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Il y a des créateurs qui se contentent de rester dans leur zone de confort, ce n'est pas le cas de Georges Chakra, qui lors de la dernière Fashion Week Parisienne a présenté sa collection Printemps-Eté 2020, au Petit Palais à Paris, et ce dernier montre qu'il sait se renouveler.

À cette occasion, Georges Chakra a choisi d’offrir une rose blanche en soie à chacun de ses invités, symbole des fleurs offertes par le peuple libanais aux soldats lors des manifestations pacifiques que connaît le pays.

Après Golden Age, pour sa nouvelle collection Couture, Georges Chakra rend hommage à son pays, le Liban. Loin des clichés, il embrasse sans détour et avec la sophistication qui est la sienne la réalité complexe de son actualité récente.

Son énergie frondeuse, l’envie de liberté de sa jeunesse, sa mobilisation de ces derniers mois sont au cœur du travail du couturier, sensible à l’engagement d’une génération toute entière. Celui-ci touche autant sa propre famille que toutes celles des membres de sa Maison et de ses ateliers, qui pour la première fois seront présents sur le podium à la fin du défilé.

La rose blanche remise à chaque invité incarne ce soutien à un changement pacifique au Pays du Cèdre. Le motif floral cher à Georges Chakra est une trame qui parcourt également l’ensemble de la collection. Aux nombreuses silhouettes immaculées comme autant de pages vierges sur lesquelles écrire une nouvelle histoire répondent une petite robe entièrement réalisée en pétales ivoire, une tenue en tulle entièrement rebrodée de roses, une fleur généreuse posée sur une mini robe en satin duchesse rose fluorescent, comme ces roses peintes une à une à la main sur le gazar d’une longue robe fendue.

Les voiles et les transparences nimbent la collection d’un raffinement vaporeux, contrastant avec un travail sophistiqué de volumes. D’un côté, la géométrie épurée d’une robe-boule, les broderies origami et des plissés mouchoirs quasi algorithmiques. De l’autre, les bustiers qui embrassent le corps, les dos qui se dévoilent, la fluidité des capes et des traînes, les volutes des étoffes éclaboussées de plumes, rebrodées à la main de paillettes et de sequins, la sensualité du crêpe et de l’organza plissé. Ce jeu de contraires dégage une énergie particulière, dopée par un jeu de tailles tour à tour ultra longues et extra courtes, convoquant un imaginaire de tapis rouge autant que les podiums disco des années 1970.

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Blanc, mais aussi rose éclatant ou poudré, aigue-marine, menthe à l’eau, bleu lagon, ciel ou glacier, iridescentes nacrées sur fond d’imprimé végétal... La palette de couleurs évoque une nature fantastique, entre forêt luxuriante et fantasme d’une île tropicale où le temps serait toujours au grand beau et où l’on récolterait des perles aux teintes indéfinissables. Les éclats d’or et d’argent viennent exalter la moire d’un tissu ou réveiller le mat précieux d’une étoffe. Mais cet Éden couture est pugnace, comme le rappellent les flammes dévorant une robe longue à encolure bateau et les souliers plus plats qu’à l’accoutumée, dont ces spartiates à la féminité combative.

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Georges Chakra a souhaité aussi s’engager de manière concrète auprès des organisations qui lui tiennent à cœur. Scintillant au cou de la mariée, l’imposant collier en émeraudes et diamants spécialement réalisé par le joaillier Fawaz Gruosi sera mis en vente et une partie de cette vente sera reversée au profit du Children Cancer Hospital de Beyrouth et des bourses d’études de l’école Saint Vincent de Paul.

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For the new Spring Summer 2020 Couture collection, Georges Chakra pays tribute to his home country, Lebanon. Far from clichés, he embraces, with an unwavering sophistication, the complexity of the current reality.

Lebanon’s frantic energy, its youth’s desire for freedom and their rights, and the mobilization of the recent months are at the heart of the couturier’s work, sensitive to the demands of an entire generation. This engagement affects Georges Chakra’s own family, the team members of his House and atelier, who will be present for the first time on the catwalk at the end of the fashion show.

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The white rose given to each guest embodies the support for a peaceful change in Lebanon. The floral motif, dear to Georges Chakra, is a frame that also runs throughout the entire collection. Silhouettes, like so many blank pages on which to write new stories, meet a mini dress made entirely of ivory petals, a tulle ensemble appliqué with roses, bouquets printed on fluorescent pink Duchess satin, similar to the florals hand-painted on the silk gazar of an extravagant gown.

A shroud of transparencies infuses the collection with an ethereal refinement that juxtaposes with the sophisticated work on voluminous layers. The clean algorithmic geometry of a bubble dress, origami embroideries and pleated organza run along with fitted bustiers, bare backs, fluid capes and fabrics scattered with feathers and hand-embroidered with sequins and pearls. This game of contrasts exudes an energy, uplifted by a play on lengths of ultra-long and mini, calling out to imaginary red carpets and disco dance floors of the 1970s.

White, bright pink, aquamarine, water green, lagoon, sky or glacier, iridescent jungle prints. The color palette evokes a wild nature, between lush forests and the fantasy of a tropical island where the weather would always be beautiful, and where pearls in indefinable hues would shine from under clear blue waters. Glimmers of gold and silver magnify the vibrancy of the fabrics and compliment their precious matte shades. This Couture Eden isfierce, illustrated by the flames embellishing a gown with a boat neck framed by gladiator sandals, reminiscent of a feminine warrior.

In honor of his friendship with the renowned jewelry designer Fawaz Gruosi, a special creation will be presented on the runway. Celebrating love and hope, the necklace adorning the brides neck is white gold set with 46 pear-shape emeralds (approx. 57.15 Ct), 45 brilliant-cut white diamonds (approx. 8.00 Ct) and paved with 3’274 brilliant-cut white diamonds (approx. 116,95 Ct). Proceeds from the sale of the necklace will be donated to the Beirut‘s Children Cancer Hospital and the scholastic scholarships of St. Vincent de Paul School.

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Crédits photos : Georges Chakra - Autres et vidéos : Dame Skarlette

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