à février 15, 2015

Chloé Stefani interview inattendue

février 15, 2015 3 Comments

Un joli minois, c'est indéniable. Un charme fou. D'une gentillesse et d'une accessibilité, c'est ainsi que je pourrai décrire Chloé Stefani.

C'est lors de la projection presse "L'affaire SK1" que j'ai pu la croiser.

Une rencontre furtive. Nous venions de visionner le film, le réalisateur Frédéric Tellier, accompagné de Raphaël Personnaz, sont venus répondre à nos questions.

Par la suite ils ont demandé à de nombreux membres du film de venir les rejoindre sur scène. Chloé Stefani était présente. En retrait, presque timide. Elle ne se mettait pas en avant, pourtant dans le film elle crève l'écran en tant que comédienne. Il y a bien entendu Nathalie Baye avec un plus grand rôle, Christa Theret, Marianne Denicourt, mais c'est vraiment son interprétation que j'ai retenue, car une femme dans ce monde d'hommes, un monde de flics où elle a dû s'intégrer et trouver sa place m'avait bluffé.

Séance photo avec le réalisateur ou Raphaël Personnaz et Chloé Stefani.

J'ai vraiment eu envie d'aller vers elle. Après un cliché souvenir, je lui ai tendu une carte de mon blog - comme je le fais parfois mais où peu d'acteurs y prêtent attention - mais elle m'a écoutée. Je lui ai dit si vous avez du temps pour une interview même via le mail...

Le lendemain elle m'écrivait. Une interview inattendue.

Le temps a passé il est vrai depuis cette rencontre. Mon départ en vacances en Guadeloupe très peu de jours après. L''interview envoyée, le temps d'y répondre, et puis le 8 janvier, l'attentat qui nous a tous bouleversé. Le 7 janvier 2015,"L'affaire SK1" était sorti sur les écrans.

Bien entendu la vie s'est arrêtée pour tout le monde et nombre de films sur les écrans à l'époque sont passé un peu dans l'indifférence. Pourtant à ce jour le film est toujours projeté dans environ 300 salles en France. Il vient de recevoir le Prix Jacques Deray et je vous conseille toujours d'aller le voir.

Une rapide bio de Chloé Stefani. Née à Paris, vous avez du la voir soit au cinéma soit à la télévision c'est certain.

Une belle filmographie. En 1995 elle débute dans un court métrage : "Les lustrales". Puis à partir de 2005, différents rôles à la TV comme dans "Le tuteur", "Jeanne Poisson, Marquise de Pompadour", "Bas les coeurs", "Duel au soleil" pour n'en citer que quelques uns.

Au cinéma on a pu la retrouver dans : "Henri IV", "Winter" et en ce moment "L'affaire SK1".

Des rôles au théâtre également, des doublages et de la musique.

Une jeune fille prometteuse que je vous laisse découvrir via son interview que j'ai pris du plaisir à lire et j'espère qu'il en sera de même pour vous.

1) Neuf ans de carrière, pouvez-vous nous décrire votre parcours avant de décrocher votre premier rôle ?

J’ai été un an à l’école Claude Matthieu, puis quatre ans à l’Ecole du Studio à Asnières. J’ai adoré cette dernière école. L’enseignement y est de qualité, libre et varié. On y travaille la diction, la tragédie, le chant, la danse, l’escrime avec les maîtres d’armes de la Comédie Française, une large palette technique pour aborder et travailler les textes de grands auteurs. Elle vient d’ailleurs d’être reconnue école d’état et distinguée par le ministère de la culture.

Parallèlement à cette école, j’ai commencé à travailler. Surtout pour la télévision ; j’y ai tourné une vingtaine de films, et même si c’est moins fréquent je prends beaucoup de plaisir à jouer au théâtre aussi. Je prête également ma voix pour des doublages de films et des dessins animés, et à côté je chante et j’écris des paroles de chansons.

Je travaille également bénévolement, aussi souvent que possible, pour l’association « Donne moi tes yeux » (enregistrements sur CD de textes pour les malvoyants) qui compte beaucoup pour moi.

