Critique série documentaire Rêves
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SORTIE EN SALLE LE 29 NOVEMBRE 2023
RÊVES
Une série documentaire de Pascal Catheland & arthur Perole
Distribué par Les Alchimistes
Genre : Documentaire
Origine : France
Durée : 1 h 40 (4 x 25 minutes)
Synopsis :
Entre septembre 2020 et juin 2021, en pleine crise pandémique, un cinéaste et un
chorégraphe vont à la rencontre d’un groupe de dix- sept adolescents dans un
collège du Var. Du haut de leurs quatorze ans, comment ces jeunes perçoivent le
monde d’aujourd’hui et quel futur imaginent-ils ?
Face caméra, ils et elles se racontent librement. À cet âge, comment rêve-t-on lors-
qu’on a perdu le droit de se toucher, de se voir sans masque, de s’aimer sans retenue ?
À mesure que leurs pensées se dévoilent, les corps contraints et immobiles des ados
s’émancipent dans un mouvement initié par la pulse d’une musique techno, la transe
comme exutoire à la réalité.
chorégraphe vont à la rencontre d’un groupe de dix- sept adolescents dans un
collège du Var. Du haut de leurs quatorze ans, comment ces jeunes perçoivent le
monde d’aujourd’hui et quel futur imaginent-ils ?
Face caméra, ils et elles se racontent librement. À cet âge, comment rêve-t-on lors-
qu’on a perdu le droit de se toucher, de se voir sans masque, de s’aimer sans retenue ?
À mesure que leurs pensées se dévoilent, les corps contraints et immobiles des ados
s’émancipent dans un mouvement initié par la pulse d’une musique techno, la transe
comme exutoire à la réalité.
A propos des réalisateurs :
Pascal Catheland - Réalisateur
Après des études de cinéma à la Faculté de Lettres de Poitiers, Pascal Catheland rejoint l’équipe du cinéma Utopia à Avignon pour être projectionniste. En 2011 il rentre à l’École documentaire de Lussas. Sa rencontre avec l’équipe des Films de la caravane l’amène ensuite à tourner Un Sale Métier (2015). En 2016, il réalise un nouveau film autour du milieu du cinéma Revoir la Martine dans lequel il suit Paul Vecchiali au travail. Il réalise en 2020 Le soleil ni la mort, sur un jeune matador en devenir. Il collabore également avec les États généraux du film documentaire de Lussas et depuis la création de la plateforme Tënk en assure la coordination éditoriale jusqu’en 2019. En 2016 il fonde le studio Mujō à Marseille, et travaille en tant qu’opérateur de prise de vue ou monteur. En 2021 il réalise avec Arthur Perole la série documentaire Rêves.
Arthur Perole - Chorégraphe & interprète
Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Arthur Perole croise sur son chemin Peter Goss, André Lafonta, Susan Alexander, Dominique Mercy, Christine Gérard, participe aux créations d’Edmond Russo/Shlomi Tuizer et Cristiana Morganti, interprète Noces d’Angelin Preljocaj et Uprising de Hofesh Shechter pour le Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de sa formation, il poursuit son parcours d’interprète auprès de Tatiana Julien, Annabelle Pulcini, Christine Bastin et Radhouane El Meddeb et l’équipe de Joanne Leighton. En 2010, Arthur Perole fonde la CieF, installée depuis 2017 à Marseille. Parallèlement à ses projets artistiques, il collabore au théâtre avec Vincent Goethals, Wajdi Mouawad et Edith Amsellem. Arthur Perole interroge les modes relationnels entre chorégraphe, danseur et public sur le principe du vivre ensemble et du rassemblement. Il invite le spectateur à partager une expérience jusqu’à l’inclure dans le processus chorégraphique, et lui offre les outils pour mieux appréhender la danse. Ainsi ont pris forme Stimmlos en 2014, Scarlett en 2015, Rock’n Chair en 2017, Ballroom en 2019, FOOL en 2018 (performance pour espace atypique), la BOUM BOOM BUM en 2021 (une fête artistique), Nos corps vivants en 2021 (solo) et Tendre Carcasse en 2023 (quatuor).
Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Arthur Perole croise sur son chemin Peter Goss, André Lafonta, Susan Alexander, Dominique Mercy, Christine Gérard, participe aux créations d’Edmond Russo/Shlomi Tuizer et Cristiana Morganti, interprète Noces d’Angelin Preljocaj et Uprising de Hofesh Shechter pour le Junior Ballet du CNSMDP. À l’issue de sa formation, il poursuit son parcours d’interprète auprès de Tatiana Julien, Annabelle Pulcini, Christine Bastin et Radhouane El Meddeb et l’équipe de Joanne Leighton. En 2010, Arthur Perole fonde la CieF, installée depuis 2017 à Marseille. Parallèlement à ses projets artistiques, il collabore au théâtre avec Vincent Goethals, Wajdi Mouawad et Edith Amsellem. Arthur Perole interroge les modes relationnels entre chorégraphe, danseur et public sur le principe du vivre ensemble et du rassemblement. Il invite le spectateur à partager une expérience jusqu’à l’inclure dans le processus chorégraphique, et lui offre les outils pour mieux appréhender la danse. Ainsi ont pris forme Stimmlos en 2014, Scarlett en 2015, Rock’n Chair en 2017, Ballroom en 2019, FOOL en 2018 (performance pour espace atypique), la BOUM BOOM BUM en 2021 (une fête artistique), Nos corps vivants en 2021 (solo) et Tendre Carcasse en 2023 (quatuor).
Note des réalisateurs :
"À la rentrée 2020, en pleine pandémie nous revenons à Draguignan, au collège Ferrié, pour retrouver le groupe d’adolescents qui est maintenant en troisième. Nous voulons donner la parole à ces jeunes, les entendre s’exprimer sur la période et sonder leur capacité de projection. Pour nous isoler du reste de l’établissement, nous investissons une petite salle à côté du CDI.Notre studio est épuré : un fond blanc, un fauteuil confortable et deux lampes de cinéma.C’est ici, dans un espace-temps qui n’est pas tout à fait celui du collège que nous allons parler.
Les ateliers menés avec eux en quatrième ont créé un lien fort, ils s’approprient notre dispositif très facilement, ils ont besoin de se livrer. Leurs premières réponses nous laissent sans voix, ils savent et répètent en boucle que le monde va mal. Par ailleurs, la crise semble agir comme un filtre opaque sur l’avenir. Le futur qu’ils nous décrivent est si sombre qu’il semble impossible de s’y projeter. Dès le départ la parole a une place prépondérante dans le projet. Nous voulons les entendre s’exprimer, nous organisons donc avec chacun d’eux des entretiens tous les mois. Nous souhaitons aussi que notre présence permette qu’ils échappent un peu à cette réalité et cherchons à leur proposer des outils d’évasion. À partir de l’imaginaire qu’ils arrivent peu à peu à libérer, nous commençons à rêver une grande fête colorée et déguisée. Nous esquissons ainsi progressivement les premiers gestes de cette fête fictionnelle qui va servir de point de fuite à la série. Nous décidons aussi de filmer leur vie de tous les jours à l’intérieur du collège, les couloirs, dans la cour, dans les salles de classe, les mesures de distanciations et le protocole sanitaire donnent lieu à des scènes absurdes.
Les ateliers menés avec eux en quatrième ont créé un lien fort, ils s’approprient notre dispositif très facilement, ils ont besoin de se livrer. Leurs premières réponses nous laissent sans voix, ils savent et répètent en boucle que le monde va mal. Par ailleurs, la crise semble agir comme un filtre opaque sur l’avenir. Le futur qu’ils nous décrivent est si sombre qu’il semble impossible de s’y projeter. Dès le départ la parole a une place prépondérante dans le projet. Nous voulons les entendre s’exprimer, nous organisons donc avec chacun d’eux des entretiens tous les mois. Nous souhaitons aussi que notre présence permette qu’ils échappent un peu à cette réalité et cherchons à leur proposer des outils d’évasion. À partir de l’imaginaire qu’ils arrivent peu à peu à libérer, nous commençons à rêver une grande fête colorée et déguisée. Nous esquissons ainsi progressivement les premiers gestes de cette fête fictionnelle qui va servir de point de fuite à la série. Nous décidons aussi de filmer leur vie de tous les jours à l’intérieur du collège, les couloirs, dans la cour, dans les salles de classe, les mesures de distanciations et le protocole sanitaire donnent lieu à des scènes absurdes.
