Théâtre, Misery au Théâtre Hébertot avec Myriam Boyer et Francis Lombrail
Le théâtre Hébertot est un endroit dont je vous parle souvent. J'ai pu y découvrir de très belles pièces comme : "La femme rompue" avec Josiane Balasko, "Les inséparables", "12 hommes en colère" dont les représentations ont repris depuis le 4 octobre dernier, "Les jumeaux vénitiens", etc...
Depuis le 19 septembre, le Théâtre Hébertot
accueille "Misery", une pièce adaptée du roman de Stephen King, avec Myriam Boyer et Francis Lombrail.
"Misery" est une pièce de William Goldman d'après le roman de Stephen King paru en 1987, et qui a été adaptée en français par Viktor Lazlo.
Misery met en scène Paul Sheldon, un écrivain à succès, qui décide de réorienter sa carrière et, en conséquence, fait mourir l'héroïne de sa série à succès "Misery". A la suite d'un accident, il est recueilli par Annie Wilkes, une fan qui se révèle psychopathe et l'oblige à écrire un livre dans lequel il "ressuscite" son héroïne. Peu à peu le huis-clos tourne à la menace mortelle pour l'écrivain qui cherche toutes les solutions pour échapper à sa tortionnaire.
Myriam Boyer est avec Francis Lombrail l'interprète de "Misery" d'après
le roman de Stephen King mis en scène par Daniel Benoin.
L'histoire d'un écrivain célèbre séquestré par une fan psychopathe.
Je connais Misery via le biais du cinéma avec le film éponyme de 1991 avec James Caan et Kathy Bates. Pour ce rôle l'actrice a d'ailleurs reçu l'oscar de la meilleure interprétation féminine ainsi qu'un Golden Globes.
J'éviterai de faire une comparaison entre les 2 personnages du film et les 2 interprètes de la pièce.
Nul doute que les deux comédiens s'en donnent à coeur joie et qu'il forme un duo qui s'accorde parfaitement.
J'aurais tout de même aimé que Myriam Boyer soit encore plus dingue, plus dure dans son rôle. Elle est pourtant magistrale et se glisse comme dans un gant dans la peau d'Annie. Son délire va crescendo, mais un grain de folie encore plus prononcé ne m'aurait pas gêné.
J'ai vraiment apprécié le décor avec de belles trouvailles, comme les images qui viennent hanter Paul Sheldon et surtout le fait que lorsque les comédiens vont dans une autre pièce, par un système de caméras, on peut continuer à suivre leur jeu.
On félicitera aussi les acteurs pour leur timing, il aura certainement fallu des heures d'entraînement à Francis Lombrail pour se mouvoir dans une chaise roulante et être d'équerre avec Myriam Boyer lorsque celle ci revient sur la scène. Quelques touches d'humour jalonnent Misery ce qui n'est pas mal.
Dire que j'ai tremblé comme dans le film serait mentir, mais j'ai passé un excellent moment. Il était difficile d'adapter un livre de Stephen King au théâtre et le pari est réussi en grande partie par la connivence des acteurs qui transpire dans le jeu même si dans la pièce ils se détestent !!!
Misery reste une bonne pièce à voir, pourquoi pas pour Halloween, histoire de vous faire peur !!!!
Je connais Misery via le biais du cinéma avec le film éponyme de 1991 avec James Caan et Kathy Bates. Pour ce rôle l'actrice a d'ailleurs reçu l'oscar de la meilleure interprétation féminine ainsi qu'un Golden Globes.
J'éviterai de faire une comparaison entre les 2 personnages du film et les 2 interprètes de la pièce.
Nul doute que les deux comédiens s'en donnent à coeur joie et qu'il forme un duo qui s'accorde parfaitement.
J'aurais tout de même aimé que Myriam Boyer soit encore plus dingue, plus dure dans son rôle. Elle est pourtant magistrale et se glisse comme dans un gant dans la peau d'Annie. Son délire va crescendo, mais un grain de folie encore plus prononcé ne m'aurait pas gêné.
J'ai vraiment apprécié le décor avec de belles trouvailles, comme les images qui viennent hanter Paul Sheldon et surtout le fait que lorsque les comédiens vont dans une autre pièce, par un système de caméras, on peut continuer à suivre leur jeu.
On félicitera aussi les acteurs pour leur timing, il aura certainement fallu des heures d'entraînement à Francis Lombrail pour se mouvoir dans une chaise roulante et être d'équerre avec Myriam Boyer lorsque celle ci revient sur la scène. Quelques touches d'humour jalonnent Misery ce qui n'est pas mal.
Dire que j'ai tremblé comme dans le film serait mentir, mais j'ai passé un excellent moment. Il était difficile d'adapter un livre de Stephen King au théâtre et le pari est réussi en grande partie par la connivence des acteurs qui transpire dans le jeu même si dans la pièce ils se détestent !!!
Misery reste une bonne pièce à voir, pourquoi pas pour Halloween, histoire de vous faire peur !!!!
MISERY
L'histoire :
Le personnage de Paul, tel un double de Stephen King, est un écrivain à gros tirage. Il est à un tournant de sa vie, souhaitant changer de registre, de style, de propos et mettre un terme à l’interminable saga à laquelle il doit son succès. Pour cela il vient de terminer un roman où il fait mourir son héroïne : Misery. Mais un accident de voiture le met à la merci d’Annie, une lectrice psychopathe qui l’admire plus que tout. Elle commence par le sauver, le recueillir, le soigner mais bientôt elle le séquestre avec une rare cruauté et l’oblige à réécrire son roman comme elle l’entend.
Princesse Acidulée a vu également cette pièce et vous livre son avis, n'hésitez pas à aller la lire.
Une pièce de William Goldman d'après le roman de Stephen King
Adaptation française Viktor Lazlo
Mise en scène Daniel Benoin
Avec : Myriam Boyer, Francis Lombrail
Scénographie : Jean-Pierre Laporte
Costumes : Nathalie Bérard-Benoin
Lumières : Daniel Benoin
Vidéo : Paolo Correia
78 bis, bd des Batignolles
75017 Paris
Depuis le 19 septembre 2018 et jusqu'au 6 janvier 2019
Du Mardi au samedi à 21 h
Matinée dimanche à 15 h
Durée : 1 h 40L'histoire :
Le personnage de Paul, tel un double de Stephen King, est un écrivain à gros tirage. Il est à un tournant de sa vie, souhaitant changer de registre, de style, de propos et mettre un terme à l’interminable saga à laquelle il doit son succès. Pour cela il vient de terminer un roman où il fait mourir son héroïne : Misery. Mais un accident de voiture le met à la merci d’Annie, une lectrice psychopathe qui l’admire plus que tout. Elle commence par le sauver, le recueillir, le soigner mais bientôt elle le séquestre avec une rare cruauté et l’oblige à réécrire son roman comme elle l’entend.
Princesse Acidulée a vu également cette pièce et vous livre son avis, n'hésitez pas à aller la lire.
Crédits photos : © Nathalie Sternalsky
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