Synopsis : 

Alfred doit fuir son pays et a besoin d’une nouvelle maison.
Alphonse a l’âme d’un artiste et passe ses journées à regarder les nuages sans être compris par ses amis ni par ses parents.
Une famille voit son village balayé par une inondation et part à la recherche d’une autre terre d’accueil.
Le programme “La Colline aux cailloux” est composé de trois films sur l’identité, l’exil et l’accueil. Toutes ces histoires se déroulent dans une forêt, aux couleurs douces et poétiques, où les personnages sont des oiseaux, des écureuils et des musaraignes. Avec sensibilité, parfois même avec humour, les auteurs parlent du vivre-ensemble et de la nécessaire générosité dont nous devons faire preuve face à nos différences.

Va-t’en, Alfred !

Alfred a dû fuir son pays à cause de la guerre. Sans logement, il erre, de refus en refus. Un jour il rencontre Sonia, qui lui propose un café…

Fiche technique :

Réalisé par Célia Tisserant & Arnaud Demuynck
France, Belgique / 2023 / 11'
Animation 2D / sans dialogue

Adapté de l’ouvrage «Va-t’en, Alfred !» de Catherine Pineur © Pastel/l’école des loisirs Paris, France

Biographie de Célia Tisserant coréalisatrice :

Formée en cinéma d’animation à l’ESAAT à Roubaix, Célia complète son apprentissage grâce à une formation d’un an en alternance aux Films du Nord en 2016-2017. Elle y travaille alors auprès de Nicolas Liguori sur le film Le Vent dans les roseaux, avant de développer et de signer son 1er court métrage, en coréalisation avec Célia Tocco, La Tortue d’or, sorti en salles en 2019 dans le programme Les Ritournelles
de la Chouette. Elle réalise en 2019 son 2e court métrage Le Petit Poussin roux et en 2020, elle coréalise son 1er moyen métrage avec Arnaud Demuynck, Dame Saisons. En 2021 et 2022, elle poursuit avec la réalisation de 2 courts métrages adaptés des albums de Mireille d’Allancé, Grosse Colère et Quand j ’avais peur du noir. Elle a donc coréalisé, avec Arnaud Demuynck, Va-t-en, Alfred ! adapté du livre de Catherine Pineur.

Note d’intention d’Arnaud Demuynck coréalisateur :

"Prendre un livre dans ses mains et l’imaginer prendre vie sur un écran de cinéma. Pour que ses personnages se mettent en marche, vers leur destin, vers le public. L’album de Catherine Pineur, Va-t’en, Alfred !, est de ces œuvres dont la simplicité renforce le pouvoir d’évocation. Sa sobriété, nous voulions la préserver, comme résonateur. Dès l’écriture du scénario, lors de l’adaptation du livre, ce choix nous en fit retirer les textes et les dialogues, pour que la justesse de l’image animée puisse exprimer, seule, les émotions. Mais elle n’est seule qu’en apparence, car la musique, les bruitages, les ambiances, les présences, sont là pour nous faire ressentir au plus près l’expérience des personnages. Nous remercions Catherine Pineur et sa maison d’édition, l’école des loisirs, pour la confiance qu’ils nous ont accordée. Puissent le film et l’album s’accompagner au mieux et nous inviter à croire encore, dans un monde troublé et violent, au partage et à la générosité".

© Les Films du Nord, La Boîte, … Productions

Tête en l’air

Alphonse, un petit écureuil, a toujours la tête dans les nuages. Il adore les contempler et parfois même les prendre en photo. Ni ses parents, ni ses amis, ne comprennent vraiment cette passion. Pourtant, contempler des nuages, ce n’est pas de tout repos. Alphonse doit même parfois faire preuve d’un certain courage digne des plus grands explorateurs…

Fiche technique :

Réalisé par Rémi Durin
France, Belgique / 2023 / 10'
Animation 2D / VF

Note d’intention de Rémi Durin réalisateur :

"Dans le film Tête en l’Air, Alphonse est un petit écureuil solitaire et aventureux au regard sans cesse dirigé vers le ciel. Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, perché en haut des arbres, Alphonse regarde sans cesse les nuages passer dans le ciel et il les immortalise grâce à son petit appareil photo. Que ses copains de la forêt ou ses parents ne comprennent absolument rien de sa passion, Alphonse s’en moque. Alphonse garde le cap. Sa passion, c’est les nuages. Alphonse, évidemment, c’est nous ; nous qui décrochons, heureusement, encore de temps en temps, nos regards des écrans et du brouhaha pour regarder le ciel. Nous qui parvenons encore à nous émerveiller d’un spectacle perpétuel, encore intact (quoique…). Alphonse nous invite à un spectacle et nous rappelle à un plaisir simple : celui de la contemplation d’une nature inspirante et foisonnante qui nous étonne et nous transporte encore et toujours".
 