Concentrés dans notre petit cadre blanc, les changements de ces corps, même infimes, semblent étudiés à la loupe. Dans le collège, les scènes que nous captons racontent ces corps en pleine mutation empêchés par la pandémie. Cette dialectique que nous avons cherché à renforcer avec le cadre des entretiens en plan fixe, resserré, ces corps d’ados entravés par la crise sanitaire, confirme la nécessité de l’échappée finale d’une fête.
Dix-sept adolescents s’embarquent avec nous dans l’aventure, ils composent le casting de RÊVES : Emma, Alexandre, Sébastien, Louann, Sarah, Noa, Benjamin, Jade, Samantha, Julien, Gabriel, Louise, Nicolas, Emma, Angèle, Dorian et Matteo. Nous voulons rendre compte de la diversité de ces points de vue, esquisser les contours de cette génération mais surtout accéder à leurs singularités en aménageant un espace dans lequel chacun va pouvoir se raconter.
La trame générale de la série épouse la chronologie de l’année. Au début, les questions sont généralistes et les préoccupations arrêtées par la crise pandémique qui s’emballe. Alors que l’année scolaire avance, le propos se fait volontairement plus intimiste, et la confiance installée nous permet d’aborder avec eux des thèmes comme l’amour, les rêves, la projection vers l’âge adulte, le corps en transformation..." - Pascal Catheland et Arthur Perole
Résumés des épisodes :
Épisode 1 Mad World
Julien a adoré le confinement, il en a marre du collège. Sara a découvert les mouvements féministes et antiracistes sur les réseaux, le confinement l’a politisée même si elle ne sait plus comment travailler en cours. Noa regrette que tout le monde soit sur son téléphone, lui il préfère s’occuper en faisant des gâteaux au chocolat. Mais comment sera le futur si le présent ressemble à ça ? Louise annonce la couleur, pour elle il n’y aura pas de vie humaine plus tard, tout va s’arrêter un jour. Sébastien imagine un monde où la technologie sera partout, jusque sous notre peau. Emma en a marre de confondre les satellites avec des étoiles filantes. Ce n’est pas de la faute de leur génération il fallait y penser avant.
Benjamin croit que les humains vont se détruire eux-mêmes à cause de leurs créations. Il espère pouvoir survivre en se cachant dans un sous-sol avec des livres et de la nourriture il regrettera seulement l’air frais et le contact humain. Pour Angèle, dans le futur, on portera tous des masques et il n’y aura plus jamais de neige.
Julien a adoré le confinement, il en a marre du collège. Sara a découvert les mouvements féministes et antiracistes sur les réseaux, le confinement l’a politisée même si elle ne sait plus comment travailler en cours. Noa regrette que tout le monde soit sur son téléphone, lui il préfère s’occuper en faisant des gâteaux au chocolat. Mais comment sera le futur si le présent ressemble à ça ? Louise annonce la couleur, pour elle il n’y aura pas de vie humaine plus tard, tout va s’arrêter un jour. Sébastien imagine un monde où la technologie sera partout, jusque sous notre peau. Emma en a marre de confondre les satellites avec des étoiles filantes. Ce n’est pas de la faute de leur génération il fallait y penser avant.
Benjamin croit que les humains vont se détruire eux-mêmes à cause de leurs créations. Il espère pouvoir survivre en se cachant dans un sous-sol avec des livres et de la nourriture il regrettera seulement l’air frais et le contact humain. Pour Angèle, dans le futur, on portera tous des masques et il n’y aura plus jamais de neige.
Dans la classe de musique, on entonne « Mad World » de Tears For Fears, une chorale de visages sans bouche aux voix muselées derrière des masques chirurgicaux.
À quoi as-tu envie de rêver ? Louann veut être un petit grain de sable au soleil sur une île ! La fête n’est pas loin, les ados dansent de toutes leurs forces dans des lumières fluorescentes.
Épisode 2 Story Privée :
Ça va comment les amours ? T’aimerais tomber amoureux ? (Ça ressemble à quoi pour toi ?) ».
