SORTIE EN SALLE LE 3 AVRIL 2024
LE VIEIL HOMME ET L'ENFANT
Titre original : Solitude
Réalisé par Ninna Palmadottir
Avec : Þhröstur Leó Gunnarsson, Hermann Samúelsson, Anna Gunndís, Guðmundsdóttir, Hjörtur Jóhann Jónsson, Jóel Sæmundsson
Distribué par Jour2Fête
Genre : Fiction
Origine : Islande, Slovaquie, France
Duré : 1 h 16
Synopsis :
Gunnar, un vieil agriculteur, est exproprié de sa ferme. Il laisse tout
derrière lui et part s’installer en ville où il va se lier d’affection
avec un livreur de journaux de 10 ans, quelque peu délaissé par ses
parents. Cette rencontre bouleversera à jamais leurs vies.
A propos de la réalisatrice :
Originaire d’Islande, Ninna Pálmadóttir est une cinéaste déjà auréolée de nombreux prix. Elle est titulaire d’un master en réalisation et écriture de scénario de la Tisch School of Arts de l’université de New York, décroché en 2019, et d’une licence en études cinématographiques et littéraires de l’université d’Islande. Elle a grandi dans une petite ville au nord de l’île, au milieu d’une nature aussi belle que sauvage qui a façonné son style et sa personnalité artistiques.
A propos des interprètes :
Þhröstur Leó Gunnarsson est un acteur Islandais à la fois de théâtre, de cinéma et de télévision. Sur les planches il a joué de nombreux classiques, et au niveau des films on a pu le voir - liste non exhaustive car ce comédien a interprété beaucoup de rôles - The Beast, Noi the Albino, White night wedding, Gunnar, Driving mum, etc...
Quant au jeune Hermann Samúelsson, il trouve ici son premier grand rôle, après s'être fait remarquer dans Echo et Fangar.
Excellemment interprété par Þhröstur Leó Gunnarsson et Hermann Samúelsson, ce film émouvant, nous conte la rencontre de deux personnes que rien ne prédestinait à se lier.
L'un, un homme d'un certain âge à la retraite, a été exproprié de ses terres qu'il chérissait tant. Il doit abandonner ses animaux et l'un de ses meilleurs ami un cheval avec qui il avait noué une belle relation, comme celle lorsque l'on s'attache à une bête. Il va se retrouver en ville alors qu'il a toujours vécu à la campagne. L'autre personnage, un jeune enfant, est trimballé d'un parent à l'autre et doit bien souvent se débrouiller seul.
Tous deux, alors que Gunnar est déjà âgé, font l'apprentissage de la vie en devant s'adapter à de nouvelles situations.
Ils vont combler ensemble leur solitude jusqu'à ce qu'un malentendu vienne enrayer la machine qui prouve que la société voit souvent le mal partout.
Ninna Palmadottir, via le biais de ces deux êtres, aborde aussi la question des réfugiés.
Gunnar est un personnage attachant, qui ne parle pas trop, mais peu à peu, grâce à Ari il va apprendre à plus s'exprimer et un langage visuel va également s'instaurer entre eux deux comme lors de leurs parties d'échecs.
La réalisatrice a fait le choix, de filmer caméra épaule dans certains plans, et cela se ressent à l'écran et apporte un style certain.
On notera également une superbe bande son de Pétur Þór Benediktsson qui vient ajouter de la poésie à ce long métrage.
Ce récit d'amitié est très touchant et pourtant il montre aussi que parfois des gestes ou des situations peuvent être mal interprétées et qu'il ne faut pas toujours voir le mal partout. J'aurais apprécié une fin plus précise mais la réalisatrice nous laisse le choix d'interpréter la dernière scène à notre manière et je respecte son choix même si j’espérais autrement.
MA NOTE : 3.7/5
Festival :
Festival du Film International de Toronto 2023
Crédits photos et vidéo : Jour2Fête
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