Voici le nom des gagnants pour aller voir "Un sac de billes" qui ont été prévenus. Pour les autres merci de vos participations et d'autres concours suivront. La réponse à la question était : Anna et Roman. Attention certaines personnes ne respectent pas bien les conditions et sont éliminées d'office.



Joseph Joffo avait tiré les larmes de plusieurs lecteurs avec son roman "Un sac de billes" en 1973. Deux ans plus tard, c'est Jacques Doillon qui venait nous émouvoir avec son film éponyme.

Cette année, c'est Christian Duguay qui vient adapter ce roman avec beaucoup de poésie, de force et qui nous fait passer un message d'espoir. Ce réalisateur Québécois, nous a proposé dernièrement de beaux longs métrages, notamment avec "Belle et Sébastien, l'aventure continue" ou encore "Jappeloup".

On pourrait penser que les films de guerre, que ce soit 14-18 ou 40-45, qui ont tellement été portés à l'écran, n'arriveront plus à nous émouvoir et pourtant une fois de plus le réalisateur y parvient aisément.

Joseph Joffo a participé à l'aventure de ce nouveau "Sac de billes", et a livré de nombreux détails que l'on peut voir à l'écran. Il a aussi donné de réelles indications en ce qui concerne la reconstitution des décors ce qui apporte un vrai plus au film.

Le rôle du père, tenu par Patrick Bruel est prépondérant. Ce chef de famille est fort, généreux et Bruel nous offre une magnifique interprétation. En vieillissant celui étoffe ses rôle et on le retrouve ici dans un beau registre un peu comme dans "Un secret". Elsa Zylberstein, sa femme à l'écran, est tout à fait crédible et talentueuse.

Que dire des deux jeunes garçons choisis parmi plus de mille. Dorian Le Clech et Batyste Fleurial sont exceptionnels, criants de vérité,  et l'on tient là deux beaux jeunes interprètes. Naturels, tellement convaincants, ils nous font vivre un bon moment de cinéma et portent le film à bout de bras.

L'épopée de ces deux jeunes garçons va nous faire traverser toute la France. Ils nous font passer de nombreuses émotions. Du rire, de la peur, de la compassion, de la joie et bien entendu nous tirent des larmes.

De nombreux seconds rôles forts en commençant par Kev Adams, qui je dois l'avouer m'a impressionnée. Habituée à ce qu'il fasse le pitre, j'ai été surprise de le voir dans un rôle court certes, mais intense. Cet acteur nous offre une belle composition et nous prouve que dans les années à venir on pourra compter sur lui dans un autre registre que celui de comique.

Christian Clavier tient un beau rôle de composition. Même si ce n'est qu'une participation il offre un beau moment de cinéma. De même pour Bernard Campan, qui dans un rôle que l'on ne peut que détester, prouve qu'il fait partie des grands du cinéma français. 

Et puis il y a tous les autres qui viennent jalonner le film tout au long du long parcours des deux gamins qui vont devoir se confronter aux Allemands, à la milice, etc...

La musique signée Armand Amar colle parfaitement à ce long métrage.

Un périple encore impensable, mais une famille tellement unie. Un beau moment de cinéma en ce qui me concerne.

Un film qu'il faut montrer aux enfants car personne ne doit oublier ces horreurs qui ont eu lieu. C'est  pourquoi Gaumont propose des documents pédagogiques pour les enseignants. Il suffit de cliquer ici.

Avec : Dorian Le Clech, Batyste Fleurial, Patrick Bruel, Elsa Zylberstein, Bernard Campan, Christian Clavier, Kev Adams, César Domboy, Ilian Bergala, Emile Berling

Crédit photos : © Thibault Grabherr, Quad, Forecast, Gaumont, TF1

N'oubliez pas de me suivre sur les différents réseaux sociaux : Facebook, Instragram, Twitter, Google +, Pinterest, Linkedin,  Hellocoton...