Gabriel pense qu’être amoureux c’est se sentir attiré par une personne et ne pas pouvoir imaginer sa vie sans elle. Pour Sara, il paraît aujourd’hui difficile d’aimer et de faire confiance aux garçons qu’on rencontre sur Instagram. Julien différencie l’amour parental, l’amitié et le premier amour celui dont on se rappelle toute la vie. Louise confie que pour elle il n’y a pas de coup de foudre, qu’adolescent on a beaucoup autres choses à gérer ! «Ça change les notes parfois.» «Aujourd’hui Les gens sont perdus ! Avant c’était différent l’amour, sans les téléphones portables», Louann aurait bien aimé connaître cette vie d’avant les téléphones portables.
Gabriel pense qu’être amoureux c’est se sentir attiré par une personne et ne pas pouvoir imaginer sa vie sans elle. Pour Sara, il paraît aujourd’hui difficile d’aimer et de faire confiance aux garçons qu’on rencontre sur Instagram. Julien différencie l’amour parental, l’amitié et le premier amour celui dont on se rappelle toute la vie. Louise confie que pour elle il n’y a pas de coup de foudre, qu’adolescent on a beaucoup autres choses à gérer ! «Ça change les notes parfois.» «Aujourd’hui Les gens sont perdus ! Avant c’était différent l’amour, sans les téléphones portables», Louann aurait bien aimé connaître cette vie d’avant les téléphones portables.
Pour Dorian l’amour ça fait penser aux réseaux sociaux, «on est connectés, et c’est comme ça qu’on se rencontre». Matteo lui est trop timide pour jouer un rôle sur les réseaux. Noa aimerait que Facebook serve à des sujets plus sérieux que le café du matin ou la dernière coupe decheveux des gens.
C’est l’heure du déjeuner, au réfectoire les filles discutent entre elles, Sara se sent exclue à cause de ce qu’Emma a raconté d’elle dans sa dernière story privée. Un peu plus loin,
Sebastien fanfaronne face à Noa en lui expliquant ses combines pour survivre dans la version hardcore de Minecraft.
« Et pour t’évader tu fais comment ? »
Pour certains c’est Netflix, pour d’autres les jeux vidéo en ligne, lire, danser, dormir, rêver à celui ou celle qu’on aimerait être, d’une façon générale il faut sortir de soi. La nuit tombée, Noa se faufile dans la forêt. Les sons d’une fête au loin, il s’en rapproche.
Sebastien fanfaronne face à Noa en lui expliquant ses combines pour survivre dans la version hardcore de Minecraft.
« Et pour t’évader tu fais comment ? »
Pour certains c’est Netflix, pour d’autres les jeux vidéo en ligne, lire, danser, dormir, rêver à celui ou celle qu’on aimerait être, d’une façon générale il faut sortir de soi. La nuit tombée, Noa se faufile dans la forêt. Les sons d’une fête au loin, il s’en rapproche.
Épisode 3 Comme un adulte
Sur scène, dans une ambiance stroboscopique et flashy, la pulse techno entraîne les ados à se lâcher. Leurs corps libérés donnent à voir une autre facette d’eux-mêmes. Enfants, adultes, adolescents, des corps qui rêvent d’être grands.
« Tu te souviens du moment où tu as compris que tu n’étais plus un enfant ? Louann s’est sentie pousser des ailes quand elle a vécu son premier amour. Pour Samantha c’est lorsqu’on lui a demandé de choisir une orientation, c’était trop tôt. Dorian raconte que ça s’est passé avec la prise de conscience du regard des autres.
« Tu te souviens du moment où tu as compris que tu n’étais plus un enfant ? Louann s’est sentie pousser des ailes quand elle a vécu son premier amour. Pour Samantha c’est lorsqu’on lui a demandé de choisir une orientation, c’était trop tôt. Dorian raconte que ça s’est passé avec la prise de conscience du regard des autres.
« Et toi, les adultes tu les vois comment ? » Pour Benjamin ils sont des gens âgés qui travaillent pour gagner leur vie, pour Angèle ils sont chiants, on s’ennuie avec eux.
Quand on est ado il y a la hâte de grandir et d’être indépendant, de l’autre la difficulté de quitter l’enfance.
Assises dans le CDI, Sara et Louann lisent leur horoscope, Noa joue au loup dans la cour, chacun à sa façon illustre la contradiction de cet âge, cet entre deux qu’est l’adolescence.
