J'attendais beaucoup de "Joy", avec une telle distribution, et étant restée sur une bonne impression du film "Happiness Therapy" du même réalisateur David O. Russell.

On retrouve les mêmes interprètes, car on ne change pas une équipe qui gagne, mais pour ma part cette fois ci ce n'est pas le jackpot.

Ce film est pourtant déjà nommé aux Golden Globes dans les catégories : meilleur film et meilleure actrice.

 J'ai lu beaucoup de très bonnes critiques par rapport à "Joy", dont certaines tellement dithyrambiques que je n'ai rien compris, et d'autres où presque toutes les scènes sont racontées.

Je n'apprécie guère ce genre de critiques, et c'est peut être à cause de ce genre de billets que je suis déçue par la suite lorsque je visionne un long métrage. La prochaine fois je m'abstiendrai tant que je n'aurai pas vu le film.

Effectivement, j'ai été relativement frustrée. J'en entends déjà me critiquer mais il en faut pour tous les goûts, et comme je le dis toujours je ne livre que mon avis. Après si vous avez envie de voir ce film allez y pour vous faire votre propre opinion.

"Joy" est tirée d'une histoire vraie et met les femmes à l'honneur. Pour une fois qu'un réalisateur pense à la gente féminine, et de surcroît d'une femme qui va tout faire pour réussir, j'aurais du accrocher mais durant la première partie ce ne fut pas le cas.

Jennifer Lawrence porte le film sur ses épaules et elle s'en tire vraiment bien. Elle offre un portrait féminin sur plusieurs décennies.

Bradley Cooper est bien présent dans le film, mais je dirai qu'il n'a un rôle que secondaire

Je suis vraiment mitigée par rapport à "Joy" car au départ j'ai vraiment eu du mal à accrocher. Un début qui se met en place très péniblement. La deuxième moitié du film m'a plus convaincue, mais ce long métrage a 20 minutes de trop. 

Les souvenirs petite fille, le père qui débarque, la mère qui ne quitte pas son lit, la grand-mère, une Joy qui se débat pour trouver l'invention miracle qui fera d'elle une millionnaire. Des tonnes d'idées, de plans, mais voilà... Le réalisateur se disperse trop.

Quelques bons points tout de même : une Bande Originale parfaite, la plaisir de revoir Isabella Rossellini en belle-mère tout de même peau de vache, une excellente prestation de Edgar Ramirez, et puis Jennifer Lawrence qui irradie ce long métrage dans son rôle, mais il a tout de même fallu attendre pour qu'elle se remue et devienne une femme forte.



A revoir peut être dans d'autres conditions pour me refaire peut être une autre opinion.

JOY
En salle le 30.12.2015
Réalisateur : David O. Russell
Avec : Jennifer Lawrence, Robert De Niro, Bradley Cooper, Edgar Ramirez, Virginia Madsen, Isabella Rossellini, Diane Ladd
Genre : Drame
Durée : 2 h 04

Synopsis : 

vid O. Russell réussit à convaincre en très grosse partie grâce à son actrice principale. Malheureusement, ça n’efface pas tout, ni les redondances, ni le manque de magie. Le charme n’a pas opéré comme les autres films du réalisateur pour ma part. Je me suis sentie une peu frustrée de ne pas succomber à tous les pans du récit. Jennifer Lawrence est émouvante à souhait,bloquée dans un carcan que le destin lui a forgé, droite, intègre, elle est magnifique. Lumineuse. Je ne pensais pas avoir un coup de coeur pareil pour un de ces films. En dépit de sa famille dysfonctionnelle, Joy avance, ne baisse jamais les bras. Entre le père, la mère, la demi-soeur, et j’en oublie, les envies de ce petit monde polluent énormément les données pour un quotidien paisible. Les nerfs sont mis à rude épreuve. La famille remue, donne envie de crier, de secouer des puces. De Niro en chef de famille, est loin loin d’être un adorable père. Séducteur, l’homme aime avoir des aventures, quitte à retourner chez sa progéniture quand tout est terminé, il profite de sa fille Joy dans ses cas là.
J’ai aimé ce côté « nul besoin de prince charmant pour arriver à ces fins ». Cette femme hors du commun qui prend son destin en main, tente d’offrir à ses enfants une vie différente de la sienne. Malgré tout, l’œil critique sur les séries qui durent depuis des lustres, sur cette société de consommation qui pousse à acheter via des chaînes spécialisées (les QVC), cette mère courage, ont un je ne sais quoi qui opèrent. Je me suis laissée porter par le récit avec plaisir.
Joy tente de développer de nombreux points en oubliant de ne pas trop se disperser, ni de perdre quelques chemins en route. La richesse est intense, trop peut-être. Suivre son héroïne de ses 10 ans à ses 40 ans est un délice, néanmoins, les développements risquent de perdre une partie du public. Je regrette un peu d’être moins séduite que je l’espérais par Joy. Néanmoins l’idée qu’une personne ordinaire puisse réaliser des choses extraordinaires est habillement mis en place.
David O.Russel installe une trame divertissante mêlant biopic, drame et comédie, dommage de laisser son spectateur sur sa faim. (Du moins à mes yeux…)
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