à décembre 06, 2023

Film Inferno Rosso disponible en DVD, BR, VOD et EST

décembre 06, 2023 Add Comment

DISPONIBLE EN DVD/BR, VOD ET EST LE 06 DÉCEMBRE 2023

INFERNO ROSSO

Réalisé par Manlio Gomarasca et Massimiliano Zanin

Avec : Joe D'Amato, Eli Roth, Michele Soavi

Distribué par Le Pacte

Genre : Documentaire

Origine : Italie

Durée : 1 h 10

Synopsis :

Qui était Aristide Massaccesi, dit Joe D’Amato ? Un génie de l’horreur aux États-Unis, un maître de l’érotisme en France, le roi du porno en Italie… Plutôt un “artisan” du cinéma comme il aimait se qualifier, capable de travailler sur des films de tous les genres. Du western spaghetti au Post-apocalyptique, de l’érotisme arty aux superproductions pornographiques, du Péplum au film d’horreur gore. Joe D’Amato n’a pas touché à un mais à des centaines de genres. Ce film raconte l’histoire de son courage, de sa folie, de sa vie consacrée à une obsession unique et irrépressible : faire des films.

A propos des réalisateurs :

- Manlio Gomarasca

Né à Milan le 21 décembre 1972, Manlio Gomarasca a fondé en 1994 le magazine Nocturno Cinema dont il est, à ce jour, éditeur et rédacteur en chef. Il a publié les livres 99 Donne et lo Emanuelle pour Mediaword, Stelle e stelline del cinema italiano pour CinemaBis Communication et La piccola cineteca degli orrori and Monnezza amore mio pour Rizzoli. Il a été commissaire des rétrospectives Italian King of the B’s et Spaghetti Western pour le Festival International du film de Venise. Il a fait partie, en tant que membre ou consultant, des comités de sélection du Festival du film de Rome, le festival Fantastique International de Neuchâtel (NIFF), le Festival International du film de Locarno, et la Quinzaine des réalisateurs de Cannes. Depuis 2015, il est impliqué dans la distribution de films chez Koch Media, pour qui il a fondé le label Midnight Factory dont il est le directeur artistique. Il a réalisé les documentaires TOTALLY UNCUT, FERNANDO DI LEO : LA MORALE DEL CINÉMA, TARANTINIANI (avec Stefano Della Casa). En 2013 il produit II NOCTURNE DE CHOPIN réalisé par Aldo Lado.

- Massimiliano Zanin

Né à Vicence le 2 avril 1971, Massimiliano Zanin est un scénariste, producteur et réalisateur italien. Pendant plus de 15 ans, il a été scénariste et assistant du réalisateur Tinto Brass, l’un des auteurs les plus importants du cinéma italien. Il réalise en 2013 le documentaire ISTINTOBRASS, sur sa vie et sa carrière, ce qui lui a valu la sélection officielle au 70e Festival de Venise et permis de faire partie des cinq finalistes des Nastri d’Argento 2014 pour le Meilleur Documentaire au cinéma. Il a produit le documentaire SALVATRICE, SANDRA MILO si raconta avec Fedrico Lami, nommé en Sélection Officielle au Festival du Film de Rome, ainsi que le court métrage INVERNO (TIMO’S WINTER) réalisé par Giulio Mastromauro, lauréat du David di Donatello 2020.

Note des réalisateurs :

"La première personne à s’enthousiasmer et à nous encourager à parler de l’histoire épique de Joe D’Amato fut Nicolas Winding Refn. Il a toujours été passionné par l’histoire d’un cinéma oublié et controversé, qu’il met à l’honneur sur sa plateforme bynwr.com en ressuscitant des films invisibles de cinéastes comme Andy Milligan et Curtis Harrington. Pour le réalisateur de Drive, Bronson, Valhalla Rising et Neon Demon « l’originalité se manifeste de nombreuses façons, et que vous l’aimiez ou non, Joe D’Amato est une SUPERNOVA ! ».

Joe d’Amato est probablement la figure la plus controversée du cinéma de genre italien. Il a fait ses débuts en tant qu’électricien sur des tournages importants comme LE CARROSSE D’OR de Jean Renoir (1952) et LE MÉPRIS de Jean-Luc Godard (1963). Il est devenu l’un des directeurs de la photographie les plus demandés des années 60. Lamberto Bava dit de lui « qu’en plus de faire de belles images, il était très efficace ». Il était inarrêtable. « À l’instar de Jess Franco ou encore Woody Allen, il faisait partie de ces réalisateurs pour qui, réaliser était comme respirer » dixit Jean-François Rauger, programmateur à la Cinémathèque française et critique au Monde. Joe d’Amato use même de nombreux pseudonymes comme Stephen Benson, Kevin Mancuso, Zak Roberts, Federico Slonisko, Michael Wotruba ou George Hudson pour tourner ses 200 films, souvent tournés à la va-vite, à la mode du moment, mais toujours avec une indéniable D’Amato’s Touch, d’une élégance rare contrastant avec la brutalité des images. À la fin des années 80, il devient producteur et découvre de jeunes auteurs talentueux comme Michele Soavi ou Fabrizio Laurenti. Il offre aussi leur dernière chance à des réalisateurs qui ont été ses premiers maîtres, comme Lucio Fulci ou Umberto Lenzi.

INFERNO ROSSO est l’histoire d’une obsession. Celle de vivre le cinéma comme le but d’une existence. Une obsession pour laquelle Joe D’Amato était prêt à tout sacrifier : argent, famille, réputation. Eli Roth, réalisateur de HOSTEL et GREEN INFERNO : « Il faut découvrir ce grand cinéaste. Les décors, les costumes, la musique sont incroyables... Si vous voulez faire des films, regardez ceux de Joe D’Amato ».

Michele Soavi, réalisateur de Dellamorte Dellamore et Arrivederci amore, ciao : « Pour moi, Aristide Massaccesi a été le plus grand professeur de vie et de cinéma que j’ai jamais connu ». INFERNO ROSSO est aussi un voyage à travers les genres. Un voyage à travers l’industrie du cinéma italien qui, dans ces années-là, était l’une des plus importantes au monde. Raconter l’histoire de Joe D’Amato, c’est raconter le cinéma italien, raconter l’histoire d’un artiste libre. L’histoire d’un cinéaste qui a compris que son art était une arme capable de secouer les corps et les consciences. Joe D’Amato a contribué, plus que quiconque, à briser les frontières de la moralité, à brutaliser le spectateur pour devenir cette SUPERNOVA dont nous parlait Nicolas Winding Refn". - Massimiliano Zaninn & Manlio Gomarasca

Un film extrêmement bien documenté qui nous fait découvrir un homme que pour ma part je ne connaissais pas du tout.

Les réalisateurs font le choix de faire découvrir ce personnage qui n'a pas peut être pas été reconnu en fait à sa juste valeur. Il appréciait les films d'horreur et pourtant qui proposait des œuvres érotiques.

Les réalisateurs nous présentent cet homme plus qu'ils ne prennent parti et c'est en cela que le film est intéressant.