Avec : Kristine Kujah Thorp, Eirik Sæther, Fanny Vaager, Fredrik Stenberg, Ditlev-Simonsen Sarah Francesca Brænne, Ingrid Vollan, Steinar Kloumann Hallert, Andrea Bræin Hovig
Distribué par Tandem Films
Genre : Comédie dramatique
Origine : Norvège
Durée : 1 h 37
Synopsis :
Signe vit dans l’ombre de son petit ami Thomas, à qui tout réussit. En manque d’attention, elle décide de faire croire à son entourage qu’elle est atteinte d’une maladie rare. Mais le mensonge fonctionne un peu trop bien, et elle est vite prise à son propre piège.
Kristoffer Borgli est le réalisateur de ce long métrage. Il est également scénariste. Norvégien, il est installé à Los Angeles. Ses nombreux courts et longs-métrages ont pu être projetés dans des festivals comme Sundance et SXSW.
Sick of myself est son premier long métrage et a été sélectionné au Festival de Cannes 2022.
Kristine Kujah Thorp interprète Signe et elle est absolument remarquable dans sa composition.
Cette dernière est une actrice norvégienne vivant à Copenhague, au Danemark. Au printemps 2021, Kristine a joué dans la comédie dramatique norvégienne multi-primée NINJABABY, performance pour laquelle elle a remporté l’Amanda Price de la meilleure actrice. NINJABABY a également gagné le prix du public au festival SXSW et le prix de la meilleure comédie aux Prix du Cinéma Européen.
Son compagnon dans le film est Eirik Sæther qui joue Thomas. Il est né en 1983, est un artiste plasticien travaillant dans les domaines de la sculpture, de la peinture, de la vidéo et de la performance. Bien qu’il ait auparavant réalisé et joué dans ses propres courts métrages, le rôle de Thomas dans SICK OF MYSELF est son premier rôle d’envergure. Il est diplômé de l’Académie des Arts d’Oslo en 2010. Sæther a déjà organisé des expositions dans des galeries telles que Jenny’s à Los Angeles et Edouart Montassut à Paris, et a participé à la 9ème Biennale de Berlin. Ses œuvres font partie de la collection du National Museum de Norvège et de la Fondation Galeries Lafayette à Paris, entre autres. Il est actuellement gérant de la galerie Haus der Kunst à Oslo.
Signe en couple avec Thomas, est écrasée par ce dernier qui est un artiste qui expose et il n'y en a que pour lui auprès de la profession, de leurs amis et elle se sent délaissée car Thomas ramène tout à lui et ne s'occupe guère de sa petite amie. Il lui demande d'ailleurs de faire des choses parfois improbables.
Qu'elle se trouve au restaurant entourée de ses connaissances, lors d'un vernissage, Signe joue un jeu. En fait, avec Thomis ils sont tous deux narcissiques et c'est à qui aura le plus de reconnaissance. En début de film il n'y en a que pour lui.
Serveuse, il va se produire un fait qui va déclencher une idée dans la tête de Signe.
Signe va tout faire pour que son petit ami s'intéresse un peu plus à elle, ainsi que leurs connaissances. Elle va prendre des médicaments, pensant que ceux-ci feront leur effet, juste le temps voulu, mais elle va être dépassée par les évènements et va entrer dans un engrenage impitoyable.
Est-elle folle d'aller si loin, souffre t'elle vraiment où est-elle atteint de pathomimie ? Ce qui est certain c'est que Signe va d'abord simuler, mais ayant un véritable trouble de sa personnalité, elle va réellement tomber malade.
Le réalisateur va loin, très loin avec cette œuvre, mais a eu l'intelligence de la rendre parfois comique et tourne les faits à la dérision.
La reconnaissance est-elle si importante, jusqu'où ira Signe afin d'être connue, reconnue ? Cette satire nous prouve bien que certaines personnes ont un besoin viscérales d'être mises en avant mais de là à mettre sa santé en jeu il y a un pas à ne pas franchir.
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