Critique film Astrakan
ASTRAKAN
Synopsis :
Samuel est un orphelin de douze ans à l’allure sauvage. ll est placé depuis quelques semaines dans le Morvan chez Marie, Clément et leurs deux garçons. Samuel s’émancipe, découvre les sensations et les troubles de son âge, mais très vite il doit aussi faire face aux secrets de cette nouvelle famille. Jusqu’à ce que, un jour, tout en vienne à se transfigurer.
Parlons du titre du film qui est assez déroutant. Comme le cite le réalisateur : "L’astrakan est cette laine noire qui provient d’agneaux tués dans le ventre de leur mère juste avant la naissance. On en faisait autrefois des manteaux, des manchons... Aujourd’hui c’est heureusement interdit. Je cherchais le nom d’une matière pour titre. J’aimais ce mot depuis longtemps, avec son côté désuet et un peu triste. J’y associe tout un imaginaire : la sensation de son toucher, l’agneau donc l’enfant sacrifié, ses échos religieux avec l’agnus dei... Pour moi, Astrakan porte l’idée du conte, du canard boiteux ou du mouton à cinq pattes, en tout cas du membre de la famille qui reste à part. Et puis j’aime l’idée que ce pourrait être le nom d’un pays qui n’existe pas".
Sur 1 h 44 que dure ce long métrage, j'ai apprécié 1 h 34 car la fin m'a complètement déroutée. En effet, le final ne ressemble en rien au film et lorsque je dois comprendre ce que le réalisateur a voulu faire passer comme message, ou saisir comment le film se termine, ça me gâche un peu je dois l'avouer.
Par des attitudes, une façon de se comporter on comprend aisément ce qui se passe dans cette histoire et pourquoi Samuel est ainsi. Le réalisateur n'en rajoute pas et il est aisé de suivre le scénario.
La sexualité, saine ou malsaine, est omniprésente sans pour que cela elle ne soit montrée.
Avec des moments simples comme lorsque les enfants jouent dans la court de la ferme et d'autres plus puissants, on suit avec intérêt cette œuvre.
Le fait que le réalisateur ait fait le choix d'un final assez déroutant, et lorsqu'il faut déchiffrer des messages je n'accroche pas trop, ce qui fait que bien qu'ayant aimé Astrakan, la fin a rendu pour moi ce film moins attrayant, et bien qu'ayant compris le message de David Depesseville, j'aurais préféré une fin plus lisible. Dommage.
FRANCE
Festival Indépendances et Créations, Auch Ciné 32 (2022)
Festival International du Film de La Roche-sur-Yon (2022)
Festival Premiers Plans d’Angers (2023) – Compétition Diagonales
INTERNATIONAL
Festival international du film de Locarno (2022)
Festival International du film de Marrakech (2022) – Compétition officielle
Semana Internacional de cine de Valladolid (2022)
Crédits photos et vidéo : New Story
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