Cinéma, Storia di vacanze - Critique
Ce film italien Storia di Vacanze, titre original Favolacce, des frères D'Innocenzo sera en salle le 13 octobre prochain. Damiano et Fabio nous ont déjà proposé en tant que réalisateurs "Frères de sang" et comme scénariste le fameux "Dogman".
Synopsis :
La chaleur de l'été annonce les vacances prochaines pour les familles de
cette paisible banlieue pavillonnaire des environs de Rome. Des
familles joyeuses, qui parviennent à créer l'illusion de vraies vacances
malgré leurs faibles moyens. Des familles normales. Enfin presque. Car
leurs enfants vont bientôt pulvériser le fragile vernis des apparences…
En tête de distribution toute une famille celle des Placido : le père Bruno (Elio Germano), la mère Dalila (Barbara Chichiarelli), Dennis (Tommaso Di Cola), Alessia (Giulietta Rebeggiani) qui vont nous surprendre par un jeu qui est pertinemment fait pour nous mettre mal à l'aise surtout en ce qui concerne les parents
On trouve également Justin Korovkin criant de vérité malgré un rôle grave et Gabriel Montesi
J'avoue avoir adoré la prestation de Ileana D'Ambra dans un rôle fort et où elle livre des émotions incroyables.
Le film débute par cette phrase :
"Ce qui suit est inspiré d'une histoire vraie. L'histoire vraie a été inspirée par un mensonge. Le mensonge est assez peu inspiré".
Déjà déroutante, la voix off qui suit ne l'est pas moins, et l'on sait de suite que ce long métrage ne sera pas comme les autres et aura quelque chose de spécial.
Cette étuve qui règne dans une petite ville près de Rome apporte déjà un aspect lourd au film. Dans cet espace où les relations entre voisins se veulent cordiaux mais sont loin de l'être car tout le monde jalouse tout le monde.
Les vacances arrivent et l'on pourrait croire que les discordes vont cesser et que l'on va assister à de belles journées pour les enfants. Que nenni. Les adultes décuplent leurs émotions, mais pas en bien, et les bambins, malgré quelques scènes ou l'insouciance règne, captent tous les troubles de leurs parents et au lieu de profiter au mieux de leurs congés un gouffre béant s'ouvre sous leurs pieds.
Les adultes rêvent d'une autre vie mais l'auront-ils un jour. Ils l'espèrent, ils ne sont ni riches, ni pauvres, la classe moyenne, mais intellectuellement ils ont beaucoup à faire.
Cette voix off qui revient à la fin est presque crispante. Les jours s'égrènent et malgré une belle photo ce long métrage provoque un malaise certain.
Ce pessimiste que l'on pouvait retrouver dans ce village de Dogman, dont on reconnaît la touche des scénaristes, et réalisateurs de ce film, n'a rien de ce long métrage que j'avais apprécié.
Pour celui-ci j'ai souvent décroché et je n'ai pas su ou pu trouver le plaisir que ce film aurait dû m'apporter.
A noter que ce long métrage a reçu de nombreux prix mais bien qu'ayant voulu bien faire et oser un film de ce genre les réalisateurs n'ont pas su m’enthousiasmer.
- Meilleur film
- Meilleur producteur
- Meilleur scénario adapté
- Meilleure photographie
- Meilleurs costumes
David di Donatello 2021 : Meilleur monteur
Crédits photos et vidéo : Le Pacte - © Pepito Produzioni - Amka Films
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