Merci pour vos participations et un grand merci pour celles et ceux qui respectent les conditions. Vous le savez pour les autres c'est éliminatoires, comprendra qui veut. Voici le nom des personnes qui pourront aller voir ce film, j'espère que vous me ferez un retour pour me dire si vous avez aimé. Vos adresses ont été envoyées hier à l'attachée de presse. Bon visionnage :



Il y a des longs métrages où l'on se rend, sans à priori, sans même avoir lu le synopsis auparavant et qui va juste être une découverte.

Certains sont très décevants et d'autres sont une vraie bonne surprise.

Étant donné que c'est Emma Luchini qui a réalisé le film "Un début prometteur", j'aurais voulu pouvoir être éloquente comme son père Fabrice Luchini, ayant un rôle dans ce film, mais n'ayant pas sa verve je le ferai avec mes mots beaucoup moins verbeux que les siens.

Déjà partons de l'affiche, je dois avouer que je n'avais même pas reconnu Manu Payet. C'est une fois assise dans la salle, à attendre que la projection commence, en lisant les acteurs au générique du film, que j'ai vu qu'il tenait le film principal.

Cette histoire qui met en scène 3 générations si l'on peut dire : le père, et deux de ses fils ayant une grosse différence d'âge, m'a transportée durant 1 h30.

J'ose dire que c'est un film qui m'a touchée. Au delà d'un certain côté comique durant certaines scènes, ce film est à analyser plus en profondeur et montre les rapports entre humains et la détresse de certains qui n'en laisse rien paraître mais qui ont besoin d'un guide pour s'en sortir.

La véritable révélation, qui balaie tous les stéréotypes que l'on pouvait avoir sur lui, est sans contestation possible Manu Payet. Celui-ci, qui nous avait jusqu'alors habitué à être uniquement drôle, nous offre là une autre palette que l'on ne lui connaissait pas. Il est juste exceptionnel en auteur alcoolique, drogué, fumeur à outrance et en instance de divorce. Il donne un souffle à ce film, en le portant - presque seul - sur ses épaules. Dès la première scène il surprend, détonne, déconne, et on se demande où il va nous mener.

Manu Payet a pris 11 kilos pour ce film. Il n'a pas voulu porter une ceinture qui aurait pu le grossir, il ne tenait pas à faire une ultime performance d'acteur mais se sentir Martin pendant tout le long du tournage. Pour ce faire, il s'est gavé de hamburgers, et n'a mangé que du gras. L'effet est réussi à souhait. Même sa voix a changé, elle est plus grave et colle à son personnage.

Ses répliques sont percutantes, sa soûlerie amuse (dans une de scènes j'ai cru voir Gainsbarre dans ses grands jours). Son physique le rend méconnaissable et il a dû tellement s'investir dans ce rôle qu'il nous semble impensable qu'un autre acteur ait pu être à sa place. Pour ce film, il fallait Manu Payet et à coup sur, d'autres réalisateurs vont certainement pouvoir désormais lui faire d'autres propositions car il ne mérite pas que des rôles de second rôle ou de comédie car il nous prouve qu'il est un grand acteur. Les césars prochains ne devraient pas l'oublier.... A suivre !!!

Manu Payet, Martin dans ce film, aide les autres à vivre alors que lui ne fait que survivre, mais les différentes rencontres qu'il fera tout au long de ce long métrage, l'aidera peut être à s'en sortir.

A ses côtés, car il est très bien entouré, le jeune Zacharie Chasseriaud d'un naturel désarmant. Il apporte une vraie fraîcheur au film. 

Que dire de Fabrice Luchini. Fidèle à lui même, bien qu'ayant un second rôle il est encore une fois juste. On l'aime une fois de plus. Un grand Monsieur que sa fille appelait Fabrice sur le tournage.

Un autre belle révélation, qui nous avait déjà surprise dans "Alabama Monroe", est Veerle Baetens. Elle nous prouve que l'on peut compter sur elle et qu'une fois de plus la Belgique regorge de pépites et celle-ci est un diamant déjà bien façonné. Un corps de rêve, un sourire éclatant. Elle irradie le film par sa beauté, son jeu et sa voix. Il faut l'entendre interpréter "Mes hommes". Juste géniale.

Les scènes tournées à Giverny sont d'une pure beauté. Le décor s'y prête certes, mais la lumière est fabuleuse et apporte un plus à ce long métrage. Ce film déjà poétique, devient encore plus magique avec ce lieu fabuleux, si bien que les scènes de tournage deviennent de véritables tableaux et l'on a plus qu'une envie, les vivre intensément en se laissant porter par le film.

Ce long métrage est une adaptation du roman de Nicolas Rey. Avec Emma Luchini, qui est sa compagne, ils ont co-écrit le scénario du film 

Je sais pertinemment, pour avoir lu certaines critiques, que tout le monde ne sera pas d'accord avec moi, mais que voulez vous ce film m'a émue, Manu Payet encore plus, et je ne peux que vous le conseiller.

Ce long métrage est sombre et lumineux à la fois. "Un début prometteur" en est bien un car après "Sweet Valentine", Emma Luchini nous prouve quelle est une réalisatrice avec qui il faudra compter.

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Crédit photos : Gaumont - Sauf dernières *Dame Skarlette

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