L'affaire SK1 (Critique inside)
Ce long métrage, je l'ai vu début novembre, mais comme tout bon film je ne l'ai pas oublié et je suis prête à le revisionner. Il m'a fait pensé à certains vieux films qui ont marqué le cinéma français dans ce genre.
Le thème porte sur le tueur en série Guy Georges qui a sévit dans les années 1990.
Le réalisateur Frédéric Tellier, que nous avons pu rencontrer et échanger à la fin de la projection ainsi qu'avec certains acteurs du film, a fait de nombreuses recherches avant de se lancer dans l'écriture du scénario.
Nous avons appris que la scène du procès s'est déroulée dans la véritable salle du procès de Guy Georges (seule la cage en verre n'existait pas). Les familles des victimes ont été contactées afin d'être le plus près possible de la réalité.
Dès le départ de "L'affaire SK1", on peut être surpris par la qualité de l'image mais le réalisateur voulait restituer au mieux l'image, afin de mieux remonter le temps et j'ai trouvé que c'était une bonne idée. On voit qu'à cette époque l'informatique n'existait pas, ou faisait ses débuts et l'on peut constater toute la progression que la police scientifique a fait depuis les années 1990. De même pour les costumes et les décors qui sont vraiment bien reconstitués.
De plus, le rythme du film est assez lent, mais les 2 heures que durent ce long métrage, passent rapidement car les années s'égrènent avec un film captivant, avant que l'enquête prenne fin.
Le réalisateur nous livre là, une superbe reconstitution au travers de son film. Celui-ci ne prend pas partie, il nous livre l'histoire brute, cruelle, de ce tueur en série et de la police qui le traque.
Bien que connaissant l'histoire on peut se mettre à douter que le présumé coupable le soit réellement.
Adama Niane, qui joue le rôle de Guy Georges, est une vraie révélation dans le film.
Raphaël Personnaz est une fois de plus parfait dans son rôle de flic débutant dont la carrière de flic va s'étoffer au fil des années. Un acteur sur qui il faut compter dans le cinéma français désormais.
Du côté des femmes, Nathalie Baye est excellente comme à l'ordinaire et interprète une avocate avec des émotions et un mal être perceptible dans le fait d'avoir à défendre Guy Georges.
Christa Théret, qui joue l'une des jeunes filles attaquées par Guy Georgen est juste, mais a un petit rôle. J'ai préféré la jolie et jeune Chloé Stefani, qui n'a pas un rôle facile noyée dans une équipe d'hommes. Elle tire son épingle du jeu haut la main.
Un univers réaliste, qui fait froid dans le dos. On plonge au plus près du 36 quai des orfèvres et du travail effectué pour retrouver Guy Georges qui a chaque scène de crime nous ramène a une réalité qui a existée mais bien stressante. Un film qui ne tombe pas dans les clichés et une bonne façon d'apprendre, si vous ne le savez pas, ce que veut dire "SK1".
L'histoire est réellement bien reconstituée et je ne pourrai que vous recommander ce très bon long métrage.
SYNOPSIS
Paris,
1991. L’histoire vraie de Franck Magne, un jeune inspecteur qui fait
ses premiers pas à la Police Judiciaire, 36 quai des Orfèvres, Brigade
Criminelle. Son premier
dossier porte sur l’assassinat d’une jeune fille. Son enquête l’amène à
étudier des dossiers similaires qu’il est le seul à connecter ensemble.
Il
est vite confronté à la réalité du travail d’enquêteur : le manque de
moyens, la bureaucratie… Pendant 8 ans, obsédé par cette enquête, il
traquera ce tueur en série
auquel personne ne croit.
Au
fil d’une décennie, les victimes se multiplient. Les pistes se
brouillent. Les meurtres sauvages se rapprochent. Franck Magne traque le
monstre qui se dessine, pour
le stopper.
Le
policier de la Brigade Criminelle devient l’architecte de l’enquête la
plus complexe et la plus vaste qu’ait jamais connu la police judiciaire
française. Il va croiser
la route de Frédérique Pons, une avocate passionnée, décidée à
comprendre le destin de l’homme qui se cache derrière cet assassin sans
pitié.
Une
plongée au coeur de 10 ans d’enquête, au milieu de policiers
opiniâtres, de juges déterminés, de policiers scientifiques
consciencieux, d’avocats ardents qui, tous, resteront marqués par cette
affaire devenue retentissante : « l’affaire Guy Georges, le tueur de
l’est parisien ».
Au générique : Raphaël Personnaz, Nathalie Baye, Olivier Gourmet, Michel Vuillermoz, Adama Niane, Christa Theret, Thierry Neuvic, Marianne Denicourt, Chloé Stefani.
Crédit photos : SND GROUPE M6
si le coeur vous en dit
Bonjour Dame Skarlette,
RépondreSupprimerEt bien tu confirmes mon envie d'aller voir ce film.
Merci pour cet article :)
Merci pour ton avis, je vais essayer d'aller le voir.
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