Mode, Farhad Re couture collection printemps-été 2021
© Iris Brosch
C'est de blanc vêtu dans un décor rempli de statues, que Floriane Desmaret de l'agence City Models, nous présente la collection de Farhad Re pour le printemps-été 2021.
Après vous avoir montré, via un billet, une collection capsule, place à la ligne "Galatea".
Collection printemps été / Spring Summer 2021
FARHAD RE « Galatea »
© Iris Brosch
© Iris Brosch
© Iris Brosch
© Iris Brosch
© Iris Brosch
© Iris Brosch
Pendant des jours et des nuits, en plein confinement , Farhad Re découpe le triple organza de soie dans une blancheur virginale. Les contours apparaissent délicatement, et Pygmalion/Farhad s’applique à ciseler une silhouette légère, sculpturale, architecturale. Pas moins de 500 mètres d’organza ont été nécessaires pour créer les 15 robes de la collection.
© Iris Brosch
Derrière l’opacité de la matière se profile la grâce de la femme telle que la voit Farhad Re et qu’il nomme Galatée, à la peau blanche comme le lait, et dont tomba amoureux Pygmalion… La pureté du renouveau, de la liberté, du lâcher prise - après tous ces mois d’enfermement - se retrouve également dans les envolées parfaitement maitrisées et façonnées à la main de formes géométriques qui forment chaque robe . Une invitation à l’évasion onirique, mais aussi à métamorphoser les lignes de la silhouette à l’instar de ce manteau feuilleté, enveloppant, réconfortant, dans lequel se blottir…
© Greg Alexander
© Greg Alexander
© Greg Alexander
© Greg Alexander
© Greg Alexander
Très attaché à l’essence même de la liberté de part son histoire personnelle - la mère de l’artiste d’origine perse a fui son pays pour retrouver une liberté de penser et de s’habiller comme bon lui semblait -, Farhad revisite le mythe de Pygmalion en donnant des ailes à sa Galatée pour lui faire découvrir le monde . Une vraie envie de partage de ce besoin d’absolu, cette quête du sublime, cette inclinaison à façonner chez l’aimé(e) une âme sœur.
© Greg Alexander
© Greg Alexander
This is the eternal story of an artist who falls in love with his creation ... No one in the real life can match this perfection that he created with his own hands. The work that came out of his imagination meets all his expectations.
© Greg Alexander
© Greg Alexander
For days and nights, in full lockdown, Farhad Re cuts the triple organza of silk in a virginal whiteness. The contours appear delicately, and Pygmalion / Farhad applies himself to carving a light, sculptural, architectural silhouette. No less than 500 meters of organza were needed to create the 15 dresses of the collection.
© Greg Alexander
© Greg Alexander
Behind the opacity of the material looms the grace of the woman as seen by Farhad Re and whom he calls Galatea, with skin white as milk, and with whom Pygmalion fell in love ... The purity of renewal, of freedom, of letting go - after all these months of lockdown- is also found in the perfectly mastered and hand-shaped geometric shapes that form each dress. An invitation to dreamlike escape, but also to transform the lines of the silhouette like this long chiseled coat, enveloping, comforting, in which we want snuggle up ...
© Greg Alexander
© Greg Alexander
Very attached to the very essence of freedom through his personal history - the mother of the artist of Persian origin fled her country to regain the freedom to think and dress as she sees fit -, Farhad revisits the myth of Pygmalion by giving wings to his Galatea to make her discover the world. A real desire to share this need for the absolute, this quest for the sublime, this inclination to shape in the loved one a soul mate.
© Greg Alexander
Admirable travail du tissu, des volumes, de la géométrie pour nous offrir une collection remarquable et inédite.
Crédits Photos et vidéo Greg Alexander et Iris Brosch © Méphistophélès Productions
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Vous êtes passés me lire, laissez moi un petit mot - Merci