Anggun, la célèbre et belle chanteuse franco-indonésienne, nous vient de Jakarta où elle est née en 1974.

Son nom complet est Anggun Cipta Sasmi qui signifie "La grâce créée dans un rêve".

Comme elle le dit elle même : "Je suis une déracinée. Dans le sens où je suis partie d'ailleurs, l'Indonésie,  pour planter mes racines dans un autre "ailleurs", la France. La musique a toujours été mon passeport pour aller d'un pays à l'autre".

Elle a connu le succès dès l'âge de 9 ans en Indonésie, où 4 albums ont été publiés, et ont été classés n° 1 des ventes.

Sa carrière internationale a démarré à Londres, puis à Paris où une rencontre décisive en 1996 lui permet de lancer "La neige au sahara"qui connaîtra le succès dans 33 pays. Anggun est d'ailleurs devenue à ce moment là, l'artiste francophone la plus vendue à l'export.

Elle saisit souvent sa plume dès qu'elle ressent la moindre injustice, comme en avril 2015, où elle s'est adressée directement au président indonésien pour s'élever contre la peine de mort.

Elle a été récompensée par un World Music Award en 2014 et chaque semaine un milliard de téléspectateurs la regarde dans Asia's Got Talent dont elle est une des jurés.

Elle nous revient avec un nouvel album pop world. Pour cela elle s'est souvenue de l'île de Java où elle est née, elle a pensé au romantisme de Paris, où elle vit, elle évoque également la jovialité québécoise où elle a vécu. Elle s'est replongé dans la pop des Beatles dont elle est fan.

C'est de tout cela qu'est né "Toujours un ailleurs". Un album authentique, aux mélodies tintées de sonorités du monde entier.

Dans cet album on trouve "A nos enfants" qui est une chanson à message universel, une ode à l'amour. Anggun est d'ailleurs marraine de l'association la voix de l'Enfant et Ambassadrice de Bonne volonté à l'ONU.

Le titre "Nos vies parallèles" est avant tout l'histoire d'une rencontre : celle de deux artistes majeurs de la scène musicale françaises. Deux univers, deux cultures. En effet, Florent Pagny interprète avec elle ce titre, à l'image de leurs vies, de leur histoire commune.  L'artiste colombien Yuri Buenaventurea accompagne ce duo. Le mélange des genres et des origines, toujours.

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Elle reprend aussi "Née quelque part" de Maxime le Forestier. 

On trouve "A quelques pas de nous" avec des mots d'Isabelle Bernal, pour nous raconter l'histoire de Nelson Mandela, portée par une mélodie forte.

Avec le titre "La promesse", Anggun nous emmène dans un univers celtique avec une ballade enivrante racontant l'histoire d'un couple qui s'unit avant de mourir.

Elle vogue sur les océans dans "Mon capitaine", tout en parlant de cet amour rassurant dont chaque femme a besoin selon, elle, et fait un détour par le Japon et ses notes apaisantes dans "Aucune différence", hymne à la tolérance et à l'égalité de tous.

Elle s'est entourée également de l'équipe de  Metrophonic avec laquelle elle co-écrit et co-compose trois tritres : "Perfect world", "Un jour à la fois" et "Il suffit" où elle mélange l'indonésien et le français.

Avec la chanson "Toujours un ailleurs", qui donne son nom à l'album, c'est l'écrivain David Foenkinos qui l'a écrit. Il dresse le portrait d'Anggun émouvant et sincère. Celui d'une femme qui vient de nulle part, mais qui est partout, forte d'avoir laissé un passé, pour se construire un futur qu'elle a choisi, fait de musique et d'évasion, de voyages et de passion.

Frédéric Chateau, est le principal réalisateur de ce nouvel album.

"Toujours un ailleurs", je l'écoute depuis quelques temps déjà et il est plus que réussi. Il sera dans les bacs le 20 novembre 2015.

Étant donné l'ambiance actuelle, Anggun, nous envoûte de sa voix. Cette citoyenne du monde et engagée nous livre un bel album qui est d'autant plus dans les tonalités du monde dans lequel on vit. Un album à découvrir très vite. Un album fait de rencontres, de découvertes, de voyages.

Comme elle le dit elle même : "Je veux que cet album soit une invitation pour ceux qui l'écoutent. Qu'il les invite à se découvrir eux-mêmes. Le voyage nous permet de revenir à l'essentiel".

Crédit photos : Anggun © Darius Salimi

- Sauf *Yan Benisty

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