Cinéma, critique film The Housewife de Yukiko Mishima
THE HOUSEWIFE
Synopsis :
C’est en rencontrant son ancien amant de faculté, que Toko, depuis longtemps femme au foyer, voit soudain renaître en elle le désir de travailler, et de reprendre son métier d’architecte. Mais peut-on jamais réinventer sa vie ?
Derrière la caméra, Yukiko Mishima. Née le 22 avril 1969 à Osaka, Yukiko Mishima a toujours aspiré à devenir cinéaste d’aussi loin qu'elle se souvienne. Son nom de naissance a été choisi par son père, qui était un fervent fan du célèbre auteur Yukio Mishima. Elle réalise son premier film en tant qu'étudiante au Kobe College avec l'argent qu'elle a économisé grâce à divers emplois à temps partiel. Après l'obtention de son diplôme, elle commence à réaliser des documentaires pour NHK, la seule chaîne de diffusion publique au Japon. Elle démissionne finalement pour se consacrer à sa carrière personnelle et réalise son premier long métrage, Shisei, en 2009. Son film le plus connu jusque-là est Dear Etranger, qui remporte le Grand Prix spécial du jury au Festival des films du monde de Montréal en 2017. Elle est l'une des rares réalisatrices japonaises dont le travail a été présenté dans des festivals internationaux.
Comme elle le précise :
"Trois motifs m’ont poussée à réaliser The Housewife. Le premier est que j'ai perdu mon père et que la maison dans laquelle j'ai grandi a disparu : fatalement, mon point de départ allait être la famille et ses douleurs. Deuxièmement, j'ai senti qu'il était temps pour la société japonaise actuelle d'envisager différentes formes de connexion, au-delà des connexions sanguines. Troisièmement, je voulais réaliser un film sur la découverte de soi qui s’opère dans le choc des altérités, que ce soit par la rencontre ou le conflit.
Lorsque j'ai lu "Red" de l'écrivaine Rio Shimamoto, j'ai aussitôt eu envie de l'adapter, tant le livre aborde de manière subtile et précise l'aliénation des femmes lorsqu'on les empêche de réaliser leur potentiel et d'exprimer leur propre volonté, leur individualité, a fortiori dans le mariage".
Le film est actuellement présenté en avant-première dans le cadre des saisons Hanabi - Hiver 2022, qui fait la part belle cette année aux femmes cinéastes.
Crédits photos et vidéo : Art House
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