Critique film Egõ en VOD, DVD, Blu-ray le 27 avril 2022
EGŌ
Synopsis :
Tinja a 12 ans. Sa mère la pousse à faire de la gymnastique, exerçant sur elle un perfectionnisme malsain. Une nuit, la jeune petite fille va faire la découverte d’un œuf bien étrange, qu’elle va cacher, puis couver. Jusqu’à l’éclosion d’une inquiétante créature…
Réalisé par Hanna Bergholm, Egõ est un film d'épouvante qui a obtenu le prix du Jury et celui du Jury Jeunes au Festival de Gérardmer en 2022.
La réalisatrice dit de ce long métrage : "EGO est une histoire sur le manque d'amour qui entraîne la création d'un monstre".
Dans la distribution la jeune Siiri Solalinna dont c'est le premier rôle. Rien à redire sur cette dernière parfaitement crédible en interprétant Tinja mais aussi Alli.
La mère, Sophia Heikkilä est une actrice finlandaise et suédoise. Cette dernière a beaucoup joué dans des séries et elle aborde ici son premier rôle au cinéma. Convaincante, elle est cependant dans son rôle une "vraie" tête à claques.
Tout commence dans le meilleur des mondes, avec une famille unie, joyeuse, dans une maison proprette, ornée de fleurs un peu partout et tout d'un coup tout dérape. Un oiseau vient percuter une vitre et le film évolue vers l'inattendu, l'horreur.
Entre une mère "influenceuse" détestable à souhait, un père qui ferme les yeux sur les incartades de sa femme, et qui n'a aucune autorité, un frère pénible et un sport qui l'on peut se demander ne la stresse pas plus qu'elle ne l'aime, Tinja va trouver du réconfort auprès d'un œuf trouvé dans la nature.
Après avoir couvé l’œuf, du moins ce monstre nommé Alli qui se trouve à l'intérieur, leur vie ne sera plus jamais la même.
On comprend aisément, qu'Alli représente le passage de l'enfance à l'adolescence, mais avait-il besoin d'être aussi cruel ? Pourquoi Tinja n'arrive t'elle pas à le contrôler ?
En parlant d'Alli pourquoi un tel monstre conçu comme un créature organique et qui peine à convaincre ?
Ce long métrage qui se classe dans la catégorie épouvante ne fait jamais réellement peur. On ne sursaute pas, et on rigole de certaines scènes complètement ahurissantes. Interprété en Finlandais, langue que l'on entend peu en général, celle-ci apporte un côté étrange.
La réalisatrice a voulu proposer un film imagé sur la possession, l’obsession de la perfection, que ce soit au niveau de la maison, ou du sport de Tinja, mais elle va sans doute un peu trop loin pour arriver à nous captiver tout au long de ce long métrage.
Même si la proposition d'une comparaison entre la vie de la jeune Tinja et d'Alli était une bonne idée, j'aurais préférée que le fil conducteur d'Egõ soit abordé autrement.
J'ai bien compris le sens que la réalisatrice voulait donne à ce film, je n'ai pourtant, pas vraiment adhéré à l'ambiance, et surtout réussi à croire à cette histoire. Bien qu'arrivant par moments à captiver, puisque j'ai visionné Egõ jusqu'au bout, on peine à croire à cette histoire.
Malgré quelques bons plans, Egõ est la preuve qu'il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
Crédits photos et vidéo : The Jokers Distribution
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