Spectacles à venir : François Alu, Kyle Eastwood, Isabelle Georges et Roland Romanelli, Pixel de Mourad Merzouki
Le premier seul en scène de François Alu est un spectacle qui ne ressemble qu’à lui, pluridisciplinaire et sans limite.
Solos virtuoses de danse bien sûr mais aussi parodies, délires chorégraphiques, et textes ciselés... Il interprète une multitude de personnages dans un tour de force d'1h20, une explosion à la fois d'humour, de technicité et d’émotion.
Venez plonger dans le monde intérieur d'un des danseurs de ballet les plus singuliers de notre époque.
Né en 1993 à Saint Doulchard, l'ogre en devenir commence la danse à l’Académie de danse de Fussy, dirigée par sa mère, Christine Henry. Fortement inspiré par Patrick Dupond, il intègre l’école de danse de l’Opéra de Paris en 2004, où il apprend à mettre une gaine.
Doté de facilités techniques et athlétiques, d’une énergie débordante, et d'un niveau de discipline tout à fait relatif, il se fait rapidement remarquer, et est engagé dans le Corps de Ballet de l’Opéra de Paris à l’âge de 16 ans. À cette occasion, il reçoit le prix de l’A.R.O.P. de Jeune espoir du Ballet, récompense qu'il fête en mangeant un burger et en organisant une grande orgie.
En 2012, il se distingue dans les rôles de l’Idole Dorée dans La
Bayadère (Rudolf Noureev), et du Chef des Mendiants dans L’Histoire de
Manon (Kenneth MacMillan). Il apprend qu'on est censé se coiffer et se
maquiller pour passer le Concours de Promotion. La même année, il reçoit le prix du Cercle Carpeaux et le prix A.R.O.P.
de la Danse, récompenses qu'il célèbre en mangeant des spaghettis à la
carbonara. Il est également promu Sujet et fait une prise de rôle très
remarquée de Basilio, personnage principal de Don Quichotte (Rudolf
Noureev). Le fait qu'il assaisonne certains passages de la chorégraphie à sa sauce
fait monter la moutarde au nez de plusieurs de ses répétiteurs. En
2013, en guise de punition, il est promu pour la troisième année
consécutive (Premier Danseur cette fois).
Depuis, il a noué une relation passionnée avec le public parisien qui
acclame régulièrement ses prises de rôle, dans lesquelles il met
l’énergie et la virtuosité qui lui sont naturelles au service
d’interprétations très personnelles, d’une grande théâtralité (souvent
un peu trop personnelles, en ce qui concerne le texte chorégraphique).
Il danse de nombreux rôles principaux dans les ballets classiques et
travaille avec des chorégraphes contemporains comme William Forsythe et
Crystal Pite.
Il est un des quatre danseurs faisant l’objet du reportage sur France 2
intitulé «Danse à tout prix» et participe au documentaire «Son rêve à
lui» diffusé sur France 3 en 2014.
Il se produit au sein du groupe 3e étage depuis 2011, en France et à
l’étranger, cadre dans lequel il a créé de nombreux rôles dans des
œuvres de Samuel Murez et mangé plein de très bons catering,
particulièrement quand Rachid le cuistot était de la tournée. Il a
également créé le rôle principal de Rothbart, fils de Carabosse, dans
Récits du Royaume des Songes (chorégraphie de Josua Hoffalt, catering de
Rashid). En 2015, il conçoit pour le groupe le spectacle François Alu
et les danseurs de l’Opéra de Paris qui inclut sa première création
chorégraphique, une version contemporaine du pas de deux de La Sylphide.
En 2016, pour la deuxième édition de son spectacle, il chorégraphie le
duo masculin Les Sorcières. En 2017, il est la tête d’affiche de François Alu
Hors Cadre, un spectacle de Samuel Murez qui joue à guichets fermés au
théâtre Antoine à Paris. En 2018, il crée un nouveau pas de deux,
Dissentiments, à l’occasion de la sortie du premier livre du photographe
Julien Benhamou.
