(Critique) Revivre réalisé par Karim Dridi
SORTIE EN SALLE LE 28 FÉVRIER 2024
REVIVRE
Réalisé par Karim Dridi
Avec : Luna, Romane Dubut, Julien Cinqueux & Sélim, Stéphanie Ait Taleb, Ismaël Ait Taleb
Distribué par Pyramide Films
Genre : Documentaire
Origine : France
Durée : 1 h 38
Synopsis :
Jour et nuit, deux couples de parents entourent leurs enfants de soin
et d’attention, dans l’attente d’un don d’organe. Leur soutien, allié à l’extraordinaire
dévouement des soignants, est vital sur le chemin de la guérison. Une célébration
de l’espoir, de la résilience et de l’engagement - une véritable histoire d’amour !
et d’attention, dans l’attente d’un don d’organe. Leur soutien, allié à l’extraordinaire
dévouement des soignants, est vital sur le chemin de la guérison. Une célébration
de l’espoir, de la résilience et de l’engagement - une véritable histoire d’amour !
A propos du réalisateur :
Né à Tunis d’un père tunisien et d’une mère française, Karim Dridi réalise ses premiers courts-métrages dès l’enfance. C’est ZOÉ LA BOXEUSE qui le fait remarquer.
En 1995, il réalise ses deux premiers longs-métrages, PIGALLE, en compétition au Festival de Venise, et BYE-BYE, sélectionné dans la section Un Certain Regard à Cannes et couronné du prix de la jeunesse. Il réalise ensuite deux documentaires, un sur Johannesburg, IMPRESSION D’AFRIQUE... DU SUD, et un sur Ken Loach. Puis il tourne CUBA FÉLIZ, road movie musical sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. En 2003, FUREUR est en sélection au Festival de Berlin. En 2007, KHAMSA est présenté à Locarno. En 2009, il dirige Marion Cotillard et Guillaume Canet dans LE DERNIER VOL, tourné dans le désert du Sahara. Son dernier long-métrage, CHOUF, tourné pendant l’été 2015 dans les quartiers Nord de Marseille, est présenté en sélection officielle au Festival de Cannes et rassemble plus de 300 000 spectateurs dans les salles françaises.
Après des films de fiction, le réalisateur nous propose un documentaire fort intéressant. Il nous fait entrer dans un service de réanimation et s'intéresse à deux couples et leurs enfants qui doivent subir une greffe.
Karim Dridi n'interroge pas les protagonistes et ne fait pas de questions/réponses, il les suit et nous fait vivre leur quotidien de parents avec un enfant hospitalisé. Ces derniers ont installé un mini chez soi avec les jouets, habits pour enfants, ils dorment à tour de rôle sur place et mis à part les soins importants, s'occupent jour comme nuit de leur bébé.
Le réalisateur a du se faire tout petit pour nous faire suivre au plus près les angoisses, les montées de joie, puis de peine, bref toutes les émotions des parents qui vivent au jour le jour. Pour les bébés, ont les voit avec des perfusions, des branchements un peu partout, et ces petits bouts de chou nous attristent certes, mais ils se montrent déjà tellement forts que l'on se dit que s'ils s'en sortent, ils pourront tout vaincre dans la vie.
Karim Dridi nous fait entrer dans cette promiscuité mais sans jamais de voyeurisme et c'est tout à fait remarquable de sa part.
C'est à l'hôpital de la Timone à Marseille qui se déroule ce documentaire. Tout le corps médical se démène comme il le peut pour ces petits êtres et s'attache à eux, comme aux parents le temps faisant.
Comment rester insensibles à ces petites bouilles, minuscules, touchés par la maladie et qui doivent endurer des protocoles longs, douloureux, en attente d'une greffe qui viendra ou pas.
On voit également la douleur des parents, les tensions qu'il peut y avoir avec la fatigue, les doutes, la crainte de voir son enfant du jour au lendemain ne pas se réveiller. Leur état d'esprit est comme les électrocardiogrammes des bambins il monte, il descend, car parfois le moral tient bon et d'autres fois non. On se demande parfois comment leur couple tient si bon et n'explose pas en mille morceaux. Le parcours est long, mais que ce soit la famille ou les soignants, tous s'engagent fortement et des liens se tissent entre eux.
Lorsque des greffes peuvent avoir lieu, pour ma part, je n'ai pas été sans penser à ces autres parents qui ont perdu leur enfant, et qui vont donc faire le bonheur d'un autre avec le don d'organes si l'opération réussit, mais qui garderont en eux une trace indélébile par la perte de leur fille ou garçon.
Une ode à la vie et à l'amour des parents envers leurs enfants, sans oublier le corps médical qui se dévoue corps et âme pour les petits malades.
MA NOTE : 3.8/5
Crédits photos et vidéo : Pyramide Distribution
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