(Critique) Film La théorie du boxeur réalisé par Nathanaël Coste
En 2022, la sécheresse crée un véritable électrochoc dans la vallée de la Drôme. Nathanaël, géographe de formation, enquête chez des agriculteur.ice.s bio et conventionnels pour qui le temps de l’adaptation a déjà commencé.
Sur le terrain, les approches diffèrent, qu’elles reposent sur les technologies, les stockages d’eau, la gestion des sols ou l’agroécologie.
Alors que la moitié des fermes va changer de main d’ici dix ans, le film questionne agriculteur.ice.s et chercheur.se.s sans à priori pour repenser notre façon de produire et construire la résilience alimentaire d’un territoire.
Le secteur agricole est touché de plein fouet par les effets du dérèglement climatique, difficulté qui s’ajoute aux problèmes économiques et à la charge de travail conséquente.
Certain.e.s abandonnent ce métier sinistré... Et on déplore en moyenne un suicide d’agriculteur.ice tous les jours en France.
Il ne reste que 400 000 agriculteur.ice.s dans notre pays, et la moitié des “chef.fe.s d’exploitation” vont passer la main d’ici 10 ans. Combien de jeunes réussiront à s’installer vu la prédation sur les terres agricoles en cours ? L’agriculture à taille humaine est menacée, et finalement le dérèglement climatique est peut-être une opportunité de faire évoluer le système agro-alimentaire en profondeur.
Ainsi La Théorie du Boxeur nous invite à réfléchir collectivement aux filières agricoles de demain, au partage de l’eau, à la place de la viande dans nos assiettes, à la préservation des sols ou encore à celle de la biodiversité.
Pour ce faire, le réalisateur et le distributeur ont souhaité que chaque projection s’accompagne d’un échange avec la salle. Des animateur.ice.s formé.e.s sur le guide d’animation du film facilitent les échanges et donnent la parole à des témoins locaux.
Vous découvrirez donc que les excès du climat frappent de plus en plus durement le monde agricole. En 2022, la sécheresse crée un véritable électrochoc dans la vallée de la Drôme. Nathanaël, géographe de formation, enquête chez des agriculteurs bio et conventionnels pour qui le temps de l’adaptation a déjà commencé. Sur le terrain, les approches diffèrent, qu’elles reposent sur les technologies, les stockages d’eau, la gestion des sols ou l’agroécologie.
Alors que la moitié des fermes va changer de main
d’ici dix ans, le film questionne agriculteur.ice.s et chercheur.se.s
sans à priori pour repenser notre façon de produire et construire la
résilience alimentaire d’un territoire.
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