2) On vous voit aussi bien à la TV, qu’au cinéma ainsi qu’au théâtre, avez-vous une préférence ? Aimez-vous plus être sur des plateaux de tournage ou face au public ?

J’aime toutes les expériences, ce sont surtout des projets et des rôles pour lesquels je m’engage. Pour l’instant, il se trouve que je fais plus d’image que de théâtre mais avoir les réactions du public en direct est fabuleux quand on est sur scène. Tout me plaît !

3) Je vous ai trouvée éclatante et formidable aux côtés de toute une « bande de flics » dans le film « L’affaire SK1 ». Ne fut-il pas difficile de s’intégrer dans ce monde d’hommes ?

Merci beaucoup pour le compliment ! C’était absolument formidable pour moi d’être si bien entourée. Que de grands acteurs et de très bons camarades de jeu. Donc l’intégration s’est très bien passée !

Après bien sûr, les femmes étaient rares dans ce milieu à cette époque. A la crim, il y a moins d’une centaine de policiers. Parmi les meilleurs de France. Et la vraie enquêtrice dont est inspiré le personnage de Coco en faisait partie. La crim est un milieu dur, il faut donc avoir le coeur bien accroché. Être à la hauteur. Solide. Je dirais que j’ai surtout abordé le rôle en travaillant le côté « flic» pour être d’égal à égal avec les hommes. Sans être dans le charme ou la séduction. Sans minauder. Avec le réalisateur, on s’était dit que pour avoir sa place et être respectée au sein de cette équipe majoritairement masculine, Coco devait être très efficace, très travailleuse. C’est pour ses compétences, sa sensibilité, sa singularité, ce qu’elle apporte au groupe, qu’elle y a sa place.

Dans cette histoire, tous les policiers ont couru après Guy Georges. Le film rend un hommage à ces combattants du mal. Coco en faisait partie. Comme femme certes, mais avant tout comme policier, au même titre que les autres.

4) Pouvez-vous nous en dire plus sur le tournage et sur ce film qui sort le 7 janvier 2015 où vous tenez le rôle de coco ?

Quand j’ai lu le scénario, j’ai été extrêmement émue par l’histoire. La force de l’histoire. J’ai même fini en larmes en lisant la séquence des aveux de Guy Georges au 36.

Le tournage a été très intense, à la mesure de l’histoire qu’on raconte mais aussi très chaleureux entre tous les acteurs. Le réalisateur Frédéric Tellier, a pris le temps de nous faire nous rencontrer tous, en amont du tournage. Il a organisé des dîners avec les vrais enquêteurs qui venaient partager leur expérience avec nous. Il a su créer un bel esprit d’équipe entre nous tous. L’esprit d’équipe, l’entraide, la camaraderie, la cohésion de groupe sont très marquants chez les enquêteurs de la brigade criminelle que nous avons rencontrés. C’était important de s’en imprégner. Et de le rendre à l’écran.

Puis, le visionnage du film terminé, m’a procuré la même émotion qu’à la lecture du scénario en plus fort encore. J’avais beau connaître l’issue j’ai été saisie par le rythme, cette traque incroyable, la puissance de cette histoire vraie, la charge émotionnelle qui s’en dégage.

C’est un film témoignage qui retrace une partie de notre histoire, aussi douloureuse soit-elle. Le cinéma engagé est indispensable ! Je pense à Erin Brockovich de Soderbergh, à Welcome de Philippe Lioret, à Z de Costa Gavras, à tous ces films qui nous émeuvent, nous touchent, nous font réfléchir. Je suis très fière de faire partie de ce film.

5) Comment s’est passé le casting pour ce film et comment avez-vous obtenu le rôle ?

Le réalisateur m’avait vue dans plusieurs films pour la télévision et nous nous sommes rencontrés pour le rôle de Coco. Nous avons beaucoup parlé du projet. Il m’a conseillé de lire des témoignages de femmes flics comme par exemple le très bon livre de Bénédicte Desforges « Flic, chroniques de la police ordinaire ». Nous avions une photo de la vraie Coco dont nous nous sommes beaucoup inspirés pour travailler le personnage. Nous avons fait des lectures bien sûr, avec le groupe au complet pour voir si cela fonctionnait bien.

