Cinéma, The Loyal Man court métrage - Critique
Je parle rarement court-métrage. Ce jour, c'est pourtant celui de Lawrence Valin, "The Loyal Man", dont je viens faire une critique.
A propos de Lawrence Valin :
Lawrence Valin, a intégré le programme La Résidence de La Fémis et réalisé le court métrage Little Jaffna, pour lequel il reçoit le Prix Canal + au Festival de Clermont-Ferrand en 2018. L’année suivante, il réalise un moyen-métrage The Loyal Man qui
est également sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand en
compétition Nationale et Internationale pour lequel il reçoit le prix d’interprétation du meilleur comédien. Depuis, il se concentre sur l’écriture de son premier long métrage, Little Jaffna x
Synopsis :
Aathi est homme de main de la mafia tamoule à Paris. Solitaire et dévoué, il travaille dans une épicerie le jour et conduit des clandestins la nuit. Aathi n'a jamais pensé qu'au devoir... jusqu'au jour où sa route croise celle de Minnale. Il commence alors à douter de sa loyauté…
Bien que simple de par son scénario, ce film tient la route par son scénario excellemment écrit et par la description des coutumes tamouls qui viennent en général de l'Inde ou du Sri-Lanka. En peu de temps, puisqu'il s'agit d'un court métrage, le réalisateur aborde la religion, les fêtes comme celle de Diwali (la fête des lumières) et la nourriture, la danse, et les habits et toutes les coutumes qu'il faut faire ce jour là.
Il décrit également les relations dans un couple, le trafic qui peut se passer. Il est rare que l'on porte à l'écran cette population, qui tient pourtant une place importante à Paris et il est intéressant de découvrir ce qu'il s'y passe.
Ce court-métrage nous tient en haleine et nous plonge dans totalement dans le monde de la pègre tamoule et nous montre un peuple qui s'est intégré dans la société française sans faire de bruit. Monsieur y règne en maître et gare à celui qui n'appliquera pas sa loi.
Un film (court) sans temps mort, énergique, que l'on suit avec un certain plaisir. Une plongée profonde dans une mafia au coeur de la capitale avec une romance, que l'on devine plus que l'on ne voit, en toile de fond.
Pas étonnant que court-métrage se retrouve pour la course aux César et qu'il fasse parler de lui car c'est un excellent moment de cinéma. Dommage qu'il ne soit pas plus long, c'est l'un des défauts que l'on pourrait lui trouver.
Crédits photos et vidéo : Agat Films & Cie - Lawrence Valin
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