Ma sélection musicale du jour : Sol - 47
Mon coup de coeur de la semaine sera pour Sol.
Si vous suivez The Voice sur TF1, vous devez le connaître puisqu'il a participé à l'édition 2016.
Si vous suivez The Voice sur TF1, vous devez le connaître puisqu'il a participé à l'édition 2016.
Sol a sorti son premier EP fin mars et depuis peu nous présente son clip "Mon frère".
Un chanteur que j'avais remarqué et beaucoup apprécié lors de l'émission. Ce dernier originaire de Dijon avait été retenu dans l'équipe de Dijon et avait atteint les demi-finales. Interprète talentueux il s’est
distingué grâce à sa voix puissante très empreinte de soul et par des
reprises singulières révélant ainsi une forte personnalité.
Pour son album, Sol s’est entouré d’une équipe expérimentée avec entre autre Sandro Abaldonato à la réalisation, qui a notamment travaillé sur le 1er album de Kendji Girac. Dans son album, Sol
révéle ses qualités d’auteur et compositeur en écrivant plusieurs
titres (dont le texte du single « Mon Frère »). Et il a pu collaborer
sur la musique et les textes avec Antoine Essertier (Vianney, Boulevard
des Airs) ou encore les Mutin & Nazim (Claudio Capéo, Amir, Alma,
Jenifer …). Boris Bergman, légendaire parolier d’Alain Bashung ou encore
Christophe, a également écrit un texte pour Sol (« Le Grand Ecart »).
Il faut
parfois se rendre à l’évidence : lorsqu’un artiste fait si forte
impression dès ses premières apparitions, c’est qu’au-delà du chanteur
d’exception, on est nécessairement en présence d’un être à part. Et il
suffit de se pencher sur l’itinéraire déjà riche de ce jeune musicien
pour s’en convaincre.
Bercé par la
passion de ses tantes d’origine kabyle pour le gospel ou la soul des
années 90, le garçon hypersensible de 5 ans ne tarde pas à sentir qu’au
fond, à part la chanson, rien ne permet d’exprimer à ce point les
émotions puissantes. Ses parents ne tardent pas à partager avec lui leur
collection de disques (Brel, Brassens, Nougaro, et le jazz). De quoi
constituer un ADN de qualité où perlent l’amour des mots, de la
rythmique et des arrangements.
Aujourd’hui, Sol constate aussi combien les films ont rempli son imaginaire : « Dans
mes chansons, on peut trouver des images des histoires, des sentiments,
des lumières, des couleurs, cette richesse complexe que seul le 7ème art diffuse ». La « boulimie de sensations »
du jeune homme se mue vite en envie de théâtre et le Dijonnais monte à
Lyon saisir sa chance. Acting, mise en scène, slam… tout le passionne.
Jusqu’au
jour où, bac en poche, c’est la route qui l’appelle. En quête de
réconciliation avec ses origines, il entame un voyage de 6 mois dans
l’Algérie de sa mère, y multiplie les rencontres avec des personnalités
hautes en couleurs… Puis il séjourne dans le Berlin électro, à la
recherche de jeunes passionnés de son comme lui. Le goût du métissage
qu’il forge à cette époque de sa vie se retrouve aujourd’hui dans toute
sa musique.
Quand arrive le tourbillon The Voice,
Sol ne se sent pas encore prêt pour le raz-de-marée médiatique, mais le
jeune homme de 29 ans saisit à pleines mains cette opportunité unique
de se former en accéléré, de se professionnaliser.
Au centre de
tout cet univers brille sa voix : une signature unique qui traduit
aussi bien sa force rugueuse que sa sensibilité à fleur de peau. « Cette voix, elle me dépasse un peu, avoue-t-il, mais je suis heureux de l’avoir car c’est comme mon empreinte digitale ; on sait tout de suite que c’est moi qui chante ! »
Fier du
soutien tacite que représentent ses plus de 2 millions et demi de vues
sur Internet, il s’est lancé dans l’écriture et la composition, les
arrangements, même, de la plupart des titres de son premier album. Dans
ses textes, pas de leçon, ce n’est pas le genre de la maison. Des
sensations avant tout, des promenades dans son univers hors des sentiers
battus — ce n’est pas par hasard si ce jeune artiste sauvageon cite
facilement Prévert et Supervielle, et leurs personnages rêveurs et
indomptables, allergiques à tout ce qui sonne scolaire. Oui, il y parle
de la vie, de l’amour, de la mort, mais aussi des thématiques
générationnelles comme la paternité, ou actuelles comme l’exclusion
sociale. Le tout dans des textes qui s’apparentent plus à des peintures
en mouvement, à des films…On y revient ! « Mon seul but, avoue-t-il, c’est que ma musique tende vers les autres ».
Réalisé par
Sandro Abaldonato (Kendji, Vincent Niclo, Patrick Fiori, Hélène Ségara,
l’EP Mon Frère déjà disponible et l’album qui suivra cet été ont permis à
Sol de collaborer avec des personnalités aussi précieuses
artistiquement qu’Antoine Essertier (Vianney, Boulevard des Airs …),
Nazim et les Mutin (Claudio Capéo, Amir, Jenifer…) ou encore Boris
Bergman (parolier de Alain Bashung, Thiéfaine, Christophe et tant
d’autres). Bergman, sorte de frère de plume par génération interposée,
avec qui Sol partage cette idée que la musique n’est pas un métier mais
plutôt « une façon de respirer »...
Écoutez cet album et vous ressentirez cette impression rare de partir loin sans bouger d’où vous êtes. « Je veux vous emmener avec moi dans un voyage intérieur », annonce Sol. Alors, prêts à embarquer ? Le voyage a déjà commencé…
Pour son premier clip, Sol a choisi le titre Mon Frère, où il se double et se dédouble dans un spectacle de marionnette proprement magique.
Crédits photos et vidéo : SOL/Universal
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