6) Que retiendrez-vous de ce tournage, du réalisateur et de vos partenaires ?

Je garderai sans aucun doute le souvenir de très belles rencontres autour d’un projet et d’une histoire qui a marqué nos vies.

Travailler avec Frédéric Tellier était absolument formidable. C’est un réalisateur qui aime les acteurs. Il aime nous diriger, travailler avec nous. Il nous regarde, nous observe, il nous accompagne avec énormément de force et de concentration.

Je retiens du travail avec mes partenaires beaucoup de bienveillance, de solidarité, d’humanité et de simplicité. Chez tous les acteurs avec lesquels j’ai joué. On était très émus de terminer ce tournage.

Donc en ce qui concerne Frédéric Tellier et mes partenaires, je ne peux que me souhaiter de retravailler avec eux le plus vite possible !

7) Pour ce rôle comment avez-vous fait pour rentrer dans la peau du personnage ? Vous êtes-vous renseignée au 36 quai des orfèvres et avez-vous suivi un entraînement spécial ?

En ce qui concerne la préparation du personnage, le vrai Charlie m’a parlé de la vraie Coco, j’ai rencontré des femmes flics, lu des témoignages de flics, et puis j’ai fait un entraînement physique pour me donner de la force, de la solidité, de l’assurance dans mes mouvements.

Un ami policier m’a proposé de m’emmener tirer dans une salle d’entraînement de tir avec de vrais flics. Même s’il n’y a pas de scène de fusillade dans le film, il m’a dit « Tu verras, c’est quand même utile, on ne tient pas l’arme de la même manière quand on sait qu’on peut faire un vrai trou ! »

J’ai vécu tout ça pour préparer mon personnage, pour me remplir de réalisme, et essayer de coller au plus près de cette histoire vraie.

Frédéric Tellier nous a aussi emmenés au 36, quai des orfèvres pour rencontrer les enquêteurs et voir ce lieu mythique, chargé d’histoire.

Puisqu’il s’agit d’une histoire vraie, évidemment on essaye de s’approcher au plus près de la réalité, par respect pour les vrais policiers, les familles de victimes. Mais même si elle est minime dans ce film, on garde inévitablement une part de fiction.

©Roger Do Minh

8) Pour l’habillement dans « L’affaire SK1 », avez-vous imaginé ce que vous alliez porter afin de vous sentir dans la peau d’une « flic » ?

Comme je vous l’ai dit plus haut, nous avions une photo de la vraie Coco sur laquelle nous nous sommes beaucoup appuyés pour travailler le look du personnage. On m’a coupé les cheveux et teinte en blond « 90 » ! Avec la costumière et Frédéric Tellier nous avons beaucoup cherché. Il fallait des vêtements dans lesquels je sois à l’aise, à la fois pour courir et pour travailler dans les bureaux du 36, en ayant toujours en tête aussi, d’être suffisamment élégant car, comme nous l’a raconté le vrai Charlie, ils n’étaient jamais à l’abri de devoir aller annoncer à une famille le décès d’un proche. Il fallait donc avoir une tenue de conséquence. A propos.

9) Comment êtes-vous avant une prise ou d’entrer en scène ? Un rituel ?

Je me concentre. Comme nous tournons rarement dans l’ordre chronologique du scénario je restitue la scène dans son contexte. Où en est-on de l’histoire ? Où en est le personnage ? Qu’a-t-on tourné avant ? Après ? Repenser aux enjeux de la séquence, trouver les réponses à la règle des cinq W : Who? What ? Where ? When ? Why ? Après on oublie tout ça et on joue !

10) Que ressentez-vous face à une caméra, un public, un appareil photo ? Vous transformez-vous et êtes-vous à l’opposé de ce que vous êtes dans la vie ou restez-vous la même ?

