à août 26, 2019

Cinéma, Une fille facile avec Mina Farid, Zahia Dehar, Benoit Magimel - Critique

août 26, 2019 2 Comments

Le 28 août prochain sur les écrans "Une fille facile" de Rebecca Zlotowski, qui ces dernières années nous a déjà proposé "Le prix du succès", "Planetarium", "Grand Central", "Belle Epine".

Synopsis :

Naïma a 16 ans et vit à Cannes. Alors qu'elle se donne l’été pour choisir ce qu’elle veut faire dans la vie, sa cousine Sofia, au mode de vie attirant, vient passer les vacances avec elle.

Ensemble, elles vont vivre un été inoubliable.

Pour ma part, la véritable révélation de ce film est Mina Farid qui interprète Naïma. Fraîche, belle, c'est LA découverte d'une fille facile. On reverra très certainement cette jeune fille car elle a un réel potentiel pour un premier film.

Il est certain que ce film interpelle avec la présence de Zahia Dehar, Sofia à l'écran, après un petit rôle dans Joséphine s'arrondit. On la connaît pour avoir fait parler d'elle dans les années 2009-2010. J'avoue, certainement comme nombre de personnes, j'attendais de voir sa prestation et même si cette personne m'indiffère, j'avais décidé d'être honnête après avoir vu sa prestation.

Pour être tout à fait transparente, en ce qui me concerne, déception. Zahia fait du Zahia ou plutôt, comme la réalisatrice est tombée sous le charme de Zahia, elle lui fait faire du Zahia !!! De plus, en la regardant, en l'écoutant, dans son habillement, par ses poses, on ne peut pas ne pas penser à Brigitte Bartot, mais n'est pas BB qui veut. Sexy elle l'est, belle ce n'est pas le mot que j'emploierais. Zahia joue plus sur sa plastique, dans tous les sens du terme car trop refaite. D'aucun aimeront ce genre de comédiennes, d'autres non, je suis de ce côté là. A voir dans un tout autre registre, car dans le cas présent, non convaincue.

On apprécie de trouver aux côtés des deux jeunes femmes, Benoît Magimel, revenu au top de sa forme. Un rôle troublant ou il excelle. Une courte apparition de Clotide Courau, qui a une scène fantastique et la présence de Nuno Lopes.

Mis à part les comédiens, venons en au film. Celui-ci parle de l'adolescence, d'une jeune fille qui se cherche et qui l'espace d'un été, auprès de sa cousine, va découvrir un autre monde jusqu'à se remettre en question sur son avenir.

On voit que la réalisatrice adore Zahia, elle sait la mettre en valeur. C'est l'été, le film est léger,

En fait, dans villes comme St-Tropez, Cannes, Nice et autres, des filles comme Sofia, doivent être légion afin de se faire remarquer par de riches armateurs qui sont au mouillage sur leur bateau. On a déjà vu des reportages sur ce sujet, la réalisatrice nous le propose sous forme de long métrage avec tout de même l'histoire de la cousine à côté intriguée par Sofia et son genre de vie, où l'on nous montre les rapports entre hommes/femmes, le rapport des classes.

La réalisatrice, comme elle le dit elle-même :

"...J’ai construit le film très rapidement avec l’aide de Teddy Lussi-Modeste comme un conte d’été amoral. Un conte sur la puissance, entre autres sexuelle.....

..... Une Fille facile n’est donc pas le récit initiatique réaliste de deux jeunes maghrébines qui rencontrent un groupe de noceurs sur la Côte d’Azur un été, mais un conte poétique qui s’inspire de cette trame. J’insiste sur l’aspect volatile du film, comme gazeux et associé au soleil qui l’éclaire, à son désir insulaire, littéraire....."

Un film plaisant pour la saison, car léger, pour lequel j'irai jusqu'à 3 étoiles rien que pour faire perdurer l'été, la belle découverte de Mina Farid et les belles interprétations de Benoît Magimel et Clotide Coureau.