Le Musée des Merveilles, qui sera en salle le 15 novembre prochain, est un film auquel je ne m'attendais pas.

J'avais imaginé rentrer dans un monde irréel, allez savoir pourquoi, un peu comme dans "Quelques minutes après minuit" ou encore "le Bon gros géant", et ce ne fut nullement le cas. Ce film pencherait plus vers "Hugo Cabret".

Le réalisateur Todd Haynes, qui nous a livré il y a quelques années "Carol" ou encore "Loin du Paradis", nous offre une oeuvre bouleversante. Très hétéroclite, Todd Haynes passe d'un genre à l'autre sans problème et l'on peut remarquer qu'il fait souvent appel à Julianne Moore en tant qu'actrice puisqu'elle est souvent au générique de ses longs métrages.

Ce film est plus un conte mais qui ne s'adresse pas spécialement qu'aux enfants.

Durant le film on va suivre l'histoire de deux jeunes protagonistes, l'un de nos jours, filmé en couleur, l'autre dans les années 20, filmé en noir et blanc, tous deux faisant une fugue et qui vont voir leur histoire se recouper par la suite. Chut je ne vous en dis pas plus pour ne pas dévoiler le fil conducteur de ce musée des Merveilles.

Il est assez inhabituel de trouver un tel film, car durant 1 h 57 que dure ce long métrage, il va y avoir plus de musique que de dialogues, le réalisateur voulant rendre hommage au cinéma muet.

Ce film est adapté d'un roman écrit par Brian Selznick, publié en 2011 sous le titre "Wonderstruck". Le même écrivain que pour Hugo Cabret !!! De plus, on retrouve le romancier au générique car il est également le scénariste du film. 

Ce film a été présenté à Cannes et malgré son originalité n'a pas reçu de prix, ce qui ne veut rien dire quant à sa qualité.

Au niveau musical, puisque Le Musée des Merveilles est parcouru de chansons, on retrouve "Space Oddity" de David Bowie, mais aussi "Deodato"....

Les différentes mélodies sont partie intégrante du film et sont presque un personnage à elles seules.

Bien que ce film se passe sur deux époques, avec des personnes différentes, et que l'on saute de la couleur au noir et blanc, même si au début cela peut être déstabilisant, on arrive vite à s'y faire et l'on suit avec plaisir ces deux histoires parallèles en se demandant où elles vont nous mener.

J'avoue ne pas être restée insensible à ce long métrage. Bien que ne sachant pas trop où l'intrigue nous mène, on a la certitude que le présent et le passé ont un point commun et que les deux histoires vont ne faire plus qu'une.

Les acteurs, que ce soient les enfants avec Oakes Fegley qui joue Ben, ce dernier étant un habitué du cinéma, se révèle craquant, ou encore Millicent Simmonds qui interprète Rose a bien été choisie pour faire partie des scènes en noir et blanc. Son charmant  minois et sa fraîcheur apporte beaucoup à ce long métrage et dans les années à venir on va très certainement la retrouver au générique d'autres films. Côté adulte le rôle principal revient à Julianne Moore impeccable comme à l'ordinaire. Sans oublier Michelle Williams qui fait une très courte apparition.

Bien qu'ayant des scènes parfois convenues, ce film est très poétique et je n'y suis pas restée insensible. 

Avec : Oakes Fegley, Millicent Simmonds, Julianne Moore, Michelle Williams, Cory Michel Smith, Tom Noonan, Amy Hargreaves, Marko Caka

Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère (Michelle Williams) l’indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York.

Pour vous présenter ce long métrage qui d'autres que les enfants du film pour mieux vous le présenter !!!!

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