The Nightingale - Critique
J'annonce de suite mon avis, j'ai complètement été emballée par The Nightingale le film de Jennifer Kent, qui à défaut de sortir au cinéma malheureusement, sera disponible en VOD, Blu-Ray et DVD à compter du 15 avril 2021. Cette dernière a déjà proposé Mister Babadook et elle va encore plus loin dans l'horreur humaine cette fois ci en nous proposant un long métrage poignant.
Comme elle le dit :
«Je voulais raconter une histoire sur la violence. En particulier, les répercussions de la violence d’un point de vue féminin. Pour ce faire, j’ai puisé dans l’histoire de mon pays. La colonisation de l’Australie a été une période de violence intrinsèque ; envers le peuple aborigène, envers les femmes, envers la terre elle-même qui a été dépouillée de ses habitants. La colonisation est un acte brutal par nature. Et l’arrogance qui l’anime perdure dans le monde moderne. Pour cette raison, je considère cette histoire très actuelle bien qu’elle soit ancrée dans le passé. Je n’ai pas toutes les réponses à la question de la violence. Mais j’ai le sentiment qu’elles résident dans notre humanité, dans l’empathie que nous avons pour nous -mêmes et pour les autres. » - Jennifer Kent, scénariste et réalisatrice
Synopsis :
1825, dans l'Australie sous domination anglaise. Après avoir purgé sa peine, Clare, une jeune bagnarde irlandaise, va bientôt pouvoir vivre librement auprès de son mari et de son bébé. Mais son officier de tutelle n'en a pas fini avec elle : violée et laissée pour morte, Clare assiste impuissante au massacre de sa famille par des soldats britanniques. A son réveil, au bord de la folie, elle se lance à leur poursuite à travers les terres vierges de Tasmanie avec pour guide un jeune aborigène.Dans cette région sauvage et isolée, où les lois des hommes ne s'appliquent plus, elle ne reculera devant rien pour se faire justice.
Quant à Sam Claflin pour arriver à se faire détester comme il le fait dans ce long métrage relève de la haute performance. Avec une filmographie déjà riche, il est le Lieutenant Hawkin. Autoritaire, sans cœur, cruel, dominateur, à la limite du bestial, bref un vrai pourri dans ce film.
La réalisatrice va très loin dans la barbarie et il est rare qu'une femme oser tourner de telles scènes. Certaines sont absolument très dures, voire à la limite du supportable. Rien n'est occulté
On s'aperçoit en fait, que bien que l'action se déroule au 19ème siècle. rien ne change car on retrouve encore de nos jours les mêmes mots dans notre quotidien : guerre, viol, racisme, cruauté, violence, assassinat....
L'homme saura t'il un jour devenir meilleur, je parle bien de la gente masculine, mis à part quelques exception, car de tous temps l'homme a aimé se battre, être le vainqueur, atteindre le pouvoir.
Cette histoire de vengeance est prenante et tournée en Tasmanie dans des décors naturels, on peut admirer une végétation dangereuse, sauvage, mais tellement diversifiée et belle.
Une belle luminosité, des plans serrés, le fait d'avoir choisi de filmer en format académique apporte de la profondeur. De plus, quelques moments musicaux emplis de grâce, des costumes bien crées, ajoutent une touche en plus à ce beau mais cruel moment de cinéma.
Crédits photos et vidéo : Condor Distribution - Koch Films
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