Il y a déjà un an que je découvrais Donnybrook en projection privée. Un film choc, réalisé par Tim Sutton. J'ai pu le revisionner récemment et je vous livre ma critique.

Ce long métrage n'est pas sorti sur grand écran, par contre il arrive sur toutes les plateformes VOD dès le 25 mars et par la suite sera proposé en DVD et Blu-Ray.

Ex-marine, Jarhead est un père désespéré. Non seulement il est prêt à tout pour nourrir ses enfants, mais c'est aussi un combattant redoutable. Le Donnybrook, un tournoi de combat à poings nus qui se déroule dans les forêts de L’Indiana, constitue pour lui une chance unique d'accéder à une vie meilleure. Le prix accordé en espèces au gagnant résoudra tous ses problèmes, il en est convaincu. Chainsaw Angus, de son côté, a raccroché les gants depuis longtemps. Cette légende des combats clandestins, jusqu'alors invaincue, s'est reconvertie avec sa sœur, Liz, dans la fabrication de méthamphétamine. Le Donnybrook sera le lieu de leur perdition… ou de leur rédemption

Quand on entend le nom de Jamie Bell, l'acteur principal du film, on pense forcément à Billy Elliot, rôle qui lui collait à la peau depuis 1999. Cependant ce comédien a tourné dans de nombreux films. Il a su évoluer passant de Jane Eyre à Rocketman sans oublier Skin, avec une facilité déconcertante. Dans ce film il est Jarhead et nous livre une superbe prestation.

A ses côté l'autre grand personnage masculin est Franck Grillo, dans un rôle de "pourri" de première. Détestable à souhait la preuve qu'il fait mouche.

La belle révélation féminine, alors qu'elle a déjà une immense carrière, et qu'elle était à l'affiche de Once Upon a time.... in Hollywood, est Margaret Qualley. 

Le réalisateur nous propose un film très sombre dans tous les sens du terme. Sombre par les prises de vue souvent de nuit, mais pas que et sombre par l'histoire.

Un cinéma indépendant, avec peu de dialogues qui nous montre une certaine Amérique, peu dépeinte en général dans les films. La misère, la débrouille pour se faire quelques dollars comme ces combats clandestins qui ne font pas partie intégrante du film car le Donnybrook se passera à la fin du long métrage dans une cage en fer.

Cette plongée au coeur d'un univers sans pitié, avec des paysages ternes, où les personnages d'un monde rural se débrouillent comme ils le peuvent, peut s'avérer oppressante.

Adapté d'un roman éponyme de Franck Bill, Donnybrook est un film très violent, brutal, noir, qui ne fait pas dans la dentelle et est sans concession. La survie est de mise et il faut des tripes pour s'en sortir.

Donnybrook s'adresse à un public averti et une montée d'adrénaline est évidente aussi bien dans le film qu'au moment du visionnage.

Crédits photos et vidéo : The Jokers - Les Bookmakers

#donnybrook

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