Verónica Lara, épouse d’une star de football international et mannequin très populaire sur les réseaux sociaux, tombe en disgrâce lorsqu’elle devient suspecte dans l’enquête sur la mort de sa première fille. Le portrait satirique de cette Victoria Beckham chilienne est un réjouissant jeu de massacre au cours duquel se dissolvent les frontières entre public et privé, vérité et mensonge, éthique et immoralité. 

Réalisé par Leonardo Medel, dont c'est le premier long métrage visible en France, La Veronica propose un portrait d'une femme de nos jours.

Veronica est interprétée par la comédienne Chilienne, Mariana Di Girólamo. Vue en 2020 dans Ema, l'actrice est populaire dans son pays.

Ici vous ne verrez que son buste car aucune scène, où l'on peut la voir en entier n'est proposée. Veronica est une influenceuse, mariée à un homme célèbre. Son but avoir de plus en plus de followers et devenir égérie de marques.

Ce long métrage est très particulier car il est filmé uniquement en plans séquences fixes. On voit en avant plan certains autres personnages, ou d'autres fois en arrière plan, ou à côté de Veronica, de toute façon ils sont toujours hors champ. Tout le film se déroule ainsi et j'avoue avoir été très déstabilisée.

Comme le dit le réalisateur dans un entretien accordé à Cédric Lépine : 

"Quelle est l'influence réelle des réseaux sociaux sur les désirs Chiliens d'aujourd'hui de construire une société unie ? : Après la pandémie, le marché en ligne s'est développé très rapidement. Nous consommons non seulement des produits via les réseaux sociaux, mais dans une large mesure, nous consommons la réalité à travers eux. Tout n'est pas un problème de ce point de vue : l'explosion sociale, qui est apparue alors que nous tournions La Veronica en 2019, s'est construite en grande partie grâce aux réseaux sociaux. Ce processus a conduit à la possibilité de mettre fin à la Constitution imposée par le Gouvernement Pinochet et de la remplacer par un autre avec des électeurs démocratiques élus. Je crois que les réseaux sociaux sont déjà en grande partie un moyen de plus de construire la société."

Est-ce le fait que je déteste les réseaux sociaux, et particulièrement Instagram, qui est tout de même le réseau central de ce film, mais je n'ai pas du tout apprécié La Veronica.

En effet, malgré ce que dit le réalisateur, je n'arrive pas à comprendre l'engouement qu'ont certaines personnes vis à vis de ces influenceurs(ceuses) et je ne conçois pas que l'on puisse faire acheter des produits via ce biais qui est souvent faussé. Lorsque l'on est influençable à ce point, je pense que l'on a pas de caractère, au même titre que lorsque l'on se laisse "attraper" par une marque via une publicité quelle qu'elle soit. Je passe de moins en moins de temps via les réseaux sociaux, notamment Instagram, car je pense que c'est une perte de temps totale. Je préfère passer mon temps à faire des choses utiles ou à être auprès des personnes que j'apprécie dans la vie vraie.

A savoir que même si je n'ai pas aimé ce film, il a par son originalité, remporté de nombreux prix. Comme dans toute œuvre, mon avis est très subjectif.

L'actrice qui est Veronica, interprète parfaitement son rôle, mais regarder un film comme ci je regardais Instagram ne me convenait pas. Je comprends parfaitement le message qu'à voulu faire passer le réalisateur, mais de mon côté je n'y adhère pas. 

L'intelligence de Leonardo Medel est d'avoir, à côté, créé une histoire, une intrigue, qui est la seule chose qui a su me laisser éveiller et qui ajoute un plus à ce récit.

Ce long métrage plaira, comme il déplaira, tout dépend du côté où vos vont goûts. Si vous adorez les réseaux sociaux vous serez fan, autrement si vous êtes comme moi, passez votre chemin. Pour ma part un film irritant comme tous ces influenceurs.

 Crédits photos et vidéo : Moonlight Films Distribution