Épisode 4 En transe :
Dans l’espace blanc des entretiens où jusqu’à présent ils sont restés assis à parler, les ados se lèvent et commencent à danser, seuls, face caméra. À mesure que leurs mouvements se font plus libres, des images aux couleurs fluorecentes s’invitent en surimpression, le groupe et la fête dans la nuit affleurent.
Arthur leur demande de se décrire physiquement. En confiance, ils racontent des détails d’eux tout en ayant un regard critique sur leurs changements, et leur rapport aux autres. « J’ai pas trop de moustache..., je suis assez maigre..., j’ai des boutons..., je suis petit..., j’ai des grosses cuisses, j’ai des bagues, j’ai des pieds chelous aussi. Des fois je peux me sentir pas bien dans mon corps, ça dépend de comment je me lève le matin. »
Arthur leur demande de se décrire physiquement. En confiance, ils racontent des détails d’eux tout en ayant un regard critique sur leurs changements, et leur rapport aux autres. « J’ai pas trop de moustache..., je suis assez maigre..., j’ai des boutons..., je suis petit..., j’ai des grosses cuisses, j’ai des bagues, j’ai des pieds chelous aussi. Des fois je peux me sentir pas bien dans mon corps, ça dépend de comment je me lève le matin. »
« Le caractère change, on est plus rebelles, on cherche à se créer une personnalité, pour plus tard avoir une identité dans la société.» Noa.
« Si t’es pas dans les normes tu vas te faire juger, ça va te créer des complexes » Sara
« Je passe outre les remarques sinon j’avance jamais dans la vie. Faut s’en foutre ! » Louise
« L’image que je montre c’est pas vraiment la mienne. Mon corps, je le laisse faire ce qu’il fait et moi je continue ma vie » Alexandre.
C’est quoi être en transe ? En transe genre au bout de sa vie ? Jade ne comprends pas la question. Un corps
en transe ? Julien l’interprète comme un corps après le sport, transpirant. Louise dit c’est quand on change de personnalité, de sexe aussi. Pour Noa c’est un corps qui se métamorphose. Benjamin pense que c’est un corps incontrôlable, mais les humains veulent tout contrôler autour d’eux, les animaux, la planète comme si tout leur appartenait ! Sam a le mot de la fin « C’est quand le corps change d’apparence, quand il passe d’enfance à adolescence, là pour moi il est aussi en transe. »
Au milieu de la nuit et jusqu’au petit matin, les collégiens s’échappent de leur image, ils investissent l’espace de cette fête qu’Arthur et Pascal ont créé pour eux. Les ados sont sortis du carré blanc, des confidences,du collège, de l’enfance aussi peut-être.
Tous sont différents et ont quelque chose à dire. Après on les comprend ou non suivant comment ils formulent leurs idées, leurs pensées. Par contre au fil des mois on voit une évolution certaine chez certains d'entre eux.
Le covid est venu s'immiscer dans leur vie et au travers de leurs témoignages ont s'aperçoit que tous le vivent différemment.
En leur offrant la parole, les réalisateurs nous offrent des témoignages précieux qui nous en apprennent beaucoup sur la jeunesse d’aujourd’hui.
En mélangeant leur quotidien, leur seul à seul face caméra, des moments de danse, ces jeunes personnages nous offrent la façon de voir la vie, et de voir leurs rêves se réaliser dans un monde qu'il trouve parfois pour certains difficile à vivre. Il faut composer avec et ces 4 épisodes nous montre une génération qui se bat pour obtenir ce dont elle a envie. Cette parole donnée à ces 17 adolescents prouve que les rêves peuvent peut être devenir réalisables même si pour certains cela reste incertain dans le contexte actuel.
MA NOTE : 3.5/5
FESTIVALS :
Festival international du film de La Roche-sur-Yon
Prix Trajectoire BNP PARIBAS
CinéJunior / 2023
Prix ADAV
États Généraux du Film Documentaire / 2023
Échos d’ici, Échos d’ailleurs - Labastide-Rouairoux / 2023
Bande Annonce - RÊVES De Pascal Catheland et Arthur Pérole from Les Alchimistes on Vimeo.
Crédits photos et vidéo : Les Alchimites
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