MISS MARX

Synopsis :

Eleanor Marx, digne héritière de son père Karl est parmi les premières femmes à lier le droit des travailleurs et le droit des femmes. En 1883, elle tombe sous le charme d’Edward Aveling. Son histoire d’amour passionnée mais tragique, fait naître en elle un nouveau combat, celui pour sa propre liberté.

Ce film en costumes de l'italienne Susanna Nicchiarelli, nous livre l'histoire très intéressante et méconnue de la fille de Karl Marx, en salle le 4 mai prochain.

Le rôle titre revient à Romola Garai, déjà vue dans Vanity fair, la foire aux vanités, Dirty Dancing 2, Scoop, Amazing Grace, Reviens moi, les suffragettes...

Une solide interprétation pour un rôle fort pour une femme avec un sacré tempérament.

Née en 1855 à Londres, Eleanor Marx développe dès son enfance un goût pour la politique, la littérature et les langues ; aux côtés de son illustre père, la jeune «Tussy» va grandir avec Le Capital, paru en 1867. Brillante théoricienne politique, fervente féministe, à la tête de syndicats, c’est l’une des premières à lier la lutte pour les droits des travailleurs et le combat pour l’égalité des sexes. À la mort de Karl Marx, elle s’occupe de la publication de ses œuvres posthumes avec Friedrich Engels. Elle traduit aussi des œuvres littéraires et théâtrales - voyant là un moyen de diffuser les idées socialistes - et sera la première à adapter en anglais Madame Bovary de Gustave Flaubert, et les pièces d’Henrik Ibsen, poète et auteur norvégien, dans lesquelles elle jouera en tant qu’actrice. Avec ses camarades, elle est également l’une des premières à mettre en avant certaines questions brûlantes : de l’assujettissement des femmes au sein de la famille, tant bourgeoise qu’ouvrière, à la cruauté du travail des enfants. Éminemment forte dans ses convictions politiques, elle perd son étincelle dans l’intimité, brisée par sa relation tragique avec Edward Aveling, socialiste convaincu, dramaturge, comédien mais méprisé de tous. La vie d’Eleanor Marx souligne les contradictions de la féminité moderne et, surtout, la complexité du processus d’émancipation des femmes. 

*Dans une lettre à Dollie Radford, son amie Olive Schreiner, intellectuelle sud-africaine, écrit en juin 1898 : "It is such a mercy, she has escaped from him".»

A ses côtés, Patrick Kennedy (Munich, Reviens-moi, cheval de guerre, la chute de Londres), John Gordon Sinclair (Erik le viking, Nico 1988). 

La musique de générique est surprenante et l'on se dit qu'elle ne va pas du tout aller avec un film en costumes. Cette musique, entre autres, assez punk roll et marxiste, apporte une cohérence à ce long métrage.

En fait, celle-ci nous montre à quel point Eleanore était précurseure dans sa façon de penser, et de cette manière on comprend le choix musical qui s'accorde réellement avec le tempérament de feu de cette révolutionnaire.

La réalisatrice a fait le choix de filmer de nombreux plans en plongée, ce qui apporte de la force à certaines scènes.

De nombreux sujets, comme la lutte des classes, le droit des femmes, sont abordés et nous montrent ce pourquoi Tussy, ou Eleanore - luttait et l'on s'aperçoit qu'en fait nous n'avons rien inventé. Au XIXe siècle on se battait déjà pour des causes que l'on retrouve encore de nos jours.

Cette femme qui luttait au quotidien pour la cause de nombreuses personnes, n'était pas heureuse en fait et nous décrit qu'en fait, par amour, ce qu'elle cherchait à faire appliquer, elle ne l'adoptait pas elle-même, car elle aura subit souvent les hommes.

Une biographie intéressante qui nous permet de découvrir qui était la cadette de Karl Marx.

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