Critique film Natural Light
Voici un pan de l'histoire de la seconde guerre mondiale que j'étais loin de connaître et qui via le biais de ce film m'a beaucoup appris et captivé.
Outre le fait que ces hommes aient été enrôlés, on les voit marcher dans la forêt, dans la boue, voler de la viande à des paysans ayant tué une bête. Avec une lumière toujours à la limite de l'obscurité, quand on y est pas réellement, le réalisateur offre une œuvre de premier plan.
On suit avec intérêt leur arrivée dans un pauvre village avec gens qui n'ont rien. Ceux-ci sont apeurés, sont-ils des partisans, les aident-ils ?
On redoute toujours le pire et le réalisateur a la bonne idée de filmer ces personnages en gros plan, ce qui malgré le manque de dialogue, donne des moments plein d'intensité.
Lorsque la troupe repart, puis revient après avoir été attaquée, on pense revoir les mêmes scènes que les précédentes et pourtant il n'en sera rien, et celles à venir seront cruelles malgré un rythme toujours lent.
Après être rentré en ville, Semetka en retournant chez lui, sait qu'il ne sera plus jamais le même et le jour qui se couche avec un ciel en feu, nous rappelle ce qu'il vient de vivre et nous prend aux tripes.
Un long métrage tellement d'actualité, car 80 ans après ces faits la
guerre est toujours présente dans le monde et nous montre toujours les
pires images qui puissent exister.
L'ambiance décrite et la façon de filmer d'un réalisateur en devenir nous donne le ton et nous fait comprendre la gravité des choses.
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