Parfois je vous ai parlé de combats, ou de soutiens pour certaines associations, mais je ne m'étais encore jamais vraiment impliquée pour une cause.

Lorsque l'on m'a demandé si je voulais devenir ambassadrice pour "Toutes à l'Ecole", j'ai bien entendu dit oui pour diverses raisons.

L'Asie est un continent qui me parle vraiment et je trouve que depuis sa création cette association agit dans l'ombre mais fait beaucoup.

Je me dois, si vous ne connaissez pas bien cette association, de vous faire un petit résumé :

Cette association a été créée en 2005 par  Tina Kieffer. Sa mission : proposer une scolarisation de haut niveau aux petites filles les plus démunies, afin de les conduire à un métier qui leur apportera liberté et dignité.

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En 2006, Tina Kiefer a choisi le Cambodge pour construire la première école : Happy Chandara. En effet, ce pays, dont la moitié de la population a moins de 18 ans, a perdu 90% de ses intellectuels lors du génocide par les Khmers Rouges.

Cette première école pilote sert d'empreinte à d'autres, afin que de nombreuses femmes diplômées fassent plus tard évoluer le tissu économique et politique de leur pays. L'association Toutes à l'école a décidé de donner la priorité à l'éducation des filles. Bien que nous défendions avec force l'instruction comme un droit fondamental pour tous les enfants du monde quel que soit leur sexe, il nous semble urgent de rétablir l'immense déséquilibre qui frappe les fillettes et en font des victimes à vie.

L'école pilote, Happy Chandara, située à 12 kilomètres de Phnom Penh, scolarise aujourd’hui 1080 élèves. Elle accueille les petites filles les plus vulnérables des communes de Prek Thmey, Chhuer Teal, Koh Anlong Chen et Don Sor, situées dans une zone rurale périurbaine de la capitale, sur les bords du Tonlé Bassac. 100 nouvelles petites filles sont inscrites chaque année. Un centre de formation professionnelle a également ouvert à la rentrée 2013. Les jeunes filles sont accompagnées tout au long de leur formation universitaire ou professionnelle jusqu’à leur premier emploi.  Enfin, un internat d'une capacité de 130 places accueille les fillettes les plus démunies.

Dans les pays pauvres, quand une famille a la possibilité de scolariser un enfant, c’est le garçon qu'elle choisit. La fille, dès la prime enfance, est reléguée aux tâches domestiques, puis doit travailler pour aider les siens.

Ainsi, sur tous les enfants scolarisés aujourd'hui dans le monde, un tiers seulement sont des filles. Et sur les 900 millions d’adultes analphabètes, deux tiers sont des femmes. Ces millions de femmes n’ont pas les armes du savoir pour se défendre contre les mariages forcés, l’exploitation sexuelle ou domestique, les crimes d’honneur, la prostitution... Des femmes pourtant chargées d'éduquer les générations futures.

Tout ceci nous a été raconté lors d'une rencontre, il y a quelques jours, avec Tina Kieffer justement. Un film nous a été projeté et nous avons pu échanger avec celle qui est à l'origine de cette association.

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Pourquoi des petites filles ? Parce que justement, comme nombre de pays pauvres, elles sont plus délaissées au profit des garçons dans une famille.

Tina Kieffer a vécu là bas durant quelques temps mais dorénavant elle est basée à Paris mais se rend tous les 3 mois au Cambodge.

Il est toujours difficile de trouver de bons professeurs, des financements. Le but est le parrainage. Les petites filles ont chacune 3 parrains, elles sont tellement heureuses lorsqu'elles reçoivent du courrier ou lorsque l'un de leur parrain se rend au Cambodge et qu'elles peuvent le ou les rencontrer. Ce parrainage individuel, qui représente 60 % du financement de "Toutes à l'école", permet de couvrir les frais de scolarités, les soins médicaux et dentaires. Il est possible de parrainer également une des écoles. 

Cette année un concours est organisée pour que des petites filles puissent faire un voyage pour certaines à Londres et d'autres à Paris. En effet, les fillettes de "Toutes à l'école" apprennent l'anglais et le français à Happy Chandara

Pour le parrainage d'une petite fille il vous en coûtera 30 euros par mois, mais en réalité ne vous reviendra qu'a 10.20 Euros après déduction fiscale. En effet, 66% de vos dons sont déductibles des impôts dans la limite de 20 % du revenu net imposable.

Vous pourrez voir, si vous parrainez une petite fille, ce qui sera bien de faire ou non et les échanges que vous pourrez avoir avec elle (lien suivant).

Si vous parrainez plus une école, vous apporterez votre soutien à l'éducation des petites filles. Vous pourrez suivre l'actualité et les projets de l'école. Le parrainage est de 15 euros par mois mais qui ne revient qu'à 5.10 euros après déduction fiscale comme dans le cas précédemment décrit.

Si vous hésitez à sauter le pas vous pouvez déjà vous abonner à la newsletter de Toutes à l'École, et à coup sur vous ne résisterez pas à soutenir cette association.

Je reviendrai régulièrement vous parler de cette association, pour laquelle je suis fière d'être ambassadrice. Des marques comme Caroll, Chantelle, Clarins, Sephora, l'Oréal.... sont partenaires de "Toutes à l'Ecole" et proposent régulièrement des pièces dont les bénéfices sont entièrement reversés à l'association.

Si vous le pouvez financièrement, je vous invite à parrainer une petite fille, l'école, ou encore de faire un don.

ASSOCIATION TOUTES A L'ÉCOLE

19, rue du Calvaire

92210 Saint-Cloud

Tel : +33 1 46 02 75 39

Mail : contact@toutesalecole.org

Site web : www.toutesalecole.org

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Eviter à ses enfants, d'être mariées toutes jeunes, d'être livrées à la prostitution et leur redonner le sourire, quoi de plus beau. Je compte sur vous et merci d'avance pour elles.

Crédit photos : Toutes A l'Ecole - Autres*Dame Skarlette

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