J’aime me transformer pour les rôles donc je crois que, quand je croise un appareil photo ou une caméra dans la vraie vie, je suis naturelle et proche de ce que je suis vraiment. Simplement.

11) Beaucoup d’actrices et acteurs sont tentés par le rêve américain et cherchent carrière aux States. Voudriez-vous également tourner dans une grosse production américaine ou préférez-vous le cinéma

français ?

J’adore le cinéma français bien sûr. Je dirais, pour les États-Unis, que tout dépend du rôle à défendre, du scénario et du réalisateur à rencontrer. J’ai vécu là-bas et à Londres aussi, je connais bien leur culture, leur façon de vivre, j’y ai des souvenirs et des amis, des attaches, je m’y sens bien, alors pourquoi pas ?

12) Vous chantez également, notamment dans l'album "Dis lui" où l'on peut entendre « Les tourbillons », « Au fil du temps », etc... avez-vous envie de continuer dans cette voie ?

Oui. Mille fois oui ! J’ai adoré cette expérience qui était pour un projet bien précis. J’avais créé cet album (avec le compositeur Vincent Stora) pour accompagner un roman, sorte de bande originale du livre. Ces chansons étaient des chansons sensées être écrites par Albertine, l’héroïne du roman «Dis-lui » de Rémi Stefani aux éditions Casterman.

Ça m’a tellement plu que je travaille déjà à l’écriture d’un nouvel album, plus personnel cette fois.

« LES TOURBILLONS »
(R.Stefani/V.Stora)
Chant: Chloé Stefani

13) Peut-on savoir si vous avez des projets en cours et si oui lesquels ?

Je viens de terminer le doublage du prochain film de Marjane Satrapi, « The Voices » qui sort le 11 mars prochain.

Je prête également ma voix à Annette, dans un dessin animé diffusé sur France 5 qui s’appelle «Flapacha, où es-tu ? »

Je travaille donc à un prochain album.

J’ai aussi en projet quelques films et une pièce de théâtre, mais rien n’est encore définitif !

14) Avec qui rêvez-vous de tourner ? Aussi bien réalisateurs, que comédiens ou comédiennes ?

La liste serait trop longue ou trop imprécise…! Ce que je cherche, avec ce métier, et ce qui me plaît, c’est de découvrir un univers, une époque, de toucher à des vies différentes de la mienne. Et j’aime la force des rencontres. Avec un metteur en scène, un partenaire de jeu, un rôle, un texte. Le moment où ça a lieu. C’est presque sacré. Alors je n’ai pas de liste à vous donner, mais plutôt un ressenti.

J’aime plonger dans un rôle. Entrer, découvrir un univers et en sortir, enrichie par l’aventure. Je rêve de travailler avec ceux avec lesquels je pourrai vivre et partager ça.

Un rôle, c’est comme un voyage, ça ouvre les horizons. Mon métier me permet d’être le témoin de tout ça d’essayer de le transmettre à mon tour.

15) Mes lectrices, et lecteurs, aiment la mode et la beauté, pouvez-vous nous décrire votre rituel beauté ?

Bon déjà, pour commencer, je mange bio ! Je me suis énormément documentée sur l’agriculture intensive et je suis « vaccinée » contre les belle pommes ou les courgettes qui brillent ; les animaux bourrés d’antibiotiques qui finissent dans nos assiettes. Difficile à tenir quand je sors au restaurant mais sinon, à la maison, c’est exclusivement bio ! Et bien manger donne déjà la sensation de se faire du bien.

Sinon, j’hydrate bien ma peau. Surtout l’hiver quand il fait froid.

Je me maquille très légèrement, le plus naturellement possible. J’emporte toujours un joli rouge à lèvres dans mon sac si besoin. Évidemment, je me démaquille toujours avant de me coucher. Même tard !

©François Folcher

16) De nombreuses actrices sont égéries d’une marque. Aimeriez-vous devenir égérie vous aussi ?

Pourquoi pas J !

17) Pouvez-vous nous décrire votre tenue au quotidien ?

