourquoi les Cambodgiens la considèrent souvent comme l’emblème de leur culture. En 2008, le Ballet royal du Cambodge est inscrit par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

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A propos d'Auguste Rodin

En 1906, le nouveau roi Sisowath est invité par la France avec sa troupe du Ballet royal à l’Exposition coloniale de Marseille. Le spectacle du Ballet royal attire des dizaines de milliers de spectateurs ainsi que la curiosité de la presse parisienne. C’est ainsi que les danseuses sont appelées à Paris pour des représentations exceptionnelles à l’Élysée et au Pré-Catelan. A nouveau, le succès est tel que la maréchaussée doit intervenir pour calmer la frustration des spectateurs qui n’ont pu entrer et une représentation supplémentaire est organisée en catastrophe. Rodin, déjà très connu et révéré, compte au nombre des privilégiés qui peuvent découvrir le Ballet royal à cette occasion. L’artiste éprouve un véritable choc esthétique et veut absolument rencontrer les ballerines cambodgiennes. Or, les danseuses doivent quitter Paris le soir même pour regagner Marseille et la villa des Glycines, où elles séjournent, avant de s’embarquer pour le Cambodge quelques jours plus tard avec Sa Majesté. Qu’à cela ne tienne, le sexagénaire saute dans le premier train pour Marseille où il arrive le lendemain sans aucun matériel. Cela ne l’empêchera pas, au cours des quelques jours qui suivent, de produire une abondante série d’esquisses, utilisant tous les supports qui lui tombent sous la main, y compris des journaux et du papier d’emballage. Il passe ainsi des journées entières à faire danser les ballerines devant lui et à noter, en d’innombrables croquis, leurs mouvements « ingénus et souples ». Rodin précise : « Elles m’ont appris des mouvements que je n’avais jamais encore rencontrés nulle part, ni dans la statuaire, ni dans la nature ». Lorsqu’il évoque les ressorts de cette fascination, Rodin cite notamment la proximité qu’il ressent entre cette danse cambodgienne et l’art antique. Il conclut une interview accordée au Figaro, en 1906, par ces propos énigmatiques : « Pour moi, je sens bien qu’à les regarder, ma vision s’est élargie, j’ai vu plus haut et plus loin, enfin j’ai appris... ».

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Je dois avouer que l'Asie est l'un de mes continents préférés, et pour avoir vu la chance de voir ce genre de spectacle ou de danse, au Vietnam, à Bali, j'admets que j'ai pris beaucoup de plaisir à visionner ce documentaire qui explique bien tous les messages que font passer les artistes et les problèmes qu'ont pu rencontrer les personnes pratiquant cet art durant les différentes époques qu'elles ont pu vivre en temps de guerre ou autres évènements importants.

Pouvoir observer la gestuelle tellement raffinée de ces danseuses nous entraîne forcément dans un autre monde et nous fait parcourir l'Asie, et notamment ici le Cambodge par la pensée. Il faut un entraînement spécifique, un don et des heures afin de parvenir à bouger - notamment les mains - comme elles le font.

Grâce à ce long métrage on découvre à la fois la danse grâce au Ballet Classique du Cambodge, mais aussi l'histoire de ces gens et du pays, qui ont été persécutés, et encore plus les danseurs, lors du conflit dans ce pays.

Film La beauté du geste - danse et éternité réalisé par Xavier de Lauzanne

Avec des témoignages essentiels à la bonne compréhension, une musique parfaite de Camille Rocailleux, on imagine le parallèle qu'à pu faire Auguste Rodin avec son art et pourquoi il a voulu coucher sur papier ce qu'il a pu observer.

Le réalisateur nous captive avec ce documentaire, et nous prouve que la culture peut aider un peuple à surmonter des épreuves, et que jamais un art quel qu'il soit ne devrait être banni de notre société et qu'au contraire, avec ici en l’occurrence la danse, on peut soigner, ou du moins atténuer les plaies les plus profondes.

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 MA NOTE : 3.8/5


Crédits photos et vidéo : Aloest Distribution

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