Documentaire, The Cave sur National Geographic

Élu comme étant l’un des meilleurs films de l’année par le New York Times, le Los Angeles Times et le Washington Post, THE CAVE (nommé à l’Oscar® du meilleur film documentaire 2020), sera diffusé en France le 26 mars à 22h45 sur National Geographic. Le film sera également diffusé dans 172 pays et traduit en 43 langues. Salué par la critique comme étant «inouï» et «extraordinaire», THE CAVE est «le travail d’un ange syrien».
Réalisé par Feras Fayyad, que j'ai pu rencontrer à la suite de la projection de ce documentaire vu il y a quelques semaines, The Cave livre un témoignage saisissant sur la guerre en Syrie. Des civils assiégés retrouvent espoir dans un hôpital souterrain surnommé « la grotte », où la pédiatre et médecin-cheffe Amani Ballour et ses collègues, Samaher et Alaa, exercent sur un pied d’égalité avec leurs confrères, ce qui serait impensable en d’autres circonstances, compte tenu de la culture patriarcale syrienne. En suivant ces femmes qui font face aux bombardements quotidiens, à des pénuries chroniques et à la menace constante d’attaques chimiques, THE CAVE rend un vibrant hommage au courage, à la résilience et à la solidarité féminine.

Comme le dit Feras Fayyad

 « En tant que réalisateur syrien, je savais qu’il était de ma responsabilité d’ouvrir les yeux des gens en révélant les effets des crimes de guerre dans mon pays » affirme Feras Fayyad. « Dre Amani m’a redonné espoir, car elle ne faisait pas seulement son devoir de médecin mais luttait contre la misogynie de la société syrienne. Son histoire devait être entendue, et je suis très heureux qu’elle soit diffusée sur National Geographic

L'histoire :

Depuis près de neuf ans, la guerre en Syrie sème la mort, la désolation et la terreur à travers le pays. Des centaines de milliers de personnes y ont perdu la vie, et des millions d’autres ont été contraintes à l’exode. Dans la Ghouta orientale assiégée, les bombardements incessants ont transformé les paysages en no man’s land parsemé d’immeubles en ruine et de décombres. S’aventurer à l’extérieur peut s’avérer fatal : quartiers résidentiels, marchés, écoles et autres lieux publics sont visés tout aussi indifféremment. Pour le gouvernement de Bachar el-Assad et ses alliés russes, les hôpitaux, les centres de soins et les ambulances constituent également des cibles légitimes. 

Pour trouver refuge et espoir, il faut s’aventurer sous terre, où une courageuse équipe de médecins et d’infirmières a établi un hôpital surnommé «la grotte». Sous la direction d’une jeune pédiatre, le Dr Amani Ballour, le personnel prodigue soins et réconfort aux enfants et aux adultes, aux malades et aux blessés. Dans une société patriarcale qui dévalorise les femmes, Amani se heurte bien souvent à l’hostilité d’hommes qui refusent de reconnaître ses compétences médicales. Cependant, elle leur tient tête et, dans cet endroit, les femmes exercent sur un pied d’égalité avec leurs confrères. Elles risquent leur vie pour sauver leurs patients et font tout leur possible pour mener à bien leur mission dans un contexte de barbarie, d’injustice et de souffrance. Pour Amani et ses collègues, il ne s’agit pas seulement de survivre mais de concrétiser leurs aspirations et leurs ambitions pour leur pays et pour les femmes.
Les protagonistes du film :

Ces derniers, sont comme dans le monde entier, dans le corps médical, des gens tellement courageux. Ils se donnent tellement pour sauver des vies. Jusqu'à l'épuisement...