Biographie et filmographie de Rémi Durin :

Diplômé de l’Atelier de cinéma d’animation de l’ENSAV La Cambre, Rémi Durin crée à Bruxelles, en 2007, avec 3 réalisateurs, le studio d’animation L’Enclume qui touche à la réalisation de courts métrages à la pub, au long métrage, au clip, à la série TV… Depuis 2009, Rémi enseigne à l’école supérieure d’infographie Albert Jacquard de Namur. Après Là-haut, Mademoiselle Chloé et Séquence 01 Plan 02, ses films d’étudiant, Rémi Durin réalise De si près (2009), émouvante évocation de la guerre de 14-18, Le Parfum de la carotte (2014), une comédie musicale animée, en coréalisation avec Arnaud Demuynck, La Licorne (2016) d’après le livre jeunesse de Martine Bourre et enfin Grand Loup & Petit Loup (2018) adapté du livre de Nadine Brun-Cosme et Olivier Tallec. Tout dernièrement, il a coréalisé avec Arnaud Demuynck le long métrage jeune public, Yuku et la fleur de l’Himalaya.

© Les Films du Nord - La Boîte, … Productions Pictanovo, images en Hauts-de-France

La Colline aux cailloux

Une petite famille de musaraignes composée d’une grand-mère, d’une maman et de ses trois enfants, vit au bord d’un ruisseau. Mais un jour, de fortes pluies s’abattent, apportant des crues qui emportent le village. Par chance, la famille échappe au pire, mais leur maison est totalement détruite. Forcée à l’exil, la petite famille se met alors en route afin de trouver un nouvel endroit pour passer l’hiver.

Fiche technique :

Réalisé par Marjolaine Perreten
Suisse, France / 2022 / 29'
Animation 2D / VF

Note d’intention de Marjolaine Perreten réalisatrice :

"Une famille de musaraignes, à la composition inhabituelle, se confronte à l’exil et l’acceptation de l’autre. Une histoire d’immigration qui s’inscrit dans l’air du temps avec des thématiques abordées à un niveau de regard d’enfant. Le film est en animation 2D sur TV paint, avec un travail qui se veut très spécifique pour donner un rendu traditionnel, épuré et minimaliste. La mise en scène laisse de la place au décor, tel un hommage à la nature. J’aime raconter des histoires comme j’aimais qu’on m’en raconte quand j’étais petite ; des histoires réelles traitées avec des codes simples, de l’humour et des personnages au caractère bien défini". 

Biographie de Marjolaine Perreten :

Née en 1990 à Lausanne, Marjolaine a étudié le design et le multimédia à l’ERACOM de Lausanne de 2009 à 2012, puis a appris l’animation à travers des stages. Après avoir travaillé chez Nadasdy Film, L’Enclume, et Vivement Lundi !, elle a été admise en 2013 à l’école La Poudrière à Valence, France. Elle travaille actuellement chez Nadasdy Film en tant que réalisatrice de films d’animation. En 2017, elle fonde le Festival du film d’animation de Savigny, 1er festival d’animation du canton de Vaud (Suisse).

© Nadasdy Film, RTS – Radio Télévision Suisse, Les Films du Nord

Mon avis : 

Après un premier court-métrage, Va t'en Alfred que j'ai beaucoup apprécié, nous passons à Tête en l'air un autre charmant petit film pour finir par le plus long La colline aux cailloux.

Tous abordent le déracinement, l'entraide, l'immigration, la nature mais de façon poétique.

Certains n'ont pas de paroles comme Va t'en Alfred. De la musique accompagne ces 3 courts-métrages.

Les enfants, grâce à ces films apprendront ce qu'est la vie au travers de sympathiques personnages.

Avec de jolies couleurs, des dessins qui mettent en valeur les protagonistes, ces films en 2D plairont sans aucun doute à vos enfants et leur apprendront le sens de la vie.

A savoir que La colline aux cailloux a été primé au Festival d'Annecy.

MA NOTE : 3.7/5 

 BANDE ANNONCE

Crédit : Cinéma Public Films