Cinéma, A Perfect Enemy - Critique
Synopsis :
Un célèbre architecte est interpellé par une mystérieuse jeune femme dans un aéroport parisien. Elle est si envahissante qu’elle lui fait rater son vol. Il va réaliser, au fil des heures, que leur rencontre n’est pas due au hasard…
Dans les rôles titres :
Tomasz Kot un comédien Polonais, époustouflant dans Cold War, il a une dizaine de films et séries à son actif.
Stylé, politiquement correct, connu et reconnu par son travail, son interprétation de Jeremiasz Angust, un architecte perfectionniste, est un homme plus complexe qu'on ne le croit.
Athena Strates tient le rôle de Texel Texor. Repérée dans la série "Genius", ainsi que dans "l'art du mensonge", elle trouve là son premier grand rôle.
Elle arrive à se fondre dans divers personnages et est fort troublante.
Sans oublier de citer, dans des rôles secondaires : Marta Nieto, vue récemment dans Madre, ainsi que le comédien Français Dominique Pinon.
Une distribution très internationale.
Dans le roman ce ne sont pas un homme et une femme, mais deux hommes qui se font face. En effet, mis à part les apparitions en flash-back de Marta Nieto (Isabelle), c'est ce duo qui porte ce film.
Un thriller plus psychologique, qui dû fait nous montre un homme et une femme, arrive à nous surprendre, et le moins rend évident à comprendre. C'est le dénouement qui fera en sorte que toutes les cases coïncident et nous mènent vers la vérité.
Cette femme Texel rend justice à Isabelle. Sociopathe Texel l'est mais qui est-elle vraiment ? Réelle, fictive ? Sortie d'où ? Et que vient-elle faire dans cette histoire troublante ?
Le film se déroulant essentiellement dans un aéroport, le lieu apporte une dimension forte aux différentes scènes et rend les rencontres entre les deux personnages encore plus mystérieuses.
Chaque individu à ses failles, des secrets, plus ou moins importants et quand on explore ces zones d'ombres, on se heurte parfois à des réalités que l'on pensait enfouies.
Comme le dit le réalisateur :
«À une époque où nous nous exhibons en permanence, je souhaitais, avec A perfect enemy, parler des monstres que nous gardons dans nos placards. Sur les péchés que nous essayons de cacher aux autres et à nous-mêmes. Ces défauts que nous balayons sous le tapis en espérant que personne ne les fera jamais sortir.» - Kike Maíllo
A PERFECT ENEMY
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