Ils se nomment

  • Dr Amani Ballour : Leader née et spécialiste de la résolution de problèmes, le Dr Amani Ballour n’a que 29 ans lorsque ses collègues la choisissent pour diriger un hôpital souterrain, «la grotte», en 2016. Une fois en poste, elle est confrontée aux graves réalités qu’engendre la gestion d’un hôpital assiégé : faire face au manque de matériel et de médicaments, protéger le bâtiment au moyen de fortifications internes et externes, et – surtout – garantir la sécurité des patients et du personnel. En plus d’assumer toutes ces responsabilités, elle travaille en tant que pédiatre et soigne un flux constant d’enfants malades ou blessés. Elle participe également aux soins chirurgicaux. C’est une figure bienveillante et rassurante pour les enfants dont elle s’occupe, ainsi que pour leurs parents. Elle lutte contre le patriarcat, qui considère les femmes comme inférieures aux hommes, et se bat courageusement pour qu’elles vivent et travaillent comme elles l’entendent. Elle défend ses valeurs au quotidien, que ce soit en encourageant les petites filles à prendre la mesure de leur talent et de leur force, ou en offrant du travail à des femmes qui ont besoin d’une source de revenus. Née dans la Ghouta orientale, où elle a grandi, elle a obtenu son diplôme de médecine à l’université de Damas en 2012, puis entamé une spécialisation en pédiatrie, qu’elle a abandonnée pour aider les habitants de son quartier, assiégés par le régime de Bachar el-Assad. Elle a commencé à soigner les enfants (notamment les victimes de bombardements dans les zones reculées de la région) dans un service d’urgence, avant d’intégrer «la grotte» en 2013.
  • Samaher : Enjouée, drôle et chaleureuse, cette infirmière est la mère poule de «la grotte». C’est aussi une bosseuse qui ne se laisse pas faire. Souffrant d’un traumatisme crânien depuis l’une des attaques qui visaient l’hôpital, elle est partiellement amnésique. Bien qu’elle en rie avec ses collègues, elle redoute une nouvelle attaque. 
  • Le Dr Salim Namour : C'est le plus âgé et le plus chevronné des médecins de «la grotte». Aux premières heures du soulèvement, en 2011, il a adopté le pseudonyme Sakhr, qui signifie «roc» (car ses collègues savent qu’ils peuvent toujours s’appuyer sur lui), pour éviter d’être identifié par les partisans de Bachar el-Assad. C’est un homme calme, fidèle et plein d’empathie. Il s’est lié d’amitié avec le Dr Amani et ne fait aucun secret du respect qu’il lui porte, ni de la foi qu’elle lui inspire. Il collabore étroitement avec Samaher lors des opérations chirurgicales les plus délicates, qu’il effectue toujours en écoutant de la musique classique sur son portable. 
  • Le Dr Alaa : Discrète et timide, le Dr Alaa est dévouée à son travail. Elle a étudié la médecine à l’université de Damas et suivi une spécialisation en pédiatrie jusqu’en 2011. Elle a été contrainte d’abandonner ses études lorsque le régime s’est emparé des centres médicaux de l’université. Elle a ensuite fait du bénévolat dans des hôpitaux de campagne et soigné des manifestants. Elle travaillait à la Ghouta quand la ville a été assiégée, et a choisi de rejoindre le Dr Amani et Samaher dans «la grotte». Elle s’est formée seule à la pédiatrie pour obtenir sa spécialisation. Elle vit et travaille actuellement dans le nord de la Syrie, territoire administré par les forces turques 

Bien entendu quand j'ai visionné ce film, j'étais loin de penser, que d'une autre manière, le monde serait touché et que tout les services médicaux seraient mobilisés afin de sauver des vies.

Il est vrai que ce documentaire sort dans un contexte particulier. C'est un film vraiment fort, émouvant, dur, qui montre une triste réalité sans rien cacher.

Si vous êtes en état de le visionner, car les images sont poignantes, et pourtant pour réelles, cette vérité vous la prendrez de plein fouet et il n'est pas étonnant ce que documentaire ait été élu meilleur film de l'année selon le New York Times, le Los Angeles Times et le Washington Post.

Depuis l’avant-première de THE CAVE au Festival international du film de Toronto, le Dre Amani et son équipe ont ému et inspiré les critiques et le public par leur bravoure, leur compassion et leur force face aux dangers qui les menacent affirme Carolyn Bernstein, productrice executive de Global Scripted Content et Documentary Films at National Geographic. "Dre Amani est une vraie héroïne. Nous sommes très heureux de pouvoir partager son histoire avec le monde entier, qui pourra attester du dévouement sans faille de son équipe dans des circonstances dramatiques".


THE CAVE
Réalisé par Feras Fayyad
Produit par Danish Documentaries
Genre : Documentaire
Origine : Syrie, Danois
Durée : 1 h 37
Diffusion le 26 mars à 22 h 45 sur National Geographic










 BONUS

Lors de la projection de THE CAVE, le réalisateur  Feras Fayyad et une personne de la Distribution DanishDocumentaries étaient présentes pour répondre à nos questions. Quelques photos de la rencontre.
 
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Crédits photos et vidéo : Nat Geo France - Disney - 21st Century Fox - Autres *Dame Skarlette


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CONVERSATION

1 commentaires:

  1. Hello,
    ce n'est pas vraiment mon genre de film mais il en faut...
    Il n'y a comme cela que le partage de chose dont on ne parle pas forcément se fait.
    Belle journée

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