Il aspire à toujours plus de projets stimulants, créatifs et
éclectiques. Il étend son art à toutes les formes d’expressions
artistiques notamment avec la production et réalisation de film. Il
écrit, joue et produit son premier court métrage «L’échappée» en
2020. En 2021, il réitère avec son second Film «La Source», sur une
invitation initiale de Kamel Mennour. Le film se joue dans l’exposition
de Daniel Buren et Philippe Parreno “Simultanément, Travaux in situ et
en mouvement “ ainsi que dans celle de Dan Flavin «untitled "monument" for V. Tatlin, 1969»
Il tourne dans le dernier film d’Andréa Bescond et Eric Métayer qui
n’est pas encore sorti au cinéma, ou il incarne un rôle qui exploite
ses capacités physiques mais aussi théâtrales.
Depuis septembre 2021, il devient jury dans la version française de Danse avec les stars sur TF1.
Élu il y a quelques années homme le plus sexy de l'année par Têtu, il se
prépare au concours de l'Artiste le plus Brillamment Coiffé en 2022.
Dimanche 14 novembre 2021 à 18h
Le Trianon, Paris
Dimanche 21 novembre 2021 à 18h
Théâtre Femina, Bordeaux
En tournée en France
Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence
vendredi 10 et dimanche 12 juin 2022
Théâtre Femina à Bordeaux
dimanche 19 juin 2022
Le Silo à Marseille
samedi 25 et dimanche 26 juin 2022
Le Trianon à Paris
De nouvelles dates seront prochainement annoncées pour la rentrée 2022.
Réservations : via ce lien / 07 82 27 29 30
Avec une dizaine d’albums à son crédit, Kyle Eastwood n’a pas cédé sur son désir. S’il fait des apparitions, plus jeune, sur les écrans, il décide au sortir de l’adolescence de se consacrer au jazz. Tout en composant plusieurs musiques pour son père (Mystic River, Million Dollar Baby ou Letters From Iwo Jima), il confirme sa carrière de leader au fil des ans. Contrebassiste et bassiste, il demeure fidèle à une approche traditionnelle et mélodique du jazz, qu’il enrichit souvent d’ornements lyriques. « Le cinéma est ma seconde passion » avoue-t-il. Il paraissait donc naturel, qu’aujourd’hui, son quintet se penche sur les bandes originales de film. De Bullit à Taxi Driver aux Moulins de mon cœur de Michel Legrand avec la complicité de Camille Bertault ou encore The Eiger Sanction,et la participation du chanteur Hugh Coltman, sur le thème de Gran Torino, composé par les Eastwood père et fils.
Par son approche humble et respectueuse de ces musiques, connues du plus grand nombre, Kyle Eastwood remet au goût du jour des œuvres originales devenues des classiques.
A propos de Kyle Eastwood
Fils de Clint, mais avant tout talentueux bassiste et contrebassiste de jazz et compositeur de musiques de film dont Gran Torino, Mystic River, Million Dollar Baby, Lettres d'Iwo Jima et Invictus, Kyle Eastwood est l’auteur de huit albums dont le dernier, "Cinematic", est une variation sur des thèmes cultes du cinéma. Le quintet de Kyle Eastwood y sublime la ballade de Gran Torino, y fait swinguer Pink Panther et groover le thème de Skyfall.
Crédit photo : Kyle Eastwood - The Publicists
«J’avais eu la chance de rencontrer Roland Romanelli alors que
j’interprétais L’Air de Paris aux côtés de Patrick Dupond, mais c’est
en créant mon spectacle C’est si bon que nous sommes devenus
complices. Roland m’a alors fait cadeau de cinq mélodies qu’il avait
précieusement gardées depuis sa séparation d’avec Barbara.
Et puis, à cause d’un virus encore mal identifié, nous nous sommes
retrouvés à l’arrêt, sédentaires, incapables de nous projeter,
réduits à l’instant présent. Cette expérience a été pour moi
l’occasion d’un voyage inattendu et salvateur à travers souvenirs
d’enfance, d’adolescence, lieux, personnes, inspirations, fruits de mon
parcours, l’opportunité de réaliser que le chemin n’avait existé que
par ma marche, par mes pas un à un enchaînés, même lents, minuscules
ou hésitants.
Je me suis interrogée sur le temps. Le temps infini dans lequel se
succèdent les événements, le temps précieux et fragile qui est le
nôtre entre la naissance et la mort, les temps forts, rencontres,
moments, époques et saisons, le tempo régulier dans lequel nous
improvisons en permanence.
Temps, tempo, timing...
