Critique film Molly Johnson - The Drover's Wife : The legend of Molly Johnson
Leah Purcell est réalisatrice, scénariste et actrice de ce film. Elle est déjà passée derrière la caméra pour proposer des épisodes de certaines séries et nous livre son premier long métrage.
Parce que la réalisatrice et actrice Leah
Purcell est aussi l'autrice de la pièce de théâtre qui a inspiré le
film, pièce elle-même basée sur un classique de la littérature
australienne.
En tant qu'actrice on a pu voir cette australienne dans The proposition, Last cab to Darwin, etc...
A ses côtés on trouve Rob Collins, un acteur Australien/Aborigène, qui interprète Yakada.
Également Sam Reid, ainsi que Jessica De Gouw.
On peut citer une excellente prestation de l'ainé de Molly Johnson.
Adaptant une nouvelle de 1892, la scénariste, réalisatrice et actrice Leah Purcell a transformé l’histoire d’une femme qui survit dans une partie désertique de l’Australie en une épopée remettant en perspective l’expansion de la population blanche en Australie au XIXème siècle. Le résultat est l’équivalent australien des westerns révisionnistes comme Little Big Man, additionné d’un point de vue féministe.
Dans ce récit déchirant de survie qui se déroule en 1893, l’actrice et réalisatrice Leah Purcell transforme la nouvelle de Henry Lawson THE DROVER’S WIFE, œuvre du champ littéraire colonial australien, en puissant Western féministe noir.
Résolument moderne, cette variation de la nouvelle de Lawson met en avant l'histoire d'une femme aborigène et de ses innombrables combats. D'une puissance remarquable.
Grand
prix du jury aux dernières rencontres du cinéma des Antipodes en France
(oct 2022), le film est également le premier long métrage australien
écrit et réalisé par une femme aborigène qui tient également le rôle
principal.
Crédits photos et vidéo : Filmo - Cinemien
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