Cinéma, Marché noir - Critique
Ce film Iranien, Marché Noir de Abbas Amini est surprenant et sera sur les écrans le 5 janvier 2022.
Synopsis :
Amir vient d’être expulsé de France et retourne vivre chez son père en Iran. Par solidarité familiale, il se retrouve impliqué dans un crime atroce qui va l’amener à fréquenter le milieu peu fréquentable de l’échange de devises étrangères au marché noir. Mais la culpabilité le ronge…
Amirhosein Fathi qui interprète Amir, se retrouve impliqué dans une histoire dont il se serait bien passé, juste pour aider son père, juste parce qu'il se trouve là au mauvais moment et qu'il se remet à peine de son expulsion de France.
De toutes les scènes il est impressionnant entre culpabilité et corruption il devra trouver sa place.
A noter la belle présence dans certaines scènes de Baran Kosari (Asra) qui joue énormément via ses yeux et qui est formidable.
Dès la scène d'ouverture; Marché Noir nous plonge dans le bain et dans le monde des abattoirs et de la monnaie reine le Dollar !!!
Des familles vont se retrouver mêler dans une histoire qu'ils sont loin d'imaginer.
Marché Noir a pour thème celle de crimes, mais c'est bien plus profond en fait, car derrière c'est le Dollar qui dirige les faits et gestes d'une population mise sous pression.
Comme le cite le réalisateur :
"Si l’on examine la situation financière de l’Iran aujourd’hui, chacun sait que l’économie se comporte comme un boucher diabolique. Dans ces circonstances, il y a tant de personnes innocentes qui sont impitoyablement victimisées. Ces victimes potentielles peuvent respirer, manger, rire et tomber amoureuses, mais elles vivent dans la peur car elles ne savent pas quand le boucher viendra les chercher. Elles sont enchantées par le boucher maléfique. Et c’est ainsi que le mal perdurera.."
Ce long-métrage noir, haletant, rythmé par une musique presque omniprésente nous entraîne dans un tumulte que l'on n'attendait pas.
Les êtres humains ne sont pas mieux traités que le bétail, et l'on s'en rend bien compte tout au long du film. Attention végétariens, végétaliens, et autres défenseurs des animaux s'abstenir certaines scènes sont difficiles.
Polar, drame, mais aussi politique, ce n'est pas pour rien que ce long métrage a obtenu un prix, celui du Prix du Jury au Festival du Film Policier à Reims, en même temps, que la Loi de Téhéran, un autre film Iranien obtenait le Grand Prix.
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