Accepter que « rien ne sert de courir », qu’une maturation peut être
lente comme celle d’un bon vin de Bordeaux... Gérer son impatience et
tous les signaux de ce monde en fuite... Aller de l’avant, avec
enthousiasme et énergie, tout en prenant son temps...
Encouragée par Roland, j’ai écrit. Les murs de notre confinement se
sont alors transformés en chansons. Les cinq offertes en cadeau sont
devenues dix-sept créations originales. De nos joyeux échanges est
né Hâte-toi lentement – une maxime de l’humaniste Érasme où ce qui
s’oppose se complète, comme nous deux.»
Isabelle Georges
«Une voix, une émotion, une personnalité, une musicienne née, un caractère affirmé et tellement généreux, un immense talent. Voilà ce que la vie m’a apporté en la personne de cette grande artiste que j’aime et respecte, Isabelle Georges, avec qui je partage une entière et rare complicité.
Cette aventure nous mènera, j’en suis sûr, à de belles et grandes réalisations. Merci, mon Isabelle, pour tant de bonheur.»
Roland Romanelli
L'Européen accueille Isabelle Georges & Roland Romanelli
Hâte toi lentement, le nouvel album d'Isabelle Georges
17 chansons originales, parmi lesquelles 5 mélodies inédites que Roland Romanelli destinait à Barbara, dont il fût l’accordéoniste et l'arrangeur attitré pendant 20 ans.
17 bijoux ciselés à 4 mains, qui témoignent de la magnifique connivence entre 2 artistes rares, que le destin a fait se rencontrer comme une lumineuse évidence.
"Hâte-toi lentement" : un voyage hors du temps, sur un chemin aussi personnel qu'universel. De rencontres en souvenirs, de déclarations d'amour en coups de gueule, les mots et les mélodies de l'une inspirent les compositions et les harmonisations de l'autre....
Ils sont entourés de leurs complices Frederik Steenbrink au piano, Claude Salmieri à la batterie et Fifi Chayeb à la basse.
Pixel, le grand succès de Mourad Merzouki, de retour au 13ème Art pour une série de représentations exceptionnelles.
Au carrefour de la danse et de la vidéo interactive, Mourad Merzouki
signe une œuvre phare qui puise dans l’énergie du hip-hop et
la projection 3D.
Créé en 2014 et après de multiples tours du monde, Pixel,
de Mourad Merzouki, revient pour une série exceptionnelle au
13ème Art et signe de façon flamboyante la réouverture de ce lieu.
Onze danseurs et circassiens sont immergés dans un univers à la gravité mouvante. Des milliers de pixels s’animent, offrant un trompe-l’œil époustouflant, évoluant en temps réel en fonction des mouvements des danseurs.
Le subtil équilibre entre réel et virtuel, énergie et poésie, fiction et prouesses techniques crée un ballet futuriste, à la fois ludique et joyeux.
"Dès 2017, en créant le 13ème Art, je voulais marquer ce lieu de spectacles emblématiques qui lui donneraient d’emblée une couleur artistique.
Des spectacles d’une grande exigence, mêlant plusieurs disciplines, poétiques, accessibles au plus grand nombre, joués dans les théâtres publics et à l’international.
Et aussi des spectacles qui ont laissé une trace indélébile sur ceux qui les ont vus, souvent dans des lieux déjà remplis par les abonnés ou par un public fidèle.
Enfin, des artistes que j’ai accompagnés durant mon parcours dans les théâtres publics et avec qui j’avais envie de partager cette nouvelle aventure.
Mourad Merzouki faisait partie de cette courte liste d’artistes que je souhaitais présenter au grand public.
Pixel est apparu évident dans le travail de Mourad et la longévité de ce spectacle né en 2014 ne faisait que renforcer cette envie.
J’aime également l’idée de répertoire chez les artistes et leur demander de recréer une oeuvre emblématique de leur parcours est aussi une marque forte de ce que nous voulons faire du 13ème Art.
Le cinéma, la peinture, la musique sont des arts dont les oeuvres sont immortelles. Pourquoi ne pas le faire pour le spectacle vivant ? Chaque année, nous essayerons de re-présenter au public, un spectacle qui est resté dans les mémoires collectives.
Et Pixel est un magnifique premier exemple..."
Directeur du 13ème Art
Crédits photos et vidéo : Mohamed Athamna © Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig - direction Mourad Merzouki - 2014 - The Publicists
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