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A propos du réalisateur : 

Réalisateur et scénariste français, Mathieu Turi a étudié à l’École supérieure de réalisation audiovisuelle de Paris de 2005 à 2008.

Après ses études, il parvient à devenir assistant réalisateur sur des productions américaines telles que INGLOURIOUS BASTERDS (Quentin Tarantino, 2009), G.I. JOE, LE RÉVEIL DU COBRA (Stephen Sommers, 2009), AU-DELÀ (Clint Eastwood, 2010) ou encore SHERLOCK HOLMES 2 (Guy Ritchie, 2011).

Il réalise ensuite deux court-métrages : Sons of Chaos (2011) et Broken (2013), qui remportent tous deux de nombreux prix et sont sélectionnés en festivals. Mathieu Turi reçoit le soutien de Xavier Gens (HITMAN, FRONTIÈRE(S), FARANG) qui l’aide à concrétiser son premier long-métrage, HOSTILE (2018), qui sera sélectionné dans les plus prestigieux festivals de genre comme Sitges, Frightfest, Trieste S+F, FilmQuest… et où il remporte de nombreux prix, dont le Youth Award du festival de Neuchâtel (NIFFF). Le film sort en France en septembre 2018.

Son deuxième film, MÉANDRE (2021), est l’un des succès de la réouverture des salles post-covid, en mai 2021, et se voit lui aussi couronné de prix et sélectionné en festivals, comme Sitges, le BIFFF, Trieste, Nightmare FF…

GUEULES NOIRES (2023), son troisième long-métrage, sortira en salles le 15 novembre en France et continuera sa carrière internationale avec notamment une tournée de sélection en festivals dans le monde entier.

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A propos des interprètes : 

Samuel Le Bihan, acteur connu et reconnu, pour ma part que l'on ne voit pas assez souvent sur grand écran, s'est fait réellement connaître avec Vénus Beauté (Institut), puis Le pacte des loups, Une nuit, Messrine : l'instinct de mort et dernièrement on a pu le voir dans Ma langue au chat. On le retrouve désormais plus à la télévision surtout dans le rôle d'Alex Hugo.

Il incarne ici Roland, un homme fort, qui dirige son équipe de main de fer et avec un physique encore autre que celui qu'on lui connaît.

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Amir El Kacem fait partie de la distribution et joue Amir.

Ce jeune acteur commence à se faire connaître et après l'avoir vu dans Harissa mon amour, Le convoi, Comme des rois, L'ascension, Une mort sans importance et des rôles à la télévision, avec ce film il va certainement faire partie des futures productions.

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On peut également citer, car la distribution est tout de même impressionnante : Jean-Hugues Anglade, Thomas Solivérès, Bruno Sanches, Diego Martin, Marco Riso et la participation de Philippe Torreton.

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A propos de la créature créée par Keisuke Yoneyama :

"Créer un monstre n’est jamais simple, car il y a déjà eu des centaines, voire des milliers d’exemples, qu’il s’agisse du cinéma, de la TV, des jeux vidéo, etc… Il est de plus en plus difficile d’être original, et de donner une véritable âme à une nouvelle créature. C’est pourquoi, pour GUEULES NOIRES, je suis allé chercher les talents d’un designer et sculpteur japonais, Keisuke Yoneyama, véritable artiste côté dans son pays et qui expose en ce moment même à Tokyo. Grand connaisseur de l’univers de H.P. Lovecraft dont s’inspire énormément GUEULES NOIRES, Keisuke Yoneyama a créé une version unique et viscérale du fameux Cthulhu, qui lui a valu une grande renommée. Son travail, très apprécié des grands maîtres de l’horreur comme Guillermo Del Toro, m’a tout de suite conquis. Sa pièce maîtresse, appelée le «néo-paranoïze», a été le point de départ de notre collaboration sur GUEULES NOIRES.

Nous voulions tous les deux donner au spectateur une vision originale et forte, ignoble et esthétique à la fois, comme ont pu l’être le Pale Man du LABYRINTHE DE PAN ou l’ALIEN de Giger". - Mathieu Turi

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A propos de la mine :

Personnage à part entière du film, le site minier de Wallers-Arenberg, dans le Nord-Pas-de-Calais est classé aux Monuments historiques depuis 1992 et inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2012. Autrefois fleuron du bassin minier du Nord, le site de Wallers-Arenberg, unique avec ses trois chevalements, s’articule autour de la fosse d’Arenberg, ouverte en 1899 par la Compagnie des Mines d’Anzin et mise en exploitation en 1903.

La fosse d’Arenberg est très rapidement devenue l’une des plus productives de la Compagnie : 218 915 tonnes en 1906, et jusqu’à 452 630 tonnes en 1930. En 1954, les Houillères nationales créent à Arenberg un nouveau siège d’exploitation et construisent un lavoir plus performant. Le site devient alors un puissant siège de concentration, doté d’équipements des plus modernes. Pourtant, la récession qui sévit dans les années 1970 et l’épuisement des ressources font s’effondrer la production. L’exploitation cessera en mars 1989 Au total, près de 32 millions de tonnes de charbon auront été extraites à la fosse d’Arenberg.

Célèbre depuis le tournage du GERMINAL de Claude Berri, le site a subi une vaste opération de réhabilitation en 2005, entreprise par la Communauté d’agglomération de la Porte du Hainaut, en partenariat avec l’université de Valenciennes. La reconversion de la mine pour la dédier à l’image et aux médias numériques d’avenir est un projet qui s’inscrit dans le cadre du pôle Image régional Pictanovo et en cohérence avec la reconversion des autres sites de la mémoire minière en région Hauts-de-France.

Une première opération de reconversion a été inaugurée le 25 septembre 2015 en présence du réalisateur Costa-Gavras et de son épouse, la productrice Michèle Ray-Gavras. Le site minier d’Arenberg est renommé «Arenberg Creative Mine» à la suite de cette réhabilitation industrielle.

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Le genre épouvante-horreur n'est pas très commun en France, le mélanger avec une histoire se déroulant dans une mine est encore moins commun, et pourtant le réalisateur ose et fait cela étonnamment bien. 

Tout débute dans les années 1850 et laisse présager un long métrage qui va mélanger les genres.

Au Maroc Amir a besoin de travailler il va être retenu pour partir à la mine. Tandis que là bas dans le Nord, les hommes s'activent sous terre, un chercheur qui n'en fait qu'à sa tête va venir bouleverser le travail déjà pénible des miniers.

L'atmosphère de Gueules noires est pesante car la mine est étouffante, tout le film va se dérouler sous terre et avec cette créature bien flippante, l'équipe emmenée par Samuel Le Bihan va se retrouver dans une situation plus qu'inconfortable, nous pouvons même dire insurmontable et qui va les dépasser.

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Avec des effets spéciaux qui tiennent la route, un jeu d'acteurs formidable, une ambiance pesante, une musique qui maintient le suspens, ce film vaut le détour. Un long métrage obscur dans tous les sens du terme.

Gueules noires offre un mélange de styles cinématographiques ce qui n'est pas pour nous déplaire, et nous offre la possibilité de voir qu'une fois de plus ce réalisateur est à part dans le paysage Français, avec un univers bien à lui.

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MA NOTE : 3.8/5

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