A propos du réalisateur : 

Né en 1979, Salim Kechiouche grandit à Vaulx-en-Velin, près de Lyon. Il est découvert par l’acteur et réalisateur Gaël Morel en 1995 dans le film À toute vitesse alors qu’il n’a que 15 ans et tournera par la suite dans presque tous ses films. Amateur de boxe, il entame une carrière de comédien tout en devenant champion de France de kick boxing en 1998 et vice-champion de muay thaï en 1999 et 2002.

En 1998, il tourne pour François Ozon dans le film Les Amants Criminels, puis entre autres pour David Oelhoffen dans Nos Retrouvailles en 2007 et pour Mehdi Ben Atti dans Le Fils. On le retrouve chez Alexandre Arcady en 2012 dans Ce que le jour doit à la nuit puis chez Abdellatif Kechiche dans La Vie d’Adèle ainsi que dans Paris à tout prix en 2013 et Mektoub my love en 2017. Il joue dans Corps étranger de Raja Amari en 2016 puis en 2019 dans Qu’un Sang impur… d’Abdel Raouf Dafri en 2019.

Au théâtre, il est acclamé en 2003 pour son interprétation e Pino Pelosi, l’assassin du cinéaste italien Pier Paolo Pasolini dans la pièce Vie et Mort de Pier Paolo Pasolini de Michel Azama, puis en 2009 dans le rôle de Yaz dans Boumkoeur de Rachid Jaidani.

Il alterne cinéma, télévision, théâtre et décroche des rôles d’envergure dans des séries telles que Engrenages sur Canal+ ou Braqueurs sur Netflix. Il sera bientôt à l’affiche de la série OCS Un Prophète adaptée du film de Jacques Audiard puis dans Ourika, une série produite par Booba pour Prime Video. Il a aujourd’hui joué dans plus d’une soixantaine de projets entre le grand et le petit écran. En 2020, il réalise son premier court-métrage Nos Gènes. L’Enfant du paradis qu’il coécrit avec Amel Bedani et Sami Zitouni et qu’il réalise est son premier long-métrage. Il sort donc en salle le 6 décembre 2023.

A propos des interprètes : 

Outre Salim Kechiouche qui joue dans son film, on trouve Nora Arnezeder, pas assez présente dans le paysage cinématographique. Après avoir été réellement remarquée et auréolée pour Faubourg 36, on a pu la voir dans Ce que le jour doit à la nuit, The words et plus récemment dans des séries ou Army of the dead sur grand écran.

On apprécie de voir Zinedine Soualem, acteur complet qui était au générique dernièrement de Divertimento, Sous le tapis, L'air de la mer rend libre. 

Également au générique l'excellente Pascale Arbillot et la non moins crédible Naidra Ayadi.

 

Salim Kechiouche fait le choix de mêler images de sa propre jeunesse et l'on sent que l'envie de livrer quelque chose de fort, de touchant est là, mais le film reste là où veut le laisser le réalisateur/acteur et on aurait aimé plus.

 

 Avec ce film Salim arrive peut être à exorciser ses démons en nous les partageant à l'écran. 

 

 Déroutant ce long métrage l'est et son côté onirique fait partie intégrante de l'enfant du paradis, qui bien entendu fait référence à la magnifique œuvre de Marcel Carné.

 

Le réalisateur fait en sorte de toujours filmer au plus près des personnages, ce qui apporte plus de force à ceux-ci.

La perte de la mère est ressentie comme un mal  profond mais aussi celui d'un ami proche. Avec un petit budget, on peut dire que Salim Kechiouche a sans doute atteint ce qu'il voulait livrer. On en voudrait juste un peu plus dans le prochain.

 MA NOTE : 3/5