Au quotidien je m’habille simplement. Quand je quitte une robe à corset sur un tournage ou les vêtements d’un personnage, j’enfile un jean avec un t-shirt ou une chemise, un pull (bien chaud!) et une veste. Une paire de petites boots à talons et voilà !

18) Quels sont vos créateurs préférés ?

J’aime beaucoup ce que fait Agnès b, car en plus de la sobriété de ses créations, elle crée des vêtements qui tombent bien sur les femmes qui ne mesurent pas 1 mètre 80 ! J’aime beaucoup Ventilo aussi. Dior. Bash. The Kooples.

19) Peut-on connaître vos passions dans la vie ?

J’aime voyager, rencontrer des gens, découvrir de nouveau endroits, en approfondir d’autres. Dernièrement, j’ai été enchantée par la découverte de Cuba et l’Inde du Sud et je suis retournée aux Antilles où le climat et la douceur de vivre font immédiatement un bien fou !

Les voyages sont très enrichissants, nourrissants. Quand je n’ai pas le temps de partir loin, je pars me ressourcer au bord de la mer, dans le Cotentin.

J’aime la musique. Les chansons à textes. De toutes les nationalités. J’aime décortiquer les paroles d’une chanson. Les apprendre par coeur. J’ai un besoin immédiat de comprendre ce que j’écoute.

J’aurais adoré être polyglotte !

J’aime être transportée par un livre. Au point d’en oublier de déjeuner ou de rater ma station de métro!

J’aime ma famille, mes amis. Faire des dîners à la maison avec eux autour d’un bon repas.

20) Quels sont vos films préférés ?

« César et Rosalie » de Claude Sautet

« Cyrano de Bergerac » de Jean-Paul Rappeneau

« La leçon de piano » de Jane Campion

« Certains l’aiment chaud » de Billy Wilder

« Gilbert Grape » de Lasse Hallstroöm

« Thelma et Louise » de Ridley Scott

« Forrest gump » de Robert Zemeckis

« Les demoiselles de Rochefort » de Jacques Demy

Entre autres… !

21) Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?

D’être heureuse, de rencontrer de belles personnes, d’avoir de beaux projets réjouissants dans un monde moins fou et apaisé.

22) En général je laisse la dernière question à la personne que j’interviewe. Quelle sera-t-elle pour vous ?

Si vous pouviez faire trois voeux? Quels seraient-ils ?

"A Chloé ou a moi d'y répondre ? Pour ma part" :

- Que les gens que j'aime aillent bien et que l'on arrive à vivre dans un monde en paix
- Que l'envie de tenir se blog dure longtemps afin de faire d'aussi belles rencontres que ce fut le cas avec Chloé que j'espère revoir à l'occasion
- Arriver à faire le tour du monde. Bien qu'ayant déjà parcouru de nombreux pays, je ne m'en lasse pas et je voudrais aller visiter d'autres contrées et rencontrer encore d'autres personnes qui m'enrichissent tellement.

Pour terminer pouvez-vous me faire une dédicace pour mon blog qui s’adresse à moi ou à mes lecteurs ?

« Chère Evelyne, merci de vous intéresser aux acteurs. Je vous souhaite de rêver, de partager des émotions, de poser un regard, des questions, de garder ouverte une fenêtre sur notre monde.

Vive le cinéma ! Vive la culture ! »

Je ne me lasse pas de lire l'interview de Chloé, tellement authentique, honnête, qui s'est livrée sans retenue. Même si je l'ai croisée furtivement j'espère la revoir un jour car c'est une belle personne, comme je les aime, qui me paraît juste, droite et je la remercie sincèrement d'avoir pris la peine de me répondre et d'avoir accepté cette interview.

Une actrice à suivre, elle a déjà un beau parcours mais elle n'a pas fini de nous épater je l'espère, et j'en suis certaine. Une très belle rencontre.

Merci à Chloé pour l'interview et pour les photos qu'elle m'a fait parvenir avec son aimable autorisation. Crédit photos : ©François Folcher/©Roger Do Minh
Autres*Dame Skarlette